Comme me le faisait alors remarquer un commentateur, c'est là un des plus grands tabous de l'heure au Québec. Flagrante et criante. l'injustice n'en est pas moins entourée de silence. Jusqu'ici, seuls la SSJBM, l'Action nationale et l'Aut'Journal ont osé en parler, plus quelques individus isolés. Peut-être aussi le RRQ, ça, il faudrait vérifier.

C'est plus que troublant. Le silence quasi général autour de cette gravissime injustice peut-il avoir une autre explication que la peur d'en parler ? J'en doute. Or, cette peur est-elle justifiée ou démesurée ? Si elle justifiée, alors qu'est-ce qui la justifie ? De possibles sanctions économiques de la communauté internationale ? Une éventuelle attaque des G.I. ? Une pluie de bombes nucléaires ?

Rappelons qu'il s'agit seulement de fonder le financement public des institutions anglophones sur le poids démographique des anglophones eux-mêmes. Si ceux-ci forment 8% de la population du Québec, leurs institutions ne doivent recevoir qu'environ 8% des fonds publics. En recevraient-ils 10% que je ne hurlerais probablement pas, encore que... Mais plus de 25%, cela n'a absolument aucun sens ! C'est du pur délire ! Comme vous le signalez, au surfinancement des universités anglaises correspond en très grande partie le sous-financement des nôtres. C'est donc rien de moins que notre avenir même comme peuple que cette injustice compromet dangereusement, notre avenir à court, moyen et long terme.

Et de beaux esprits vont encore nous dire que le mot «colonialisme» n'est pas approprié pour décrire notre situation historique et politique...

Luc Potvin
Verdun

Suzanne Caron
Médecin
St-Vallier de Bellechasse

je veux ajouter mon nom à ce collectif : Michel Dion, informaticien, militant et blogueur politique, Sagard.

Avec qui aimeriez-vous mieux négocier les modalités de la séparation ? Steven Harper ou Thomas Mulcair ?

Disponible à la coop UQAM, Sc sociales et sur internet au site de la coop UQAM
Bien votre

disponible à la coop UQÀM Sc de la gestion

Réal Croteau, à la retraite au plan professionnel mais citoyen toujours actif

Vous constaterez que le Canada a toujours fait partie d'un empire et n'a donc jamais été vraiment libre de ce qu'il peut faire comme pays.

Avant de faire partie de l'empire que l'on peut appeler "américano-sioniste" comme beaucoup le font, le Canada faisait partie de l'empire britannique.

Ainsi, quand l'Angleterre entrait en guerre, le Canada n'avait pas le choix et suivait.

Et maintenant, il continue de faire la même chose pour ses nouveaux maîtres.

C'est ainsi que les choses fonctionnent à l'intérieur de n'importe quel empire.

Cependant, j'ai souligné dans une remarque antérieure ce que je trouvais différent avec le présent empire. Je vais le répéter ici:

Le présent empire pousse davantage à l’individualisme ; c’est pourquoi par exemple on a de la difficulté dans cet empire à établir un revenu universel afin que la richesse collective soit redistribué pour faire en sorte que tous puissent vivre décemment.

Et je m’interroge sur les penchants multiculturalistes et féministes prononcés du présent empire.

Se pourrait-il par exemple que de placer des femmes en position d’autorité facilite la mainmise de l’empire sur le social et l’économique, les femmes étant, dans l’esprit de l’empire, plus "malléables" que les hommes ?

Et peut-être en est-il de même de certaines ethnies puisque l’empire fait aussi la promotion du multiculturalisme, en particulier dans les pays où la population était d’abord d’origine européenne ?

Des ethnies têtues comme les Bretons, les Normands, les Écossais et les Irlandais par exemple, ne sont probablement pas les plus malléables pour l’empire.

Et cela, l'empire l'applique au Québec, au Canada et aux États-Unis.

Chez nos voisins du sud, un qui se plaint de cette situation c'est monsieur Patrick Buchanan, ancien candidat à la présidence américaine.

Monsieur Buchanan a écrit un livre qui aborde ce sujet et qui s'intitule:

"Will America survive to 2025; suicide of a superpower"

http://www.drudgereport.com/flashpb.htm

Inutile de dire que le livre n'a pas reçu un accueil très favorable par les critiques littéraires de l'empire.