Le Centre de prévention à la radicalisation – Une tromperie de deux millions de dollars
26 août 2017
Monsieur Philippe Palmondon
Bonne réflexion. Deux points à préciser:
1) J'ai fait partie d'un groupe de personnes qui voulaient écouter et offir un éventuel soutien au centre dirigé par M Deparice Okomba. Après 15 minutes d'échanges directs avec lui et trois de ses collaborateurs je me suis fait à l'idée qu'il n'y connaissait absolument rien à l'Islamisme et à ses succédanés... Il a peut être fait de belles études en criminologie, il a visité des pays ou l'Islamisme à sévi mais il est, ainsi que bien d'autres très loin de saisir la portée des ''idéologies meurtrières'' et leurs effets sur la cohésion des sociétés occidentales.
2) Vous parlez du ''communautarisme maghrébin menant à la violence'' : Là je vous dis que vous êtes à côté de la plaque et je ne citerai que deux arguments :
a) Le mythe du Grand Maghreb a certes été développé au lendemain des indépendances dans la foulée de l'avènement du Panarabisme et du Baâthisme (19ième siècle), il a duré le temps de vie de ses quelques leaders qui étaient presque tous des totalitaristes...
b) De nos jours, des groupes d'immigrants Français d'origine Algérienne et Marocaine n'ayant pas trouvé leur place dans les banlieues arrivent par vagues de France mais le Wahhabisme les a déjà hameçonner en France et, ici, en fait ses militants.
Heureusement que des Algériens et des Marocains venus de leurs pays d'origine tentent de réduire les dégâts. Malheureusement, le Maire de Montréal a facilité la création d'un quartier où se développe un nouveau communautarisme dont les effets culturels, sociaux et identitaires sont, en ce moment, à peine perceptible.
Bon, je m'arrête là parce que des segments de ce microcosme vous paraitront incompréhensibles.