Exit les faux jetons

Ensemble bâtissons notre PAYS

Tribune libre

J’ai lu avec beaucoup d’intérêt et de satisfaction le texte de monsieur Richard Le Hir sur les faux jetons qui font saliver les fédéralistes pour ne pas dire les «fédéraliches» à la Vincent Marrissal. Il dit dans son texte : « Or il se trouve que Pierre Céré est, de tous les candidats, le plus proche au plan idéologique de la gauche du PQ qui soutient la candidature de Martine Ouellet ». J’ose espérer que la gauche du parti comprend que pour se donner des mesures répondant à leurs besoins de gauchistes, il faut d’abord se donner les moyens et cela passe par l’indépendance car la formule du bon gouvernement a été trop diluée par le temps et les blocages sont nombreux. Il est temps de passer à l’action, réalisons notre indépendance et vous conviendrez avec moi que monsieur Céré n’a pas l’envergure pour piloter un tel dossier. Ses attaques à la réputation individuelle ont terni ses idées à débattre.

Monsieur Le Hir relate un peu plus loin dans son texte que «Les Québécois savent depuis 1970 jusqu’où le gouvernement fédéral et ses alliés sont prêts à aller pour défendre le régime». En effet, il suffit de se rappeler les déclarations de Jean Chrétien alors conseiller du clan fédéraliste britannique lors du référendum en Écosse. La recette de la peur utilisée au Québec, à plus d’une reprise, a fonctionné avait-il dit. Il était d’avis que cette même recette fonctionnerait en Écosse. Et c’est justement sur ces points de peurs qu’il faudra travailler dès maintenant afin de démontrer à la population vulnérable que l’indépendance politique et le plein contrôle de notre économie sera pour eux une garantie de la pérennité de leurs besoins. Nous avons trois ans pour en faire la démonstration.

Je suis membre du Parti Québécois depuis sa fondation et je me rappelle qu’au début le travail accompli par la première cuvée de députés élus en 1976 a chamboulé et instauré le désir d’avoir son pays, d’avoir le contrôle des impôts et des lois sur notre territoire. La tenue du premier référendum, malgré un résultat décevant pour nous, a réveillé le clan fédéraliste sur la possibilité que le Québec se donne un jour ou l’autre un PAYS. Une action privilégiée à l’époque fut l’infiltration du clan souverainiste. On se rappelle tous la saga Claude Morin. Jumelé à ces actions d’infiltration, il y a eu aussi l’arrivée sur la scène politique de plusieurs candidats et candidates portés par l’opportunisme, telle madame Beaudoin et bien d’autres.

Comme le disait si bien monsieur Le Hir : «Le temps n’est pas aux idées, il est à la survie, et à la défense des intérêts capables de l’assurer». Ce qu’il nous faut c’est un homme capable de prendre le gouvernail et capable de donner le coup de barre nécessaire pour ramener le bateau sur le cap de l’indépendance. L’arrivée de monsieur Pierre Karl Péladeau ébranle le clan fédéraliste car ces gens-là savent très bien qu’il a l’envergure et la capacité de diriger le PQ vers son objectif ultime. Auparavant, seul le Parti libéral pouvait se dire être le parti du développement économique. La venue de PKP change la donne car il incarne la réussite économique malgré son engagement envers la souveraineté. C’est ce qui rend le personnage si populaire. Il représente la nouvelle génération.

Faisons l’effort, au cours des trois prochaines années, de convaincre notre entourage de notre projet de société. ENSEMBLE bâtissons le PAYS du Québec!

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Roger Kemp110 articles

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Pamphlétaire actif à Trois-Rivières Membre actif à la SSJB de la Mauricie





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5 commentaires

  • Marcel Haché Répondre

    7 mai 2015

    Pour la première fois depuis René Lévesque lui-même, le P.Q. s’apprête à se donner un vrai chef, c’est-à-dire un chef qui ne soit pas intimidé ni « assiégé » à l’intérieur de son propre parti.
    Tous les « camarades » et les « soviétiques », les « caribous » et les « felquistes » de l’Indépendance, c’est-à-dire tous ceux et celles qui ne seraient rien d’autre que d’illustres inconnus sans le ticket péquiste lui-même, de ces « camarades » et « brasse-camarades » comme nous en avons vus et comme nous pouvons encore en voir au cours de cette lamentable course à la chefferie, tous ces lamentables de l’Indépendance finalement, vont avoir encore longtemps l’occasion (fournie par la Maison anti-Québec de Radio Tralala) de se plaindre ou de ferrailler contre P.K.P., mais à l’extérieur du parti québécois. La « Maison » les attend à bras ouverts.
    L’Indépendance suppose le Pouvoir et un éventuel redressement national, qui supposent eux-mêmes en préalable le redressement du P.Q. Nous y sommes. Eh oui, grosse job ! Grosse job d’épuration…

  • Archives de Vigile Répondre

    6 mai 2015

    Moins de deux heures après sa parution sur son blogue, Radio-Canada l'a fait disparaitre subito presto.
    C'est un sujet trop encombrant pour nos dirigeants de république de bananes.
    http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/societe/2015/05/06/002-arthur-porter-hospitalise-panama-karol-sikora.shtml

  • Archives de Vigile Répondre

    6 mai 2015

    Arthur Porter a été hospitalisé au Panama
    Si Arthur Porter qu'on soupçonne de la plus grande fraude de corruption de l'histoire du Canada avait manigancé avec Pierre-Karl Péladeau ou Pauline Marois, croyez-vous que le gouvernement Harper et nos médias dormiraient au gaz comme ils le font présentement?
    http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/societe/2015/05/06/002-arthur-porter-hospitalise-panama-karol-sikora.shtml

  • Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre

    6 mai 2015

    Pourtant, nous éprouvons les premiers signes d'indigestion d'autoritarisme avec Labeaume, Coderre (habituez-vous)... et les docteurs. Même si ce n'est pas toujours évident chez les laudateurs sur Facebook

  • arseneault andre Répondre

    6 mai 2015

    Tout à fait j'ai demandé à Pierre Céré pour qui il bossait et qu'il a 000000 appui de part et d'autres et qu'il n'était pas de calibre versus PKP et de se l'a fermée!