Les jeux sont faits
11 mai 2015
@J-P Bélisle:
Justement, ce matin, je cherchais à savoir comment s'était passé le rassemblement de PKP au National. Heureusement que j'ai vu votre commentaire, autrement je serais resté sur ma faim.
J'ai cherché sur le site internet de R-C. On parle bien de Céré, mais rien sur PKP au National.
Puis, j'ai feuilleté Le Droit d'Ottawa-Gatineau (Gesca). On a une page entière pour couvrir le Comiccon à Ottawa, mais rien sur PKP au National.
Finalement, j'ai feuilleté Le Devoir. J'ai dû me rendre à la page B8 (dans la section Culture) pour trouver une chronique de Stéphane Baillargeon intitulé "PKP, les journalistes et la politique". Peut-être qu'il en parle, me suis-je dis. Donc, je me tape cette chronique.
Il débute par une référence à Adolph Hitler (???). Puis, après un long détour, il en vient à son vrai sujet: PKP. D'abord, il s'accorde un petit plaisir:
«Pierre Karl Péladeau a beau contrôler beaucoup de tuyaux, il lui reste encore à les remplir avec des idées capables de renouveler une formation exsangue qui semble de plus en plus confirmer la prédiction sur sa disparition probable avec la génération qui le porte depuis cinquante ans. M. Péladeau devra aussi faire mentir ceux qui le décrivent comme un colérique imprévisible étant lui-même son pire ennemi. Cette part d’ombre ne semble pas connue du grand public. M. Péladeau doit une bonne partie de son enviable notoriété populaire à sa famille, mais aussi à sa compagne, Julie Snyder, avec laquelle il se mariera bientôt. En fait, il doit surtout sa réputation à la couverture extrêmement favorable que les médias de Québecor ont accordée au couple depuis 20 ans. Julie Snyder est devenue elle-même un personnage politique, par exemple en s’impliquant dans la lutte pour la socialisation du risque entourant la procréation assistée. Depuis que Québec a retiré les crédits d’impôt à sa maison Productions J, elle ne se gêne d’ailleurs pas pour se dire victime d’une vendetta libérale.»
Il conclu sa chronique en nous parlant du rassemblement de PKP au National:
«Ce couple surpuissant semble aussi capable de restimuler l’engagement des artistes pour leur cause. Certains sont allés vendredi au Théâtre National (rempli seulement aux trois quarts) pour un rassemblement festif organisé par les PéladeauSnyder. Elle coanimait le rallye de fin de campagne auquel ont participé quelques artistes, dont certains vieux de la vieille, Paul Piché et Marjo notamment. Cent un artistes, dont plusieurs jeunes, ont signé il y a quelques jours une lettre de «reconnaissance» à l’apport de Pierre Karl Péladeau à la culture. La pétition est stratégiquement parue pendant la campagne à la chefferie. Il faut au moins un peu se méfier des artistes en politique…»
Je rappelle qu'il s'agit d'une chronique culturelle...