La pression en vue d'une alliance entre les forces souverainistes va grandissant
15 juin 2012
Je conviendrai avec un des derniers intervenants qu'il y au sein de Québec solidaire (tout comme au sein du PQ du reste) des gens qui ne veulent toujours rien savoir d'une alliance.
Je pourrais paraphraser Daniel Breton, qui est lui-même candidat du PQ, que "la mauvaise foi est des deux bords". Je pourrais aussi ajouter qu'au lieu de vouloir blâmer dans son entiereté un parti, ou l'autre (et par ricochet tous ses militants et ses militantes) qu'il serait plus juste (et aussi plus utile) de mieux cibler ses critiques.
Objectivement, j'oserais aussi dire que c'est bien plus ceux et celles qui, indépendamment de leurs affiliations politiques, s'objectent toujours à une alliance, qui font le jeu des libéraux, car, et en définitive, c'est d'abord notre désunion qui nous affaiblira.
Un dernier mot: on pourra répéter à l'infini qu'il existerait au sein de Québec solidaire des gens qui ne seraient pas vraiment convaincu de la cause souverainiste, sauf que j'aimerai du même coup rappeler à ceux là-mêmes qui disent cela, qu'il y a au moins 3 des anciens chefs du PQ qui, de leur bord, ont depuis un certain temps déjà retourné leur veste. C'est quand même pas rien. Je pense ici de Pierre Marc Johnson (l'aurait-on déjà oublié), Lucien Bouchard, sans oublier aussi André Boisclair.
À cette liste, on pourrait aussi ajouter les noms des non moins célèbres Francois Legault, Joseph Facal, et j'en passe. Alors, faudrait-il aussi en conclure que le PQ n'est pas plus souverainiste. Tant qu'à y être, on pourrait aussi tous et toutes se dire qu'il n'y a plus rien ... Non, mais... Tout cela ne mène finalement à pas grand chose. Alors pourquoi ne pas s'en tenir à l'essentiel ? Le plus important. Je crois sincèrement que cela serait pas mal plus productif. Et le plus important, c'est l'unité. Aucun peuple ne deviendra indépendant s'il n'est pas au départ prêt à faire l'unité.