Jean-François Lisée doit faire ses devoirs
17 septembre 2017
2017-09-17 21:40
@ Monsieur Marius Morin
Vous avez bien raison de vous interroger. Mais il n’en demeure pas moins que le PQ continue à tourner autour du pot. Aucun parti ne peut faire l’indépendance sans se «connecter» avec la population et le public. Les bureaux de comté dorment au gaz. La «Proposition principale» du PQ est un tissu de bien des choses qui n’ont rien pour emballer la masse. C’est du déjà-vu. Tout ce que ce parti peut dire à la défense de l’indépendance consiste à proclamer le slogan : «SI on était indépendant…»
Les membres de ce parti sont incapables d’identifier le problème. La réponse est simple : elle réside in se dans la Constitution canadienne : le partage de pouvoirs et des revenus qui décrivent globalement les compétences d’Ottawa. Le vrai combat n’est pas DANS le régime mais SUR le régime. Le changement radical ne peut être autre chose que l’INDÉPENDANCE POLITIQUE (un État souverain) et l’INDÉPENDANCE NATIONALE (une capacité d’action face à nos partenaires interétatiques). Pour cela, la liberté collective de la nation est requise pour devenir une nation indépendante. Ce combat ou cette défense de l’indépendance sera difficile.
Blogue
L'Académie de l'indépendance du Québec
samedi 12 août 2017
Comment en finir avec nos incompréhensions nationales ?
Maurice Séguin nous permettrait de résoudre l’imbroglio.
Bruno Deshaies 2017-08-12
Note : Le journal Le Devoir n'a pas voulu donner suite à cette opinion. Il a tout fait pour l'ignorer avec des réponses aussi insignifiantes les unes que les autres. Vous pouvez le lire ICI.
Le Rond-point des sciences humaines
Vous pouvez consulter mon texte Treize leçons sur l'indépendance et l'interdépendance. Indépendance politique du Québec. Il a été impossible de trouver un éditeur qui aurait pu le publier sans condition. Vous pouvez lire cet essai ICI. ->] Le «Plan schématique» se trouve [ICI.
Jean François Lisée a fait ses devoirs et il a fait son lit. Souhaitons-lui bonne chance. Comme vous, je crois qu’il se dit, lui aussi : «Un jour le Québec sera séparé du Canada.» C’est une illusion. C’est réconfortant. Rien de plus. Tout au mieux, on pourrait le qualifier d’indépendantiste-optimiste.