Les vacances de Pauline
23 juillet 2008
Les vacances ça permet un éloignement et une réflexion sur les résultats de sa stratégie dans l'action. À tête refroidie les évaluations sont propices à des coups de barre ou à l'accélération de sa marche vers l'objectif. Un objectif national est difficile à réaliser dans un temps court, pour les pressés, ou dans une période plus longue pour les membres du corps central. Enfin il y a l'arrière-garde qui peine à suivre le rythme moyen. Si les troupes ne veulent pas suivre un seul commandement elles se disperseront et manqueront l'objectif.
Les petits pas de souveraineté du PQ - citoyenneté, immigration, énergie- attirent des éléments hésitants tout en impatientant l'avant-garde. Quelle est la meilleure stratégie? Il n'y a pas de baguette magique pour nous la montrer. Il faut avancer avec son propre agenda et profiter des questions d'actualité pour l'affirmer encore sur la place publique. Si les gestes de Pauline ne font pas l'unanimité, il faut les tenter ensemble sous son commandement quand même. Je n'ai jamais été satisfait à 100% des programmes, des chefs et de la stratégie et j,ai mis de l' eau dans mon vin. souvent. Tout cela est aussi affaire de confiance et d'espérance.
Attention au piège des sondages qui ne donnaient pas le PQ gagnant en avril alors que les élections complémentaires lui offraient la victoire sur un plateau d'argent en mai. La confiance et la solidarité font des miracles parfois. Cela dit, je souhaite avec vous que les leaders prennent une expérience bénéfique dans le vif de l'action et l'évaluation des résultats qui suivent. Et continuons le combat contre le cartel de certains médias plutôt qu' entre nous. Nous souffrons de la médiacratie depuis 1970 et on n'en parle presque jamais.