L'idée d'indépendance du Québec est-elle morte?
11 décembre 2011
Monsieur Blondin,
vous développez une vision que je qualifierais d'intellectualiante et d'incantatoire sur le Québec d'aujourd'hui. Après avoir mis en cause l'inconscience de notre personnalité collective de peuple minorisé content de l'être,vous avancez heureusement une question pratico-pratique: que faire maintenant? Et de vous lire me disant de me préoccuper de la langue française, de travailler à renforcer le caractère original de nos institutions et d'encourager des formations politiques qui font de même, j'ai l'impression de me faire dire une banalité de phrase creuse du genre "pour qu'il fasse beau il faudrait qu'il cesse de faire mauvais"!
J'espère me tromper; je vais vous relire une troisième fois. Personnellement je vis avec un sentiment d'urgence devant une situation politique "gravissime" qui me fait craindre le pire pour l'option de l'Indépendance.Il faut passer à l'action, militer, choisir son camps, le financer.
Possible que le prochain rendez-vous électoral ne soit pas encore le bon pour nous compte tenu des mauvais combats menés par le PQ. Le temps est venu d'un vrai parti indépendantiste qui soit plus qu'une chapelle. Cela est en gestation je crois. Je vais en faire la promotion dans mon coin de pays au mieux de mes capacités. Je n'ai pas le goût d'attendre que le ROC devienne tellement lui-même qu'il force les québécois à l'indépendance.
L'indépendance du Québec, ce n'est pas le refus de l'autre ,c'est avant tout une irrépressible et légitime affirmation de soi.