Le Devoir administre une gifle à la Nation
4 juillet 2016
Votre texte illustre assez bien cette autre contribution, parue ici même chez Vigile, à propos du même Devoir.
Et pendant ce temps, l'éditorialiste Guy Taillefer, tel un blogueur en mal de propos idéologiques (et en cela analogues à ce que l'on constate depuis presque toujours dans La Presse de Montréal et autres supports de la Gesca d'hier, ceux-ci maintenant entre les mains de Martin Cauchon), nous farcit en boucle sa fixation contre Marine Le Pen...
J'étais de plus en plus déçu du Devoir. Mais avec la venue de Brian Myles à titre de nouveau directeur, en février dernier, je déchante puissamment.
En outre, les intérêts supérieurs du Québec ne semblent pas peser lourd (hormis pour la forme...?) pour ces deux figures dominantes de la «nouvelle» page éditoriale.
C'est inquiétant. Très inquiétant.
Pour ne pas dire dramatique.
Le Québec a besoin du Devoir.
Mais - à moins d'un sérieux et rapide coup de barre - certainement pas celui que je lis désormais.
Moins par goût d’ailleurs - ce qui est un très mauvais signe - que par fidélité…
Cela dit, tout n'y est pas mauvais. Beaucoup s'en faut. Bien sûr.
Sauf que la page éditoriale, ainsi que celle des «Idées», sont des institutions pour ainsi dire «sacrées» de la réflexion politique québécoise. Et ce, depuis 1910. Foi de La Bitte à Tibi!
Or la nouvelle équipe de direction (et j'y inclus madame Luce Julien, une ancienne de Radio-Canada... à la fois rédactrice en chef et vice-présidente à la rédaction) ne semble pas du tout en prendre acte. De là à y voir une forme de forfaiture, il n'y a plus qu'un pas.
Mais je ne veux pas tomber dans l'excès.
Bref.
M. Myles, faites ce que dois!
Ou... faites autre chose.
Merci.
FS