Tournée québécoise en vue pour Yves-François Blanchet

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Blanchet doit soutenir Legault contre Ottawa s'il veut démontrer la pertinence du Bloc


Le vieux succès On The Road Again de Willie Nelson trotte probablement dans la tête d'Yves-François Blanchet à l'heure actuelle, au moment où le chef bloquiste s'apprête à prendre la route pour aller visiter les moindres recoins du Québec.




Sa tournée s'amorcera dans la Vieille Capitale dès mardi. M. Blanchet y demeurera également le lendemain et le surlendemain.


Il assure qu'il ne s'agira là que d'un début. Il affirme qu'il se rendra aux quatre coins de la province « en bien peu de temps ».


Le dirigeant indépendantiste caresse, en effet, l'objectif ambitieux de visiter « pratiquement toutes les circonscriptions deux fois plutôt qu'une ».



Il s'accorde « jusqu'au mois de juin pour aller partout ».


La perspective de devoir effectuer cette virée éclair ne l'étourdit pas; au contraire, l'idée l'emballe au plus haut point.


« Faire le tour du Québec, c'est toujours un plaisir », mentionne-t-il d'un ton enthousiaste.


À la défense du chantier Davie


Yves-François Blanchet voit bien sûr cette initiative comme une occasion rêvée de rencontrer de nombreux électeurs, mais aussi comme une chance inouïe de « reconstruire l'organisation du Bloc québécois par endroits ».


À chacun de ses arrêts, il se promet de « nourrir l'élan » en faveur de sa formation politique qui, selon lui, se fait déjà clairement sentir dans l'opinion publique.


De toute évidence, M. Blanchet entend aussi profiter de sa tournée pour écorcher le gouvernement fédéral en mettant en lumière ce qu'il perçoit comme certaines de ses défaillances.


Par exemple, même si Ottawa a récemment affiché son intention d'offrir, à partir de 2021, des contrats d'entretien d'une douzaine de frégates aux chantiers maritimes Irving, Seaspan et Davie qui sont établis respectivement en Nouvelle-Écosse, en Colombie-Britannique et dans la Belle Province, le chef bloquiste a la ferme intention de continuer de traiter du sort réservé à cette dernière entreprise par la classe dirigeante canadienne.


« Même si les Québécois payent leur part de taxes et d'impôts, ils n'ont rien » dans l'immédiat, martèle-t-il.


À son avis, pour l'instant, leur « argent est détourné vers Halifax et vers Vancouver ».


Question d'afficher clairement son désir d'appuyer les dirigeants et les travailleurs du chantier maritime Davie, Yves-François Blanchet effectuera une escale à Lévis, mardi, pour discuter avec eux.




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