François Legault assure qu’il ne s’associera jamais au PQ. Pourtant, la question demeure : est-il fiable ?
Les paris étaient ouverts sur la rapidité avec laquelle Jacques Duchesneau se mettrait le pied dans la bouche. Il a dépassé les attentes.
L’occasion de devenir l’homme du grand ménage - et de prendre une douce revanche sur ses détracteurs - a cependant dû lui paraître irrésistible.
Sur le front de l’intégrité, le gouvernement a perdu depuis longtemps la bataille de l’opinion publique, mais il fait le pari que les électeurs craignent encore plus la violence et les perturbations. Bref, qu’entre la magouille et le bordel, la première paraîtra un moindre mal.
En faisant resurgir le spectre d’une victoire libérale qu’on avait crue impensable, la crise étudiante a eu pour effet de relancer le débat sur la nécessité d’un front commun des forces souverainistes, dont l’idée semblait définitivement enterrée.
La question est de savoir comment se rendre à l’automne sans qu’un drame se produise.