Aussi, j'essaie de me mettre dans la situation inverse, et je crois que je serais très heureux que quatre partis fédéralistes s'entre-déchirent alors qu'un seul parti, peu importe ses idées secondaires, ramasserait tous les votes souverainistes.

Il ne faut pas oublier que le PLQ a une base d'électeurs assez solide. Je connais personnellement plusieurs personnes (surtout anglophones) qui vont toujours voter pour eux, peu importe ce qu'ils font. On ne peut pas en dire autant pour nos partis.

On est dans un sérieux "quitte ou double".

C'est parce qu'une telle société défait les solidarités sociales et de cette façon les élites peuvent plus facilement imposer leur volonté sur la dite société.

Cher Monsieur,

Je voulais vous remercier pour vos bons mots à propos de Recours aux sources.

Jeudi prochain, le 7 juin, la Ligue d'Action nationale me remettra le prix Richard-Arès pour cet ouvrage (SSJM de Montréal, 17 heures). Peut-être aurais-je le plaisir de vous y serrer la main ?

Cordialement,

Éric Bédard

Toutes nos félicitations M. Bédard!

Réjean Labrie

Cher Monsieur,

Je voulais vous remercier pour vos bons mots à propos de Recours aux sources.

Jeudi prochain, le 7 juin, la Ligue d'Action nationale me remettra le prix Richard-Arès pour cet ouvrage (SSJM de Montréal, 17 heures). Peut-être aurais-je le plaisir de vous y serrer la main ?

Cordialement,

Éric Bédard

A Dessinne-moi un dimanche ce matin, Franco Nuevo s'est entretenu avec Gilbert Rozon au sujet du conflit étudiant qui pertube l'économie montréalaise. Il y est allé de deux affirmations issues des deux seules neurones qui se touchent dans sa cervelle de moineau:
" Raymond Bachand est l'un des meilleurs Ministres des finances comparable à Jacques Parizeau"
" J'approuve la loi 78; avez-vous remarqué qu'il n'y a plus de violence devant les collèges et dans la rue?"
Sont fermées les collèges, l'école est finie joualvert et l'anti-émeute s'est calmée le pompon à cause des nombreuses plaintes pour brutalité policière.

L'autre oiseau de malheur dans le Journal de Mourial, Richard Martineau (L'âge des extrêmes) part sous les chapeaux de roue avec les histoires de démembreur et de mangeurs de chair drogués pour bifurquer sur les rebelles, casseurs, anarchistes et têtes brûlées qui enflamment notre imaginaire...

Je peux pas croire que Pierre-Karl Péladeau approuve un tel dérapage démagogique juste pourrir...

Cher François Lachapelle,
merci pour le gentil message et la description qui est totalement synchronisée avec ce que je pense de la situation.
Oui, cette situation devant laquelle nous sommes n'est pas qu'un conflit ÉTUDIANT, le conflit étudiant n'en a été que le révélateur, comme me disait hier Monsieur Le Hir lors de la manififestation sous la pluie !

Il s'agit ici des populations (d'ici et d'ailleurs) qui se lèvent et disent, NON, ça ne peut pas continuer comme ça !
Comme si la goutte, la fameuse goutte qui fait déborder le vase avait bel et bien été versée !

Nous sommes devant des dinosaures de l'état, des crapules du domaine public, qui non seulement vantent, mais tentent de pousser à son extrémité le NÉO-LIBÉRALISME.
Le néolibéralisme avec tout ce qu'il peut vouloir dire de misère humaine, de domination de l'homme par l'homme, de manipulation de l'information, d'abus de pouvoir, d'antidémocratie, de violence de toutes les sortes, de brutalité policière, de totalitarisme, de destruction de l'environnement, de démantèlement des acquis sociaux et d'anéantissement des cultures propres à chaque pays.

Ici chez nous ça se résume à l'assimilation des francophones, à la mort du Québec français, à l'anglicisation lente mais certaine, tous dans l'anglo-sphère, à l'utilisation coûte que coûte, de la population de travailleurs et à la marchandisation des cerveaux, tout cela au service des méga-entreprises, méga-consortium qui ne se résument qu'à quelques CONSEILS D'ADMINISTRATIONS, et quelques investisseurs, à la prise en charge des destinées du pays par le privé, au vol des matières premières et des ressources naturelles par un petit groupe de voleurs internationaux et par ses quelques représentants locaux qu'on connait bien et qui sont déjà PARTOUT, a sucer la moelle de l'os jusqu'à la fin !

Nous sommes devant deux façons de voir le monde. Une façon où nous sommes comme l'était le peuple avant la Révolution Française, comme des esclaves au service de quelques familles recréant la monarchie moderne, les maîtres de l'oligarchie et de l'autre côté la réalité dont nous rêvons, dont rêvent les étudiants en grève, réalité ou la solidarité et l'équité voudraient encore dire quelque chose.
Un véritable humanisme.... Pas un carnage sans fin !

L'autre jour en marchant lors d'une manifestation je me disais, FINALEMENT, sans jouer au psy ou au philosophe à deux cents, que finalement de façon simpliste, il n'y a que deux sortes de personnes et cette crise actuelle nous le fait bien voir. Deux sortes de monde bien définies, où d'un côté il y a ceux qui donneraient leur chemise pour aider les autres, pour sauver un autre humain, pour ramasser un blessé ou un miséreux, pour faire en sorte que tout le monde mange à sa faim et possède un toît et de l'autre côté, ceux qui feraient n'importe quoi pour vous voler votre chemise.

«Stupid and simple» ! Mais ça donne le ton !

Nous passons à vrai dire lentement d'une situation de révolte à une situation de révolution. Et le peuple dans la rue contre un état corrompu, contre un système inégalitaire, injuste, contre une utilisation malsaine et criminel de l'environnement, contre le vol pure et simple de notre pays, contre l'anéantissement de notre culture, c'est ça une révolution.
Révolution, comme dans changement radical !

Il faut changer les personnes en place, c'est certain, mais il faut changer le système. Pour ce faire, il faut faire l'indépendance du Québec le plus vite possible. Ensuite faire le GRAND MÉNAGE, ouvrir des enquêtes en retournant chaque pierre pour trouver les magouilles et les magouilleurs, changer le système de représentation qui ne fonctionne pas. N'oublions pas que nous avons un Charest au pouvoir et qui en abuse largement alors que seulement 24 % de la population a voté pour son parti ! Et il nous dit que c'est ça la démocratie ! Alors attendez cinq ans avant de revoter...
HUM !!! PAS CERTAIN !

Vive le changement, car rien n'est pire que la stagnation ! La stagnation c'est l'absence de progrès ! Et ça, on en a tous plein le cul!!!!!
Vive la révolution.

Clode Hamelin

Parlant d'Haiti, un autre reportage dans La Presse ce matin sur la catastrophe qu'est ce pays qui n'a jamais levé en 200 ans d'indépendance. La plupart des pays ont réussi leur indépendance. Haiti fait parti des tristes exceptions.

http://www.lapresse.ca/international/amerique-latine/201206/02/01-4531205-haiti-lorphelinat-de-la-discorde.php

C'est un bravo empreint de tristesse comme l'enfant qui a de la peine parce qu'il ne se sent pas compris.

Au niveau du peuple du Québec, cette peine émerge de l'incompétence de John James Charest à régler le dossier de la hausse des frais de scolarité. Tout ce qu'il a à dire, c'est "rester calme". Monsieur le Premier Ministre, vous êtes une décennie en retard. Vous êtes aux affaires comme PM depuis 2003 et vous appliquez une politique de pays brûlé. Vous êtes une honte et vous êtes dangereux parce que inconscient de vos responsabilités.

Ou trop orgueilleux pour reculer comme en déclarant un moratoire de la hausse des droits de scolarité et en annulant la scélérate loi 78. La population doit être informée et consultée.

Il faudrait surtout expliquer via les journaux, vos prétentions, à savoir que les universités sont sous-financées avec les chiffres des 5 dernières années pour les CEGEPS et les Universités. Il y a un débat de société important qui n'a pas été fait, qui est commencé dans la rue grâce à la grève des étudiants qui dérange.

L'excellent livre UNIVERSITÉ INC. ed Lux, 2011 par les auteurs Éric MARTIN et Maxime OUELLET nous explique que le financement des universités et un complexe mécano comptable avec six (6) fonds de financement.

Question simple: les millions $ générés par la hausse des frais de scolarité iront-ils pour améliorer la qualité de l'ENSEIGNEMENT à 100% ? Ces millions, je crois 350 M$ de plus par année ne seront-ils pas vampirisés par les administrateurs et par les programmes de RECHERCHE financés par les entreprises PRIVÉES qui s'accaparent à vils prix les brevets issus de la RECHERCHE universitaire, le tout au détriment et par détournement de ces argents qui devraient aller à 100% pour l'ENSEIGNEMENT ?

Le conflit étudiant actuel au Québec est important parce qu'il prophétise une crise de société "globale". Un petit nombre jouit de privilèges immenses en spoliant le bien public au profit des intérêts privés et Jean Charest le premier a donné l'exemple des privilèges en cachant aux Québécois un salaire discrétionnaire supplémentaire de 75 000$ payé par des amis.

Comme l'écrit Richard Le Hir, que le loup veuille entrer dans la bergerie, cela est naturel. Mais, qu'on lui ouvre la porte de la bergerie, cela est criminel.

J'ai abordé rapidement le dossier des étudiants du Québec. Il y a des centaines d'autres dossiers où on pratique le gaspillage sur une haute échelle (ex: Hydro-Québec) et pour plusieurs années (les PPP avec des contrats de 25 ans). Il est temps de faire le ménage des écuries en "broquant " dehors le conseil des ministres actuels, tous imbus de l'idéologie néo-libérale.

François A. Lachapelle, Montréal Qc

J'ai une question. Qu'arrivera t'il quand les élections auront eu lieu si le PLQ est linché ?

Est-ce que la Commission Charbonneau fera un meilleur travail ou bien cela ne changera rien ?

Merci à l'avance,
Léger,J

Si ce n'était pas si enrageant ce serait risible d'entendre les sempiternels mots du Premier ministre, toujours les mêmes mots vides, une ritournelle ennuyeuse et creuse au possible qui a perdu tout sens. Quel soulagement d'entendre les mots frais, vigoureux des jeunes combattants. Oui, ils sont des combattants et à les entendre, la langue française est honorée. Je suis surprise de constater qu'ils sont peu nombreux chez les plus âgés, les "politiciens", à s'exprimer aussi facilement. Je me trompe peut-être mais je ne retrouve un bon et beau langage comme celui-là que chez les têtes blanches de près de quatre vingts ans (et plus) ! Quelle génération a été sabordée?(Rires)

Dans la vingtaine et ça nous en bouche un coin!
Voilà pourquoi il y a de la haine, de la jalousie, de la frustration. Charest a montré du mépris. Ensuite, a essayé de se reprendre en répétant comme un perroquet les mots soufflés par son Maître...Il courtise les "vieux" bornés et frustrés qui haïssent les jeunes.Qui ne comprennent rien de rien aux discours social et à tout ce qui est sur le bord d'être perdu dans notre société.
Maintenant,j'ai espoir que les jeunes iront voter.