Une Constitution québécoise est nécessaire
16 juillet 2008
S’il est vrai que l’argent mène le monde, ne serait-il pas fantasque de lui subordonner tout le reste comme secondaire ? Aura-t-il réussi son pari par le seul fait de réduire à du blabla toute autre considération ? (Ougho)
Le dollar américain menait le monde, c'est vrai. Nous sommes témoins de la fin de cet empire. Le système économique construit sur le dollar américain s'effondre. C'est la "mère de toutes les crises"(Volkner) qui se prépare chez notre plus important importateur (85%) et nous, Québécois, aurons une fenêtre pour jouer nos cartes.
Oui, tout le reste est (était, bientôt) subordonné à ce système. Toutes les institutions et la politique y sont.
La première "valeur" dans une constitution est la monaie et l'indépendance de la Banque. Tout le reste en dépend.
Le moulin à vent c'est la fédération canadienne. Elle même a été littéralement offerte aux banquiers privés internationaux sur un plat d'argent par Trudeau et son ministre des finances d'alors, Jean Chrétien et poursuivit plus tard par Mulronney. Ils ont mis la Banque du Canada au service des banques privées qui sont devenues les prêteuses pour le gouvernement fédéral et les provinces. Avant ces trois moineaux, le Canada gérait sa propre dette (Banque du Canada) qui était stable à 18 milliards en 1974.
Aujourd'hui, tous les habitants de la fédération sont au service du payement des intérêts de la dette de 600 milliards (50 milliards par an) qui va directement dans les poches de ces quelques familles de banquiers internationaux. Ce sont eux que sert Desmarais depuis le début (Trudeau, Chrétien, Mulronney, des créatures de Desmarais). Voilà le vrai pouvoir. Depuis 1974, c'est 1.5 trillions de dollars que nous avons versé à ces quelques familles et dans 200 ans rien aura changé. C'est carrément l'esclavage.
L'indépendance véritable des Québécois est un État qui se sort de ce système mafieux. Autrement ce n'est que de la poudre aux yeux.