Comment la finance a conquis et ruiné l’Amérique

Audition de Simon Johnson devant le Comité Economique Conjoint des parlements des Etats Unis, 21 avril 2009

Crise mondiale — crise financière

Simon Johnson, ancien économiste en chef du FMI, a publié récemment le « coup d’Etat feutré », un essai dans lequel il décrit l’insidieuse prise de contrôle de la finance sur les élites politiques des Etats-Unis, à l’image, nous dit-il, de ce qu’il avait pu observer de près dans les économies émergentes. Devant les succès apparents des grandes banques, les fortunes amassées, le prestige encore renforcé par l’appui fourni par les universitaires, l’idée que ce qui était bon pour la finance était bon pour les USA a bientôt acquis un statut d’évidence, que bien peu auraient osé remettre en cause. Et les politiques sont devenus les complices bienveillants de l’entreprise de dérégulation qui allait permettre des gains mirobolants, tout en accumulant les risques. Jusqu’à la chute. Expert reconnu, Johnson a été auditionné le 21 avril par les sénateurs et parlementaires américains. Nous reproduisons ci-dessous son témoignage.
Audition de Simon Johnson devant le Comité Economique Conjoint des parlements des Etats Unis, 21 avril 2009
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La profondeur et la soudaineté de la crise financière et économique américaine aujourd’hui rappellent de façon frappante - et choquante - les situations que nous n’avions observé récemment que sur les marchés émergents : en Corée en 1997, en Malaisie en 1998 et même en Russie et en Argentine, à plusieurs reprises.
Le facteur commun lors de ces crises des marchés émergents fut celui de cette circonstance où les investisseurs internationaux prirent peur tout à coup que le pays en question ne soit pas en mesure d’honorer ses dettes, et cessèrent du jour au lendemain de lui prêter des fonds. Dans chacun de ces cas, la peur devient auto-réalisatrice, car les banques devenues incapables de refinancer leur dette deviennent de fait incapables de rembourser tous leurs créanciers.
C’est précisément ce qui a conduit à la faillite de Lehman Brothers le 15 Septembre, avec pour le résultat qu’en une nuit toutes les sources de financement du secteur financier aux États-Unis se sont taries. Depuis cette date, le fonctionnement du secteur bancaire a dépendu de la Réserve fédérale qui a fourni ou garanti le financement nécessaire. Et, tout comme lors des crises dans les marchés émergents, la faiblesse apparue dans le système bancaire s’est rapidement propagée vers l’économie réelle, entraînant une sévère contraction économique et provoquant la misère de millions de personnes.
Ce témoignage se donne pour objet d’examiner : comment les États-Unis se mirent à ressembler à un pays émergent ; quelles ont été les pratiques d’un secteur financier dont les banques sont maintenant « trop grosses pour faillir », et ce que cela implique au plan politique - en particulier, le besoin pressant d’appliquer les lois antitrust existantes à la grande finance.
Comment cela s’est-il produit ?
Les États-Unis ont toujours connu des phases de boom et de récession. L’engouement pour les entreprises du secteur Internet de la fin des années 1990 donne un exemple parfait de notre cycle économique habituel ; de nombreux investisseurs sont devenus surexcités et des fortunes ont été perdues. Mais à l’issue de cet épisode Internet était là, et qu’on le veuille ou non, il a transformé en profondeur la façon dont nous organisons la société et gagnons de l’argent. La même chose était advenue au 19ème siècle lors des vagues d’investissement dans les canaux, les chemins de fer, le pétrole et un certain nombre d’industries manufacturières.
Cette fois cependant, quelque chose était de nature différente. En arrière plan des variations habituelles entre les hauts et les bas de cycle qui ont eu lieu au cours des 25 dernières d’années, il y a eu une longue phase ascendante dans les services financiers - quelque chose que l’on peut faire remonter à la déréglementation des années Reagan, mais qui a pris un grand élan en raison du refus de l’administration Clinton de réglementer efficacement le marché des produits dérivés, tout comme de l’échec de la régulation du secteur bancaire sous la tenure d’Alan Greenspan et durant les mandats de l’administration de George W. Bush. La finance a gagné en importance relativement à l’économie, principalement en raison de ces décisions politiques, et la grande richesse que ce secteur a créé et concentré a à son tour donné aux banquiers un énorme poids politique.
Un tel poids n’avait plus été observé aux États-Unis depuis l’époque de JP Morgan (l’homme). A cette époque, la panique bancaire de 1907 n’a pu être arrêtée que par la coordination des banquiers du secteur privé, car il n’existait aucune institution gouvernementale qui soit en mesure d’offrir un contrepoids. Mais ce premier âge de l’oligarchie bancaire a pris fin avec l’adoption de l’importante réglementation bancaire mise en place pendant - et en réponse à - la Grande Dépression. Mais l’émergence d’une oligarchie financière au cours d’une longue période de boom économique est typique des marchés émergents.
Il y eut, bien sûr, certains facteurs facilitant la crise. Les principaux banquiers d’investissement et les responsables publics jettent le blâme sur la baisse des taux d’intérêts américains après la débâcle des entreprises internet, ou mieux même - de leur point de vue - sur les flux d’épargne en provenance de la Chine. Certains, sur la droite de l’éventail politique, aiment à mettre en cause Fannie Mae et Freddie Mac, ou même les efforts entrepris depuis longtemps pour promouvoir une plus large accession à la propriété. Pour tous, bien sûr, il est évident que les régulateurs chargés de « la sécurité et la stabilité » se sont endormis au volant.
Mais ces différentes ingrédients - une réglementation très légère, l’argent bon marché, l’alliance économique sino-américaine non écrite, la promotion de l’accession à la propriété - ont tous quelque chose en commun, même si certains sont traditionnellement associés aux démocrates et certains aux républicains : ils ont tous bénéficié au secteur financier. Le problème sous-jacent est que les changements de politique proposés qui auraient pu limiter la capacité du secteur financier à faire de l’argent - comme les tentatives de la Commodity Futures Trading Commission de Brooksley Born de réglementer les produits dérivés tels que les crédit-défaut swaps - ont été ignorés ou écartés.
Les grandes banques jouissent d’un niveau de prestige qui leur a permis de faire ce qu’elles souhaitaient, par exemple en ce qui concerne les systèmes de « gestion des risques » qui les ont autorisé à enregistrer des bénéfices importants (et à payer des primes) tout en prenant des risques dont la charge incomberait dans l’avenir — et au reste de la société. Les régulateurs, les législateurs, les universitaires ont presque tous pensé que les gestionnaires de ces banques savaient ce qu’ils faisaient. Rétrospectivement, bien sûr, ce n’était pas le cas.
Stanley O’Neal, le PDG de Merrill Lynch, a vigoureusement dirigé l’activité de son entreprise vers le marché des titres adossés aux prêts hypothécaires lorsque celui-ci était à son apogée en 2005 et 2006. En Octobre 2007, il a été obligé de convenir que « l’essentiel est que nous ... Je ... me suis trompé, en étant surexposé aux subprimes, et nous avons souffert à la suite du manque de liquidité sur ce marché .... Nul n’est plus déçu que je ne le suis par ce résultat. » (O’Neal a obtenu un bonus de 14 millions de dollars en 2006. Chassé en Octobre 2007, il est parti avec une indemnité de départ d’une valeur de plus de 160 millions de dollars, mais qui en vaut probablement beaucoup moins aujourd’hui.)
Dans le même temps, la branche Financial Products de l’assureur AIG gagné plus de 2 milliards de dollars de bénéfices avant impôt en 2005, en grande partie par la vente d’assurance, à un tarif sous évalué, sur des titres complexes et mal compris. Cette stratégie, souvent décrite comme consistant à « ramasser des piécettes devant un rouleau compresseur », est très rentable dans les années ordinaires, et désastreuse dans les mauvaises années. A l’automne dernier, AIG avait un encours d’assurance sur les titres de plus de 500 milliards. A ce jour, le gouvernement américain a engagé près de 200 milliards de dollars en investissements et en prêts afin de secourir AIG des pertes largement causées par cette division - et que ses modèles perfectionnés de risque disaient ne pas pouvoir se produire.
La « titrisation » des prêts hypothécaires subprime et autres prêts à haut risque a créé l’illusion de la diversification. Certes, nous ne devrions jamais sous-estimer la capacité humaine à s’auto-illusionner, mais qu’est-il arrivé à l’ensemble de nos mécanismes de surveillance ? Du haut en bas, les pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire, ont effectivement été conquis [1] - non pas au sens de la contrainte ou de la corruption - mais de façon aussi insidieuse en étant totalement convaincus par ce que les banques leur disaient. Les déclarations d’ Alan Greenspan en faveur des marchés financiers non régulés ont été reprises de nombreuses fois. Mais voici ce que l’homme qui lui a succédé en 2006, a déclaré : « la gestion du risque des marchés et du risque du crédit est devenue de plus en plus sophistiquée. . . les établissements bancaires de toutes tailles ont fait d’importants progrès au cours des deux dernières décennies dans leur capacité à mesurer et à gérer les risques. »
Et ils ont été conquis (ou complètement convaincu) par exactement le même type d’élite que celui qui domine dans les pays émergents. Quand des pays comme l’Indonésie ou la Corée, ou la Russie, se développent, certaines personnes deviennent riches et plus puissantes. Elles s’engagent dans des activités qui sont raisonnables pour l’ensemble de l’économie, mais empilent également les risques. Ce sont les maîtres de leur mini-univers, et ils estiment qu’il y a de fortes chances que leurs relations politiques leur permettront de « transmettre » au gouvernement tous les problèmes importants qui se posent. En Thaïlande, en Malaisie et en Indonésie avant 1997, l’élite des affaires était étroitement liée avec le gouvernement, et pour beaucoup d’oligarques, ce calcul s’est avéré juste - lorsqu’ils en ont eu besoin, l’aide publique a été accordée.
C’est là une façon habituelle de représenter les pays dont le revenu est moyen ou faible. Et de nombreux Américains considèrent sans problème que l’on peut décrire ainsi la manière dont certains pays d’Europe occidentale fonctionnent. Malheureusement, c’est également fondamentalement aussi la manière dont les États-Unis fonctionnent aujourd’hui.
Le Système américain
Bien sûr, les États-Unis sont uniques. Et tout comme nous avons l’économie, l’armée, et la technologie les plus performantes au monde, nous avons également l’oligarchie la plus performante.
Dans un système politique primitif, le pouvoir s’acquiert par la violence ou la menace de la violence : les coups d’Etat militaires, les milices privées, etc Dans un système moins primitif, plus typique des pays émergents, le pouvoir est transmis par l’intermédiaire de l’argent : les pots de vin, les dessous-de-table, et les comptes dans les banque offshores. Bien que les campagnes de lobbying et les financements des partis jouent certainement un rôle majeur dans le système politique américain, la corruption à l’ancienne - les enveloppes bourrées de billets de 100 dollars - sont probablement marginales aujourd’hui, en dépit de Jack Abramoff.
En lieu et place, l’industrie financière américaine a acquis un pouvoir politique en amassant une sorte de capital culturel - un système de croyance. Par le passé, peut-être, ce qui était bon pour General Motors était bon pour les États-Unis. Au cours de la dernière décennie, l’idée s’est installée aux États-Unis que ce qui était bon pour la grande finance de Wall Street était bon pour les États-Unis. Le secteur de la banque et des titres est devenu l’un des contributeurs majeurs des campagnes politiques, mais à l’apogée de son influence, il n’a pas eu à s’acheter des faveurs à la façon dont l’industrie du tabac ou les fournisseurs de l’armée pourrait avoir à le faire. Au lieu de cela, elle a bénéficié du fait que les initiés de Washington croyaient déjà que les grandes institutions financières et l’existence de marchés libres de capitaux étaient essentiels à la position des USA dans le monde.
L’un des canaux d’influence a été bien entendu été fourni par la circulation des responsables entre Wall Street et à Washington. Robert Rubin, co-président de Goldman Sachs, a servi à Washington comme secrétaire au Trésor sous le président Clinton et est devenu plus tard le président du comité exécutif de Citigroup. Henry Paulson, PDG de Goldman Sachs durant le long boom, est devenu le secrétaire au Trésor sous la présidence de George W. Bush. John Snow, un ancien secrétaire au Trésor de George. W. Bush, a quitté ses fonctions pour devenir président de Cerberus Capital Management, une grande firme de private equity qui compte également le Vice President Dan Quayle parmi ses dirigeants. Le Président George HW Bush a été conseiller du Carlyle Group, une autre grande firme de private equity. Alan Greenspan, après avoir quitté la Réserve fédérale, est devenu un consultant de PIMCO, le plus grand acteur sur les marchés obligataires internationaux.
Ces relations personnelles - qui se sont multipliées plusieurs fois aux niveaux inférieurs sous les trois dernières administrations - ont de toute évidence contribué à l’alignement des intérêts entre Wall Street et Washington.
Wall Street est en elle-même un lieu plein d’attraits, empreint d’une aura non seulement de richesse mais aussi de pouvoir. Les hommes qui dirigent du haut de ses tours croient vraiment qu’ils contrôlent les leviers qui font tourner le monde, et lorsqu’un fonctionnaire de Washington est invité dans leurs salles de conférence, même si c’est juste pour une réunion, peut être pardonné pou être tombé sous cette coupe.
Cette séduction s’est même (et surtout) étendue aux professeurs d’économie et de finance, qui jusqu’à présent se voyaient cantonnés aux couloirs de leurs universités et à l’espoir d’un prix Nobel. Les mathématiques financières devenant de plus en plus essentielles pour la finance, de plus en plus de professeurs ont obtenu des postes de consultants ou de partenaires dans les entreprises de la finance. L’exemple le plus célèbre est probablement celui de Myron Scholes et de Robert Merton, les deux lauréats du prix Nobel, qui travaillaient à Long-Term Capital Management, mais il y en eut bien d’autres. l’un des effets de cette migration a été de donner un sceau de légitimité académique (avec l’intimidation intellectuelle afférente) au monde de la haute finance mondiale.
Pourquoi est-ce arrivé et pourquoi maintenant ? L’Amérique est un pays qui a toujours été fasciné plutôt que repoussé par la richesse, où les gens aspirent à devenir riches, ou du moins à s’identifier avec les riches, plutôt qu’à redistribuer les richesses de haut en bas. A partir des années 1980, grosso modo, de plus en plus de gens riches ont gagné leur fortune dans la finance.
Il y a plusieurs raisons à cette évolution. Dès les années 1970, plusieurs facteurs ont bouleversé le monde relativement assoupi de la banque, dont l’activité consistait à prendre des dépôts, octroyer des crédits immobiliers et des crédits aux entreprises, exécuter des ordres de bourse, organiser la souscription des émissions d’obligations et d’actions. La déréglementation des commissions de courtage des actions en 1975 a accru la concurrence et stimulé la participation dans les marchés boursiers. Dans l’ouvrage « Poker des Menteurs », Michael Lewis souligne le rôle de la politique monétaire de Paul Volcker et de la volatilité accrue des taux d’intérêt. Lewis affirme que cela a rendu le marché des obligations beaucoup plus lucratif, et il est vrai que les marchés des obligations et des titres similaires ont été les plus actifs au cours des dernières décennies. L’innovation a certainement joué son rôle : l’invention de la titrisation dans les années 1970 (et l’aptitude de Salomon Brothers à gagner des sommes d’argent démesurées dans des titres adossés à des prêts hypothécaires dans les années 1980), ainsi que l’invention de swaps de taux d’intérêt et des credit default swaps, ont considérablement augmenté le volume des transactions sur lesquels les banquiers pouvaient gagner de l’argent. La démographie a également joué un rôle : une population vieillissante et de plus en plus riche investit de plus en plus dans des titres, aidée en cela par la mise en place des plans de retraites par capitalisation, qui ont accru l’offre de matière première à partir de laquelle les banques font des affaires. Ces évolutions ont dans leur ensemble considérablement augmenté les possibilités de faire de l’argent dans la finance.
Ce n’est donc pas une surprise que les institutions financières aient commencé à gagner beaucoup plus d’argent à partir du milieu des années 1980. En 1986, pour la première fois dans la période d’après-guerre, le secteur financier a réalisé 19% du total des bénéfices des entreprises américaines. Dans les années 1990, ce chiffre oscille entre 21% et 30%. Durant cette décennie, il est monté aussi haut que 41%. L’impact sur la rémunération dans le secteur financier est encore plus spectaculaire. De 1948 à 1982, la rémunération moyenne dans le secteur financier se tenait entre 99% et 108% de celle de la moyenne nationale de toutes les entreprises du secteur privé. Depuis 1983, elle est montée en flèche pour atteindre 181% en 2007.
Le résultat est clair. Les emplois dans la finance ont acquis plus de prestige, les gens de la finance sont devenus plus prestigieux, et le culte de la finance s’est propagé dans la culture au sens large, à travers des œuvres comme Liar’s Poker, Barbarians at the Gate, Wall Street, et le Bûcher des Vanités. Même des criminels condamnés, comme Michael Milken et Ivan Boesky, sont devenus des icônes. Dans un pays qui célèbre l’idée de faire de l’argent, il était aisé d’en conclure que les intérêts du secteur financier étaient les mêmes que les intérêts du pays dans son ensemble - et que les gagnants de la finance savaient mieux ce qui était bon pour les américains que les fonctionnaires de Washington.
De ce fait, il n’était point besoin de conspiration ténébreuse devant être ourdie dans le secret. Au lieu de cela, l’idée que les marchés libres soient une bonne chose pour l’ensemble du pays devint une manifestation du bon sens - trompettée dans les pages éditoriales du Wall Street Journal et de la presse populaire, ainsi que dans l’enceinte du Congrès. Alors que l’engouement pour la bulle internet se dissipait, la finances et l’immobilier sont devenus les nouvelles manies américaines. Les sociétés d’investissement privé devinrent les destinations de premier choix pour les étudiants et les hedge funds le moyen infaillible de gagner non pas des millions, mais des dizaines de millions de dollars. En Amérique, où la richesse est moins jalousée que célébrée, les maîtres de l’univers financier sont devenus les objets d’une admiration ou même d’une adulation.
Les politiques de déréglementation de la dernière décennie découlèrent naturellement de cette confluence entre les financements de campagnes électorales, les relations personnelles, et cette idéologie : l’insistance sur la libre circulation des capitaux au-delà des frontières ; l’abrogation des règlements nés à l’époque de la Dépression séparant les activités de banque commerciale et d’investissement ; une interdiction de réglementer les credit default swaps votée par le Congrès ; les importantes augmentations de l’effet de levier autorisé pour les banques d’investissement ; une abdication généralisée de la Securities and Exchange Commission sur ses responsabilités ; un accord international permettant aux banques d’évaluer elles-mêmes leurs risques ; une éphémère proposition de privatisation partielle de la sécurité sociale ; et plus généralement , mais bien plus important encore, une incapacité générale à suivre le rythme de la formidable croissance de l’innovation dans les marchés financiers.
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A suivre...
Publication originale Sénat des Etats-Unis, traduction Contre Info
[1] Johson écrit : captured


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