Le chanteur indigène
9 juin 2008
C'est pas demain la veille qu'on va voir s'infléchir cette tendance qui tient à mon avis plus de l'inconscience imbécile que de l'acte réfléchi.
Tantôt, à la radio une nouvelle a été traitée de la manière suivante. Par radio-tralala.ca : Le reportage sur la manifestation en faveur du renforcement de la loi 101 laissait la partie congrue à la manifestation. L'essentiel de la nouvelle était faite d'une collecte d'opinions recueillies auprès de ceux qui, à côté, assistaient au rituel des tam tam au pied du Mont Royal. Et la majorité des opinions sur la question était Bof! il faut parler anglais à Montréal...
Faque, à moins d'un électrochoc, je ne vois pas à l'heure actuelle comment la situation va pouvoir s'améliorer.
Le problème réside un peu dans le fait que c'est à des insignifiants, comme Garou en est un bon exemple, à qui on s'empresse dans certains médias de toujours mettre un micro sous le nez. Et comme un mouton ça ne sait que bêler, à force de les entendre, des gens en viennent à penser que c'est le langage de demain...
Ben c'est çâ, je dois être un pygmée.