L'actualité sur la Syrie
20 février 2012
J'ai fait une erreur en écrivant "Liban", dans le précédent commentaire. C'est à la Libye que je pensais.
Élu dès le premier tour, le successeur de Jean Charest lance un appel aux fédéralistes «de coeur ou de raison»
Discours de Robert Laplante
La refonte de la loi 101 pilotée par le PQ semble de plus en plus compromise
20 février 2012
J'ai fait une erreur en écrivant "Liban", dans le précédent commentaire. C'est à la Libye que je pensais.
20 février 2012
S'il y a danger de guerre, ce n'est pas pour conquérir du territoire ou quelque chose du genre.
Dans un récent article en langue anglaise, Danny Schechter cite à juste titre George Orwell qui donne la vraie raison pour les guerres:
"Orwell was right in his classic 1984: “the object of the war is not to make or prevent conquests of territory, but to keep the structure of society intact."
http://www.globalresearch.ca/index.php?context=va&aid=29386
20 février 2012
Merci madame Lanthier pour nous avoir fait connaître ce vidéo qui,finalement m'attriste parce qu'aucun de nos leaders indépendantistes n'a osé remettre nos journalistes fédérastes mêmes les plus minables à leur place malgré les multiples occasions qui leur ont été données.
Ils ont toujours rampé tels des couleuvres devant radio-can et la presse à Pratt.
De Lévesques à Marois,de Bouchard à Paillé via Duceppe,ils ont tous fait dans leur bobettes devant les journalistes qui se comportaient et se comportent toujours comme les attachés politiques de nos adversaires.
On devrait les forcer tous à visionner 100 fois cette riposte de Marine Le Pen à une presse hostile.
20 février 2012
Actuellement, il est très difficile de déterminer qui fait le plus de victimes. Le gouvernement ou l'opposition ( les Frères Musulmans considèrent que si le sacrifice d'une partie du population est nécessaire pour arriver à imposer la Charia, que c'est une pratique acceptable).
En fait, nos interventions passés sont partiellement responsables du carnage. Certains font le calcul politique qu'avec suffisamment de victimes, que l'Otan finira le travail pour eux.
Il faut arrêter d'être naïf. Une autre intervention ne servira encore qu'à mettre des extrémistes religieux à la tête du pays. Après l'Irak, l'Afghanistan et le Liban. Commet ce fait-il que l'Occident n'a pas compris que la démocratie ne s'impose pas à la pointe d'un fusil?
Ceci n'est pas notre combat. La démocratie ne peut-être existé que dans un pays où les gens sont prêt à se battre pour la défendre. C'est le prix à payer.
Nous oublions trop souvent que si l'Occident s'est débarrassé de la monarchie, que cela fut souvent fait par des dictateurs qui imposèrent progressivement la démocratie.
Le mieux est l’ennemi du bien. — (Voltaire, La Bégueule, 1772)
20 février 2012
Selon Aristote et Saint Thomas d'Aquin, un État est
une société architectonique et ontologique. Il se fonde
sur des universaux et par conséquent, il est relationnel:
il n'est pas rationnel au sens discursif du terme. Il n'y a pas d'idéologie dans un État.
JRMS
20 février 2012
L'étrange phobie n'est pas si difficile à comprendre. En fait, en regardant le PQ de Marois, c'est même assez facile à comprendre. Je vais énoncer les raisons les plus évidentes.
- La souveraineté et la langue sont le fond de commerce du PQ et du Bloc. Sans ce fond de commerce, le PQ devrait avoir un vrai programme politique et économique.
- Nous n'avons qu'à constater que la vaste majorité de la CAQ viennent du PQ pour comprendre que la principale caractéristique des députés du PQ n'était qu'ils étaient des indépendantistes. Je trouve que Legault a bien choisi son nom de parti. L'acronyme fonctionne également pour : Coalition des Arrivistes du Québec. Le hasard fait parfois bien les choses.
- Le PQ est dirigé par des gens qui considèrent toujours une réforme possible du Canada. Il n'est donc pas étonnant qu'ils soient terrorisés par de véritables gestes de rupture. Il faut regarder la vérité en face, le PQ est devenu un parti mondialisme, multiculturaliste et anglophile.
- Nous donnerions au PQ les plans d'une machine qui transformerait la pierre en or. Et malgré tout, ils trouveraient les moyens d'échouer.
Pour bien comprendre à quel point, ils ont tué le projet de consultation populaire, vous devez réalisez que le support informatique du registre des armes n'avaient qu'à contenir un maximum de 100 000 noms. Et il a couté 2 milliards.
Dans sa version actuelle, cela demanderais un système capable d'en géré dix fois. Possiblement en 2 semaines !
20 février 2012
@ Johanne Lanthier
Si Marois ne passe pas dans la population québécoise, c'est dû au fait qu'elle est trop identifiée à la classe bourgeoise dominante tandis qu'une politicienne comme Marine LePen, c'est le contraire. Je voterais pour elle (Marine LePen), n'importe quand, si elle se présentait, au Québec, pour un parti qui veut faire l'indépendance du Québec. Je voudrais rajouter que si Marois parle, tout à coup, de sortir les études sur l'indépendance, c'est pour couper l'herbe sous les pieds à l'Option nationale qui tiendra son premier congrès en fin de semaine. C'est ce qu'on appelle de l'opportunisme politique!
André Gignac 20/2/12
20 février 2012
Trop peu, trop tard. La proportionnelle n'est qu'une autre illusion de la pseudo-démocratie. En pratique, elle ne fait que modifier la composition de opposition.
En cas de majorité, on se retrouve encore avec une démocrature élue.
20 février 2012
1 - Dans "Une brève histoire de l'avenir", Jacques Attali explique que la "démocratie" moderne est apparue avec le développement de l'Ordre Marchand au sortir du Moyen-Âge, qui prenait en quelque sorte la relève de l'Ordre religieux et de l'Ordre militaire. Pour lui, Ordre Marchand = démocratie.
2 - Par contre, de quelle "démocratie" parlons-nous exactement? De la démocratie représentative, élitiste et oligarchique ou de la véritable démocratie participative où le peuple exerce le pouvoir directement et non pas à travers des représentants qu'il élit une fois à tous les 4 ans?
3 - Si vous lisez Tocqueville, vous allez comprendre tout cela. Au sortir des Lumières, les révolutionnaires français et américaines ont fait le choix du gouvernement représentatif et non pas de l'auto-gouvernement et c'est cette forme de "démocratie" qui fait problème aujourd'hui puisqu'il y a souvent collusion entre les forces de l'Ordre marchand et les politiciens professionnels à leurs services.
4 - Aux États-Unis, c'est plus flagrant, mais le même phénomène existe dans toutes les démocraties occidentales. Peut-on affirmer que les citoyens ont accès aux grandes décisions publiques ou ces dernières sont prises par des experts et des spécialistes de la politique professionnelle?
5 - Comment expliquer que l'institution des jurys citoyens qui fonctionne très bien en matière criminelle ait été mise de côté par les révolutionnaires américains et français pour la gestion de la Res publica?
6- Je vous invite à poursuivre votre réflexion sur la démocratie en vous procurant les ouvrages de Bernard Manin, "Principes de gouvernement représentatif" et celui de Yves Sintomer, "Petite histoire de l'expérimentation démocratique" et vous allez constater que la véritable démocratie n'est pas celle que vous pensez, n'est pas celle de l'élection, mais celle du tirage au sort qu'ont pratiqué les Athéniens pendant plus de 200 ans.
7 - Aujourd'hui le problème majeur des "démocraties" c'est précisément l'élection qui est aristocratique par essence et qui donne naissance à la corruption, c'est-à-dire la collusion entre les forces de l'Ordre marchand (les marchandistes comme Desmarais et cie et les politiciens professionnels comme Charest, Marois et al.)
8 - Marchandistes + politiciens professionnels = même combat.
9 - En 250 ans de démocratie représentative, jamais les pauvres n'ont été au pouvoir. Jamais. Et la classe moyenne perd de plus en plus de son influence.
10 - Pour réformer la "démocratie", il faut remettre en cause l'élection et regarder du côté du tirage au sort avec des mandats courts et non renouvelables pour les charges publiques. Comme les jurys citoyens en matière criminelle.
11 - Dans mon livre : Indépendance : Le PQ a trahi ses militants, je parle d'un projet de loi sur la nation québécoise où il y a, entre autres, une proposition d'une Chambre (haute) citoyenne, dont les membres seraient tirés au sort pour des mandats courts (2 ans et moins) sans renouvellement, qui pourrait être un lieu de consultation, de contrôle + surveillance + de jugement + de décision et qui ferait contre-poids au pouvoir des élus.
12 - On parle ici de démocratie participative par rapport à la "démocratie" représentative. Ce n'est pas la même chose.
13 - Le pouvoir aux citoyens. Les experts et les professionnels doivent être au service des citoyens qui doivent en tout temps garder le pouvoir de décision. La Res publica doit être administrée par des amateurs de la politique mais par des professionnels de la vie.
14 - En ce qui me concerne, 2 thèmes majeurs doivent être développés par les indépendantistes : Indépendance de la patrie et démocratie de participation.
15 - Cependant, la partie est loin d'être gagnée, car les pires adversaires de la démocratie participative seront précisément ceux et celles qui profitent des privilèges de la démocratie de représentation : les riches et les politiciens professionnels. Il faut en être conscient.
16 - De là à conclure que les politiciens professionnels sont les ennemis du peuple, il n'y a qu'un pas à franchir. Une fois qu'on a compris cela, on n'a plus la même vision des choses.
Pierre Cloutier
20 février 2012
Je salue ce texte de Monsieur Turcotte.
Je soumets à mes concitoyens lecteurs de Vigile, (je suis sûr en majorité indépendantistes), que nous avons gagné ce référendum de 1995, car on l'a trafficotté, violé, biaisé,"enfiruouapé".Tout cela est documenté, prouvé.
C'est donc d'une déclaration d'indépendance à l'Assemblée Nationale qu'il convient depuis lors, de s'occuper. Nous n'allons pas rejouer le film d'un référendum!
Pour confirmer notre indépendance déjà acquise, il nous faut assez de députés à la Chambre pour voter en faveur d'une motion de déclaration d'indépendance. Nul besoin de créer un parti qui porterait à lui seul cet engagement.
Je serai candidat indépendant-indépendantiste à la prochaine élection, dans la circonscription Sainte-Marie_Saint-Jacques. Je conçois que des prochains députés, quelle que soit leur couleur partisane, vont voter pour l'indépendance: une question qui transcende les lignes de partis.
20 février 2012
M. Bélisle
Comme tous ceux de votre âge, vous avez évolué dans le cité-librisme et/ou le néo-nationalisme, c’est à dire dans la honte et la haine de votre propre ethnie ou plus exactement de votre nationalité canadienne-française. En conséquence, vous réduisez tout attachement à cette nationalité à du racisme. C’est vraiment moche.
Surtout que, vous le savez bien, toutes les nations européennes, qui pour la plupart abritent des minorités historiques et connaissent une forte une immigration, font toujours reposer leur cohésion et leur fierté sur leur héritage ethnique. Ainsi peut-on conserver en tête une image bien précise d’un Écossais, d’un Français ou d’un Allemand même si, en réalité, de plus en plus de citoyens d’Écosse, de France ou d’Allemagne, n’ont que bien peu à voir avec cette image d’Épinal.
Et bien, c’est cette image de nous-mêmes, et la capacité de cohésion et d’intégration qui va avec, que nous avons perdue dans votre délire de québécitude «désethnicisée» et dénationalisée. Vous en êtes là, à promouvoir un État multinational, précisément ce que proposait Trudeau pour perdre les Canadiens-Français… C’est Justin qui a raison, si vous faites l’indépendance, ce sera pour parfaire le rêve de son père. C’est vraiment moche.
RCdB
20 février 2012
A l'évidence, nous en sommes encore à essayer de nous définir comme peuple, comme en son temps notre grand rhétoriqueur national Elvis Gratton a tenté de le faire.
Comment pourrait-il en être autrement? Nous sommes une minorité comprise dans un ensemble national multiculturel appelé le Canada. Dans ce contexte, l'espace qui nous est dévolu est le même qu'à tous les autres Canadiens, peu importe leur provenance, soit le petit coin que la «mosaïque canadienne» consent à toutes ses «communautés» ethniques. Nous pouvons être Québécois, mais dans la mesure ou le Canada le veut bien. D'où nos interrogations constantes sur ce que nous sommes. Il y en a même parmi nous qui voudraient que nous parlions «les deux langues du Canada», quitte à parler deux langues secondes, phénomème d'acculturation courant. Etant autochtone métisse, j'observe abondamment ce qui se passe dans la branche amérindienne de la famille. Vivement l'indépendance si nous ne voulons pas partager le sort tragique de nos cousins indiens. Ils sont en voie de tout perdre, mais le Canada ne consent-il pas quelques privilèges aux porteurs de la «carte d'Indiens? Tout est parfait dans «le plusse meilleur pays au monde».
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