La république montréalaise

Pourquoi faut-il mettre Montréal en tutelle ?

Montréal devient un territoire coupé du Québec

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Chronique de PHP

L'île de Montréal part à la dérive avec son lot d'événements qui confirment, jour après jour, qu'un vent de folie souffle sur les destinées d'une métropole qui devrait être en symbiose avec la nation québécoise. Malheureusement, la nouvelle administration municipale confirme, avec sa fuite en avant, qu'il y a péril en la demeure.


Une administration qui contrevient aux lois


Le 28 mai dernier, lors de la tenue du conseil municipal de Montréal, le citoyen Gilles Paquin a interpellé la mairesse Valérie Plante au sujet des drapeaux que choisit de déployer la Ville sur son territoire. En effet, M. Paquin a souligné que la Ville exige des citoyens qu'ils respectent la loi alors qu'elle-même ne le fait pas à l'égard de la Loi sur le drapeau et les emblèmes du Québec.


L'administration de la mairesse Plante n'a pas bougé d'un iota malgré le fait que le ministère de la Justice ait rappelé à l'ordre les contrevenants et que le citoyen Paquin ait mis Montréal en demeure de respecter la Loi sur le drapeau et les emblèmes du Québec. Le fleurdelisé est toujours caché à l'Hôtel de Ville, comme s'il s'agissait du drapeau d'un pays étranger.


La métropole des migrants


De fait, l'administration municipale projette une image de métropole destinée à recevoir touristes, investisseurs et migrants dans un grand désordre savamment orchestré. On se rappellera que l'administration Coderre a fini par convaincre le conseil municipal de Montréal d'adopter à l'unanimité une motion pour faire de la métropole québécoise une « ville refuge » pour migrants.


Défiant la volonté de l'administration Trump de sanctuariser les frontières de son pays, Montréal a ouvert toutes grandes ses portes à plus de 100 000 migrants ces dernières années, tout en leur assurant gîte, couvert, soins de santé, éducation et plus encore ! Tout ça avec l'argent des contribuables québécois.


Mentir aux contribuables


Valérie Plante et ses principaux lieutenants avaient promis de ne pas augmenter les impôts fonciers au-delà de l'inflation. Ne tenant pas compte de ses promesses électorales, la mairesse mondialiste vient de gonfler les avis d'imposition municipaux de 3,3 % en moyenne, une mauvaise nouvelle découlant de la hausse de la taxe générale, des taxes d'arrondissement et de la taxe de l'eau. Ne manquerait plus qu'une taxe pour les migrants !


N'admettant pas de se faire mettre devant les faits accomplis, la Fédération canadienne des contribuables a lancé une pétition, le 16 janvier dernier, afin de demander à la mairesse de Montréal de respecter ses engagements. Furieux, les pétitionnaires soulignaient qu'au lieu « de couper dans le gras à la Ville de Montréal, Valérie Plante a choisi la facilité en taxant davantage les contribuables... »


La Sin City du Nord


Aux yeux de plusieurs touristes nord-américains, Montréal c'est la « Sin City » nordique, l'endroit où il fait bon s'éclater le temps d'un festival bien arrosé. Ce n'est donc pas surprenant si Montréal accueille un nombre important de sociétés de production et de postproduction numérique qui contribuent à consolider sa position de plaque tournante de la pornographie.


Le Financial Post a déjà souligné que l'industrie canadienne de la pornographie permettrait de générer jusqu'à plus de 75 milliards de dollars par année. On peut donc imaginer la portion de ce gigantesque pactole qui revient à Montréal... une Sin City qui peut compter sur une cohorte d'entreprises numériques dédiées à ce marché florissant. D'ailleurs, 800 des 1000 employés de MindGeek, un des satellites de PornHub, bossent à Montréal. Imaginez le reste !


Squared

Patrice-Hans Perrier181 articles

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Patrice-Hans Perrier est un journaliste indépendant qui s’est penché sur les Affaires municipales et le développement urbain durant une bonne quinzaine d’années. De fil en aiguille, il a acquis une maîtrise fine de l’analyse critique et un style littéraire qui se bonifie avec le temps. Disciple des penseurs de la lucidité – à l’instar des Guy Debord ou Hannah Arendt – Perrier se passionne pour l’éthique et tout ce qui concerne la culture étudiée de manière non-réductionniste. Dénonçant le marxisme culturel et ses avatars, Patrice-Hans Perrier s’attaque à produire une critique qui ambitionne de stimuler la pensée critique de ses lecteurs. Passant du journalisme à l’analyse critique, l’auteur québécois fourbit ses armes avant de passer au genre littéraire. De nouvelles avenues s’ouvriront bientôt et, d’ici là, vous pouvez le retrouver sur son propre site : patricehansperrier.wordpress.com