Morin, Bachand, Facal, Legault et autres vire capots
8 avril 2012
Monsieur Parent,
Dans un commentaire à un article de M. Réjean Labrie en date du 21 décembre 2010 Montréal, futur bidonville ? Mais c’est déjà commencé...
vous écriviez ceci :
«Personnellement j’habite Terrebonne, et, dans la mesure du possible, je fais mes courses localement. Montréal est devenu une ville où le stationnement est devenu irritant et coûteux. Si je vais à Montréal malgré tout, j’irai dans un endroit où je peux disposer d’un stationnement privé ou carrément dans un centre commercial. Si je veux aller à Montréal par transport en commun, cela me coûte le double en plus d’un temps fou d’attentes. Pour tout l’or du monde je ne retournerais pas à Montréal.»
je commentais ainsi :
«La perception misérabiliste que vous avez de Montréal, vue de l’extérieur, et celle de certains commentateurs, donne l’impression que le reste du Québec se désole de ne plus pouvoir se retrouver à Montréal pour profiter de tout ce qu’elle offre, comme autrefois, sans avoir à lever le p’tit doigt et sans avoir à contribuer au succès de cette ville, que nous Montréalais aimons envers et contre tout.»
Que ce soit à Paris, Londres, Toronto, Barcelone, New-York ou, n’importe quelle grande ville, il ne nous vient jamais à l’idée de bougonner contre les transports en commun, c’est LA FAÇON, de voir, de circuler, d’apprécier la ville. C’est aussi la manière la moins couteuse. Si les automobilistes n’avaient la détestable manie de vouloir stationner leur «char» à moins de 3 mètres du lieu où ils s’arrêtent pour se divertir, se cultiver, se sustenter, magasiner et tutti quanti, ils marcheraient dans les villes, libres de la dictature du «char»
Encore le 3 avril, vous écriviez :
«M. Richard Le Hir a d’ailleurs écrit un livre sur les écraseurs de peuples : ‘’Desmarais, la dépossession tranquille’’ éditions Michel Brûlé. Je n’ai malheureusement pas eu la possibilité d’assister à son lancement hier. Ce lancement a eu lieu à la Société St-Jean-Baptiste à 82 ouest rue Sherbrooke à 17h00. J’en connais plusieurs qui n’ont pu y assister car, à cet endroit, à 17h00, sur la rue Sherbrooke, en pleine circulation de pointe, le stationnement était introuvable. Dommage !»
Vous êtes à Montréal Monsieur, pas à Terrebonne. Tout est mis en œuvre ici pour que les visiteurs y accèdent. Transport en commun, bus métro, Communauto, Bixi. Je n’entend jamais que certains banlieusards ronchons se plaindre de l’accès à Montréal. Étant voyageuse de par le monde, les étrangers qui y viennent n’ont que de bons mots pour cette ville qui nous ravit quand on se donne la peine d’y voir autre chose qu’une rue où on ne peut stationner.