Merci beaucoup monsieur Hamelin, et particulièrement pour « le bateau frêle comme un papillon de mai ».

En fait rien de nouveau en matière de fonctionnement policier. Je veux parler des provocations. Elles sont de deux sortes : soit directement l'oeuvre de policiers déguisés en manifestants ou de pauvres bougres manipulés par les policiers, soit d'élements non contrôlés par la police ou les manifestants (s'entend qui viennent sur d'autres bases que les revendications du moment portées par la manifestation)mais qui, par leur attitude parasitaire permette et justifie l'intervention musclée de la police. Objectivement, l'une et l'autre ont pour but de discréditer le mouvement et donc les revendications qu'il porte en introduisant la violence là où il devrait y avoir écoute et négociation. Une manière pour les décideurs de se défaire d'un problème : mais ça marche ou ça ne marche pas, tout dépend. Tout dépend en fait des mnifestants s'ils acceptent ou non de se soumettre à la pression des provocations. Nous sommes bien d'accord, il y a provocation lorsque l'ensemble des manifestants n'a pas accepté de porter ou de cautionner la violence en toute conscience politique, en connaissance de cause. Car nous pouvons très bien voir des manifestants qui acceptent et portent la violence face à la violence sociale d'un gouvernement appliquée par sa police(voir en Grèce par exemple). Pour reprendre donc le contrôle des manifestations, il faut isoler et, au besoin, mettre hors état de nuire les provocateurs quelqu'ils soient, parfois même en usant de violence. S'il s'agit de policiers déguisés ou d'agents manipulés il faudra les prendre et les exposer à la presse. S'il s'agit d'élements non contrôlés, il faudra leur proposer soit de rejoindre les rangs de la manifestations en acceptant le contrôle de celle-ci sur leurs actes soit, de les pousser loin de la manifestation. Mais pour faire tout cela il faut un service d'ordre des manifestants. C'est à dire des personnes qui seront désignées, qui seront chargées de défendre la manifestation et de faire front contre toute attaque afin de la contenir, pour éviter la débandade. C'est un poste de confiance et pas uniquement de gros bras.

Madame Bougie de la SRC a échappé, hier après-midi, ceci :

Il y a aussi les agents provocateurs de la police qu'on ne doit pas oubliés.

C'est scandaleux d'avoir un ex-premier ministre
qui a aussi peu de respect pour le peuple.C'est un traite
à la nation.

Ce qui se passe, c'est que les écarts entre riches et pauvres se sont tellement creusés depuis les trente dernières années au Québec que ces écarts ressemblent maintenant à ce qui existe dans le tiers-monde.

Bravo,
Je viens de faire de Virgile ma page d'accueil. Ce petit article attire mon attention, car je me questionne aussi quant au rôle de ces zélites. Je suis heureux de voir ainsi critiquer le rôle de ces prétendus experts à un moment aussi critique dans cette mascarade. Quelle honte!
La question sous=jacente: quel est leur gain? Cherchez ailleurs. La paie les attend quelque part.

Les syndicats n'ont pas seulement manqué le bateau... ils ont participé à son torpillage, de mèche avec le gouvernement pour FORCER l'acceptation d'une offre qui consacre la PRIVATISATION FORCÉE de l'éducation nationale des Québécois,es, en échange de quoi donc !? La suspension des tentatives pour FORCER la PRIVATISATION de la santé, de l'eau, des rivières, de notre sous-sol national, de nos ressources naturelles ?

Ceux qui disent que chacun doit faire sa part. Donc les étudiants doivent faire leur part. Le problème c'est que tous font leur part sauf les amis du pouvoir qui eux ont des contrats du gouvernement et profitent des bons tuyaux alors que le reste de la société doit travailler à bas salaire.

Très bien dit!!!... Félicitations pour votre message car il exprime toute ma pensée!!!... Merci!!!...

Il serais temps que nos anciens guerriers " syndicats " devenus des larves vampirisées du " bon gros bon sang " relise et médite le "Vaisseau D'Or " d'Émile Nelligan ils y trouverons la prophétie de leur avenir

Pour ceux et celles qui n’ont pas encore compris le litige, le prochain référendum sur la souveraineté est déjà enclenché.
Les forces du mal pour le NON sont à l’oeuvre, le récent conflit étudiant a servi de tremplin à ce qui va suivre dans les prochains mois.
Voyez-vous mêmes les titres de Richard Martineau sur son blogue pour vous en convaincre:
Le mors aux dents
Les brutes
Belle jeunesse…
Un climat de terreur