Si le PQ est assuré de la victoire dans votre comté, votez donc Option nationale
3 septembre 2012
Je suis tout à fait d'accord, et d'ailleurs c'est déjà fait.
Bonne chance aux candidats d'ON!
Un DGE goupillon
Il y a 11 ans, sept mois et 21 jours que cette saloperie a brisé ma vie
Culture in Decline
Texte publié dans le cadre de la campagne électorale québécoise 2012
UNE de Vigile
UNE de Vigile
UNE de Vigile
UNE de Vigile
Pour le dossier criminel complet de la mafia libérale - JCC - Assez fou pour mettre le feu, pas assez fin pour l'éteindre...
3 septembre 2012
Je suis tout à fait d'accord, et d'ailleurs c'est déjà fait.
Bonne chance aux candidats d'ON!
3 septembre 2012
Je partage tout à fait votre appel pour la liberté. Bravo! En ce moment, l'information tirée sur internet est essentielle et le moteur de cette prise de conscience que vous manifestez.
À cet égard, Vigile en est un bon exemple. Il faut informer les gens et dénoncer les mensonges transmis par les médias de masse. C'est un véritable contrôle de la pensée qui est exercé sur les populations en ce moment. Moi, ON me rappelle ce temps de fraîcheur où le PQ et son but de réaliser la souveraineté nous réunissait tous sans condition, c'était avant le féminisme et la gauche ou la droite.
3 septembre 2012
Les sondages annonçant qu’il y aurait une vague caquiste dans la région de Québec étaient improbables. En quelques semaines seulement, la majorité libérale a fondu au soleil suite au revirement des radios de droite qui ont abandonné Jean Charest malgré les subventions dont celle de 200 millions pour le nouvel amphithéatre. Mais ce n’est pas la première fois que les électeurs de Québec ne suivent pas aveuglement comme des moutons les animateurs de radio de Québec dans leurs phantasmes matinaux; on ne sait pas encore remis de la vague orange de la dernière élection fédédrale.
François Legault peut continuer à rêver, il n’y aura pas de vague caquuiste à Québec; la présence de Jean Charest à côté du Maire Labeaume dans le dernier droit ramènera au bercail les libéraux qui ont été tenté par la mongolfière gonflée à l’hélium de François Legault et divisera le vote permettant au P.Q. d’arracher un ou deux sièges innespérés laissant les libéraux et les caquistes se diviser le reste du butin entre eux.
3 septembre 2012
Tout ce que je vois dans ce bras de fer est un combat de coq fédéraliste. Visiblement l'avenir de notre nation n'est pas dans vos priorités. Qu'est-ce que nous en avons à cirer de vos positions sur la laïcité ? Ne pourrait-on pas remettre à l'avant plan l'essentiel qui conditionne tout notre futur et se mettre d'accord pour y travailler ?
Si le PQ et QS avait le courage de mettre les intérêts du peuple au-dessus de ses intérêts de chapelle, nous pourrions changer le monde.
3 septembre 2012
La trahison du PQ envers sa mission fondamentale et d'une large partie des citoyens indépendantistes n'est pas moins éloquente. La pire des choses qui pourrait nuire à notre survie serait l'élection d'un gouvernement péquiste majoritaire. N'hésitant pas à coucher dans le lit du conseil de la confédération plutôt que de négocier d'égal à égal avec Ottawa, n'ayant pas le courage de prendre acte de la volonté de 15% des citoyens qui exigeraient un référendum sur l’accession du Québec à son indépendance dans le cadre d’un RIP, abdiquant devant l'indifférence du gouvernement Harper et même devant les empiétements de compétences, provoquera à coup sûr un découragement collectif et une perte d’estime de soi incommensurable et un sentiment d’impuissance encore pire que maintenant. Quelle tristesse que vous ne le voyez pas !
Je prédis que si le PQ devait former un gouvernement majoritaire au soir du 4 septembre, Harper enverrait paître votre madame-en-question avec tous les reculs dont nous sommes habitués.
3 septembre 2012
Et ceci, de façon globale!!!
http://www.vigile.net/Aux-souverainistes
C'est clair pour lui...
C'est limpide pour moi
Jean Lépine
3 septembre 2012
M. Cliche,
J'admire votre façon diplomatique de dire qu'en réalité les progressistes sont les otages d'un parti qui pratique l’ambiguïté, la culpabilité, la démagogie et la cachotterie. Pour ma part je n'ai pas l'humeur à ménager cette clique qui à réussi à noyauter le PQ et à exclure autant les indépendantistes que les souverainistes mous que les fédéralistes mous. Je n'ai pas votre grandeur d'âme pour pardonner à une clique qui a causer un tord si considérable à l'avenir de notre patrie.
Cependant, je peux vous prédire que si le PQ devait être dans l'opposition officielle ou former un gouvernement minoritaire le 4 septembre au soir, il n'hésitera pas un seul instant à qualifier QS et ON de bouc-émissaires pour ses déboires.
3 septembre 2012
Cher Claude,
[1] Ta disqualification de la démocratie participative est bien mince. Cela ressemble à une pétition de principe que d'affirmer arbitrairement que la démocratie participative ne fonctionne que dans des petites entités.
[2] En fait, c'est plutôt le contraire. L'élection est susceptible d'être plus démocratique dans les petits ensembles, comme les villages et les petites municipalités où les gens se connaissent souvent depuis l'enfance. Les gens connaissent vraiment les candidats pour qui ils votent et ces derniers ont plus de chances de représenter ainsi la volonté générale. Mais dans les grandes villes, connaissez-vous les candidats qui se présentent? Les avez-vous vraiment choisis ou vous-ont-ils été imposés par les partis politiques? Poser la question c'est y répondre.
[3] L'élection cependant ne résout pas le problème du conflit d'intérêts qui se pose inévitablement lorsqu'on doit élire quelqu'un qui, au départ, veut le pouvoir et prend les moyens pour l'obtenir. Il faut se méfier au départ des gens qui veulent gouverner à tout prix. Les petits boss des bécosses qui organisent les autres, dans la vie, il y en a plein. C'est surtout ces gens-là qu'il faut éviter, si on ne veut pas précisément "se faire organiser""
[4] Le tirage au sort, que tu n'as nullement mentionné, permet au contraire de choisir au départ des citoyens "ordinaires" qui ne veulent pas nécessairement gouverner et qui ne sont pas des professionnels de la politique, mais "des professionnels de la vie".
[5] Le meilleur exemple que l'on peut donner, c'est celui des jurés en matière criminelle. Ces gens-là sont choisis au hasard et nommés après une procédure de tamisage pour effectuer un travail à court terme, c'est-à-dire rendre un verdict après étude de la preuve et des règles de droit qui s'appliquent. Ce ne sont pas des professionels de la justice, mais des professionnels de la vie. Et ça marche. Très bien. Le meilleur exemple, c'est la condamnation du juge Delisle de Québec récemment pour le meurtre de son épouse. Croyez-vous qu'un juge professionnel aurait fait la même chose? Pas sûr.
[6] Or, ce qui est vrai pour les jurés en matière criminelle, peut être aussi vrai pour la gestion publique. à la condition que le mandat soit court et non renouvelable, comme dans le cas des jurés.
[7] Cela permettrait à des citoyens ordinaires qui souvent ne veulent pas gouverner - et c'est tant mieux - de se voir offrir l'opportunité au moins une fois dans leur vie, de participer aux décisions publiques qui concernent l'ensemble des citoyens. Ce sont ces gens-là, les "non intéressés" dans le sens qu'ils n'ont pas d'intérêts personnels à défendre, qui méritent d'être choisis pour gouverner par des mandats courts et non renouvelables, si évidemment ils acceptent après avoir été tirés au sort. C'est cela le peuple au pouvoir. C'est cela la vraie "démocratia", le pouvoir du peuple par le peuple et non pas uniquement le pouvoir de choisir ses maîtres - qui les trahissent inévitablement - à tous les 4-5 ans..
[8] Je verrais très bien ainsi au Québec une Chambre citoyenne formé de citoyens tirés au sort pour des mandats courts et non renouvelables, pour faire contrepoids à la Chambre des élus, le tout formant l'Assemblée nationale. Ce serait en quelque sort un "Conseil législatif" (aboli en 1968) moderne à composition non pas aristocratique comme un Sénat, mais à composition citoyenne.
[9] Le gros problème avec les intellectuels qui réfléchissent sur la "démocratie" c'est qu'ils prennent pour acquis que la démocratie c'est l'élection et que l'élection c'est la démocratie, confondant ainsi la démocratie avec le système politique de gouvernement représentatif dans lequel nous vivons et qui ressemble plus à une oligarchie et à une ploutocratie qu'à une véritable démocratie au service des pauvres et non pas des riches.
[10] Ces gens-là posent comme hypothèse qu'il n'y a pas d'autre chose que l'élection pour assurer la démocratie alors que c'est complètement faux.
[12] Il y a maintenant comme sujet de réflexions, divers mécanismes de démocratie participative, le tirage au sort et les référendums d'initiative populaire qui peuvent être législatifs, abrogatoires, révocatoires ou constitutionnels.
[13] Quand on s'enferme dans le dogme de l'élection et qu'on cherche uniquement diverses façon de l'améliorer, comme tu le fais, cher Claude, on reste toujours dans le dogme et on n'en sort pas. L'élection serait-elle devenue la seconde Église catholique? "Hors de l'élection, point de démocratie"? Faux et archi-faux. Bien au contraire. C'est élection qui est la cause première de toute cette farce macabre qu'on nous impose et tout ce cirque affligeant de l'Assemblée nationale qui n'en finit plus de nous écoeurer par sa bêtise et sa stupidité partisane.
[14] Beaucoup de ces intellectuels refusent de s'aventurer sur un terrain qui leur fait peur et les font sortir de leur zone de confort. Ils mettent alors des cataplasmes sur une jambe de bois.
[15] Moi je n'ai pas peur de remettre en cause l'élection et de la dénoncer et j'explique pourquoi. Le peuple, lui le sait instinctivement, en développant du cynisme et de l'indifférence envers la "politique", les politiciens professionnels et les prétendus "représentants du peuple" qui finissent inévitablement, à cause des structures dans lesquelles ils gravissent, de défendre leurs intérêts personnels au lieu du bien commun.
[16] L'argument voulant que "tout n'est pas parfait" est une généralité qui ne veut rien dire. Cela sert tout simplement à maintenir le statu quo.
Pierre Cloutier
3 septembre 2012
M. Le Hir en tout respect de votre opinion je persiste à croire que le PQ a renoncé à l'indépendance du Québec depuis 1996, depuis le règne de Ubu Bouchard.
Avez-vous lu la chronique de Michel David dans le journal Le Devoir de ce samedi?
http://www.ledevoir.com/politique/elections-2012/358300/la-bebelle
Quelle réflexion vous inspire-t-elle ? Voici le commentaire que j’y ai fait:
"Depuis 1996, suite à la démission de Jacques Parizeau comme Premier ministre du Québec, j’ai sans cesse pourfendu le PQ sur le renoncement par Lucien Bouchard à une poursuite de la lutte pour l’indépendance du Québec.
Il demeure inadmissible que durant les 15 dernières années il n’y ait pas eu possibilité dans nos médias de masse de lire et entendre plus d’écrits, entrevues, exposés et analyses ayant trait à cette incroyable et incompréhensible volte-face insensée du seul parti voué entièrement jusqu’à 1995 au pays du Québec, projet porté à bout de bras pendant plus de trente ans par les René Lévesque, Jacques Parizeau et autres grands Québecois ayant récolté l’aval d’une majorité absolue de Québécois arrachée illégalement par le clan du Non lors du dernier référendum par un tout petit demi point de poucentage."
Je crains fortement que le PQ soit le fossoyeur de l'indépendance du Québec et se fasse adhérant à la Constitution du Rocanada de 1982 en retour d'un résidu de pouvoirs coloniaux-provinciaux.
J'ose espérer que les résultats du scrutin donnent la balance du pouvoir au seul élu Jean-Martin Aussant d'Option nationale: PQ 60 + QS 2 + ON 1 = 63 et des résidus à la visée colonialiste-provincialiste certaine de la CAQ 36 et du PLQ 26.
Cordialement, JPG
3 septembre 2012
José Fontaine, je vous salue.
J’ai apprécié votre analyse, bien que j’aie quelques réserves sur les assises de votre argumentation.
Il est vrai que la minorité anglophone constitue environ 20 % de la population de Montréal, où elle est concentrée au Québec. J’ai par contre de la difficulté à la concevoir comme l’alter-ego des franco-bruxellois appartenant à la communauté franco-belge (plus de 80 % à Bruxelles). Pour ce faire, il faudrait concevoir la minorité anglo-montréalaise comme l’avant-bras du Canada au Québec. Ce qui change la perspective. Sous cet angle, cette minorité ne se définit pas en niant au Canada anglais le pays qu’il constitue, voire la nation qu’il valorise. Au contraire, cette minorité au Québec partage l’idée de ce pays et de cette nation, car, historiquement, elle y a fortement contribué.
Cela étant, il est vrai, comme vous le dites, que cette minorité anglophone existe par la négation de la nation ethnoculturelle canadienne-française. Par contre, il existe à Montréal, mais aussi au Québec, des francophones, probablement à la hauteur de 20-30 %, qui s’affichent d'abord canadiens en rejetant tout projet d’indépendance pour la nation politique québécoise. Leur existence, comme francophones, s’inscrit, je pense, dans la même logique que la minorité franco-belge de Bruxelles qui contrôle de nombreuses institutions culturelles. Et, comme les franco-bruxellois qui rejettent toute idée de nation politique pour la Wallonie, ces francophones du Québec banalisent toute conception civique du Québec. Ils conçoivent le civique au Canada, car, au Québec, ils ne peuvent survivre comme Canadiens qu'en faisant la promotion d'une nation ethno-culturelle qui leur sert de tremplin.
Cela étant, que la minorité anglophone du Québec s’exclut du projet d’indépendance des ethno-nationalistes, cela va de soi. Qu’elle fasse la promotion du projet canadien, cela va aussi de soi. Comme va de soi qu’elle vise à promouvoir ses intérêts. Elle le fait en attaquant le projet ethno-nationaliste d’indépendance non pas parce qu’elle en tire avantage, plutôt parce qu’elle voit en lui son rejet du Québec. Il y a là une différence majeure entre les la majorité franco-bruxelloise et la minorité anglo-montréalaise. Dans le premier cas, les franco-bruxellois ne peuvent s’affirmer qu’en niant tout projet sécessionniste wallon tandis que les anglo-montréalais y arrivent au Québec non pas en contrant tout projet d’indépendance mais plutôt en se protégeant d’un projet d’indépendance à saveur fortement identitaire.
Cela dit, l’idée d’un forum pour approfondir ces points m’apparaît heureuse, ne serait-ce que pour mieux éclairer les divergences et cibler les différences entre les conceptions ethno-nationales et civiques de la nation.
Salutations amicales,
Claude Bariteau
3 septembre 2012
Votre intervention M. Thompson est, en fait une évidence. Même si tout le monde devrait savoir depuis longtemps que La Presse est u organe de désinformation, de propagande financé par Paul Desmarais pour protéger ces acquis présents et futurs, il semble que certaines personnes ne voient pas cette connivence entre la nouvelle et la portion éditoriale C’est tellement gros qu’il semble que cela passe inaperçu aux yeux de certains. M. Savoie ne comprend pas ce qui vous motive….! Il me semble pourtant que c’est évident. Comment ne peut-on pas se scandaliser de se faire publier de la désinformation, du mensonge par cette feuille autrefois prestigieuse qu’est La Presse par un larbin qui a mis sa plume au service de son maître, reniant l’exactitude de la nouvelle, donc, trompant le public. Il y a vraiment de quoi protester, ce que vous avez bien fait M. Thompson. Merci d’avoir écrit ce que nous pensons tous…ou presque.
Ivan Parent
3 septembre 2012
1. Ce texte vient seulement renforcer les idées développées dans un texte (Refonder la démocratie au Québec) paru dans Le Devoir du 14 juillet 2012 où je montre que le peuple québécois n’a jamais choisi le système électoral dans lequel il s’exprime. Je soutiens aussi qu’une façon, peut-être la seule, de modifier ce système peut venir d’un engagement des partis politiques à ne promulguer des lois seulement lorsque celles-ci ont l’appui d’une majorité de députés détenant un support majoritaire des électeurs et électrices.
2. Je reviens sur ce dernier point dans le présent texte parce que, le 5 septembre, nous nous retrouverons au Québec possiblement avec un gouvernement majoritaire qui n’aura guère plus de 35 % du support des électeurs-électrices, voire un gouvernement minoritaire dont l’existence sera de courte durée parce que le pouvoir exécutif sera minoritaire.
3. Si j’y reviens, c’est qu’il m’apparaît incontournable que nous nous penchions sur ces anomalies et que nous développions une approche qui mise sur la collaboration et le débat constructif plutôt que sur le conflit et l’alternance dont le principal défaut est d’octroyer le pouvoir au parti qui réussit à faire élire une majorité de députés.
4. Il y a d’autres façons de procéder dans les démocraties représentatives : l’élection à deux tours comme en France et le système proportionnel mixte qui comprend de nombreuses variantes. Ces deux systèmes peuvent, de surcroît, favoriser la délibération à l’aide d’institutions appropriées.
5. La démocratie participative à laquelle fait écho Pierre Cloutier n’est possible qu’au sein de petite entité, ce qu’a mis en relief Pierre Rosanvallon. Dans des entités plus grandes, elle est de l’ordre de l’utopie, ce qui est, je crois, aussi l’avis de Manin dans son livre publié en 1997.
6. Pour ces deux auteurs et bien d’autres, nous sommes contraints à vivre la démocratie sur le mode de la représentation en bonifiant la délibération. Il en découle que nous devons chercher le système et ses compléments qui assurent le plus la prise en compte du peuple et fasse que le gouvernement agisse pour le peuple.
7. Dans ce cadre, il n’y a pas de système parfait ou idéal. S’il y en avait un, il serait sûrement privilégié. Ce n’est pas le cas. Tous les systèmes comportent des limites et véhiculent des biais. Sous cet angle, il importe plutôt de chercher le système qui minimise les défauts et assure une gouvernance équitable et faire en sorte que le peuple l’adopte à l’occasion d’un référendum, comme ce fut le cas en Nouvelle-Zélande. En quelque sorte, il nous revient d’inventer un système qui corresponde aux valeurs que nous partageons, comme ce fut le cas dans les pays qui se sont dotés d’un système électoral autre que le système uninominal à un tour.
8. Cela étant, il faut se rappeler que l’exercice du pouvoir est le fait d’un parlement qui légifère et gouverne. Séparer ces deux attributs est fondamental. À titre de suggestion pour alimenter le débat, je pense que l’exécutif devrait relever d’un président élu au suffrage universel qui s’entoure de hauts-fonctionnaires pour exécuter les lois adoptées par les parlementaires, un peu comme aux États-Unis, mais possiblement en deux tours, comme en France. Quant au pouvoir législatif, il pourrait être le fruit d’un système proportionnel mixte selon le modèle néo-zélandais ou tout autre modèle analogue. Je signale ce modèle parce qu’il valorise la démocratie délibérative pour assurer que les décisions des parlementaires se prennent après débats des différents points de vue et l’établissement d’un accord majoritaire sur le fond.
9. Autre point, dans le système électoral que nous utilisons, dès qu’il y a plus de deux partis, il y a des problèmes de représentation. Ce sont ces problèmes qu’il importe de corriger si on veut que la joute politique demeure entre les mains du peuple. Ce constat est partagé par une majorité d’analystes des systèmes politiques.
10. Soit dit en passant, le peuple, en régime démocratique, n’est pas une nation ethnoculturelle mais un ensemble de citoyens et de citoyennes qui s’expriment comme des sujets et des acteurs parce qu’ils forment une nation politique. Sous cet angle, il n’y a pas de « Vrais Québécois » comme les « Vrais finnois » membres du parti Perussuomalaiset. Il y a des Québécois et des Québécoises qui expriment leurs choix politiques en votant et en débattant. La nation politique québécoise existe. Mais elle n’arrive pas à se définir comme telle dans le système électoral actuel, ce que deux commentateurs ont signalé. Dans un système proportionnel, elle serait mieux à même de le faire.
11. Dernier point, ma proposition a pour but d’identifier un moyen pour rendre le pouvoir plus près du peuple en transformant les parlementaires en mandataires, le temps d’adopter un autre système. Il reste à le concevoir, ce qui implique fondamentalement de débattre de cette question, d’en délibérer et d’inciter les partis politiques à s’y investir. Pourquoi ? Parce qu’il y aura toujours un déficit démocratique avec un gouvernement qui exécute et légifère sur la base d’un support électoral de 35 %, voire inférieur à 50 %.
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