La psychose linguistique québécoise
24 avril 2008
Vite vite! La deuxième partie...
Élection partielle : Saint-Hyacinthe—Bagot
Extrait vidéo - Bloc Québécois
globalresearch.ca
Jean Chretien is advisor to the Bennett Jones, a Calgary-based law firm specializing in energy issues. He is also consul in another law firm Heenan Blaikie. In addition, Chretien is international relations advisor to PetroKazakhstan Inc., an energy firm based in Calgary with major interests in Kazakhstan and Caspian.
Montage vidéo, histoire du Québec
Francois24mtl - YouTube - 9:31
Bilan du parti libéral
Infoman
Chefferie du PQ
(TVA/LCN) http://lcn.canoe.com
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Élections 2007 Québec
Fin de campagne électorale
Démission Jean-Louis Roux
Bloc contre Libéraux
Réaction
Réactions des partis politiques fédéraux
Lieutenant-gouverneur du Québec
Passé controversé
Campagne électorale 2007
Vidéo YouTube
Politique québécoise
24 avril 2008
Vite vite! La deuxième partie...
24 avril 2008
Le bipartisme, une nécessité impérieuse
L'État qui donne la possibilité de disperser la représentation politique des citoyens en plusieurs groupes, tôt ou tard se verra immergé dans l'anarchie sociale
Pour régler la question de la pleine souveraineté de la Nation québécoise vers son statut de pays, il est essentiel que le bipartisme entre deux forces antagonistes (l'une fédérale, le PLQ, et l'autre souverainiste, le PQ) puisse se maintenir, comme ce fut depuis la prise du pouvoir en 1976 par le PQ jusqu'aux dernières élections de 2007. Et cela, afin d'assurer que les Québécois francophones à l'Assemblée nationale continuent à détenir le pourcentage de 90% qu'ils possèdent depuis 1940, ce qui a facilité de manière déterminante l'accès au réveil national conduisant à la Révolution tranquille. La dispersion des votes entre plusieurs partis marginaux et de toute provenance donnerait alors un «coup de mort» à la survie de cette nation singulière, car l'atomisation de ces votes serait un lest pour atteindre, le plus tôt possible, le statut de pays que les Québécois nécessitent impérieusement afin d'éviter leur disparition.
Les paragraphes suivants, provenant de mes écrits antérieurs, peuvent servir à expliquer en synthèse la convergence des positions argumentaires concernant l'unité que néccesitent les Québécois pour éviter la perversion et l'anarchie exposées dans les thèses La 3ème vague et Le changement du pouvoir de Elvin Toffler, qui se résument en la mondialisation sauvage et au pillage global :
Il est temps que le PQ soit contrôlé par des directives cohérentes sous une seule et unique responsabilité organisationnelle. Les citoyens, les membres du PQ et les sympathisants de celui-ci ne feront majoritairement confiance à ce parti que lorsque les propositions politiques d’envergure seront débattues de façon interpersonnelle au lieu de les faire de manière collégiale et stratégique.
C’est justement la fragmentation militante du PQ qui rendrait inutilisables la force politique et la crédibilité qui lui sont propres, ce parti étant l’unique mouvement souverainiste représenté à l’Assemblée nationale et ayant des atouts essentiels pour réaliser la pleine liberté du peuple québécois.
Seule la convergence de la majorité des Québécois vers leur statut de souveraineté nationale peut résoudre la crise de division sociale et politique que nous vivons aujourd’hui au Québec, afin d’éviter des lendemains beaucoup plus instables socialement et économiquement, dus à la mondialisation et aux pillages des ressources fiscales et naturelles du Québec.
Jean-Louis Pérez
***
Vive le Québec libre de caciques, de tricheurs de la politique, de traîtres et de pilleurs des ressources fiscales et naturelles
24 avril 2008
Je me permets de remercier ceux qui ont commenté mon billet. Y a-t-il de la relève dans la salle? Je l'espère parce que le temps est compté à ceux qui sont de la génération d'avant les boomers.
J'ai fait suivre à ma liste, et particulièrement à mes neveux et nièces, vos commentaires. Prenons cette habitude de sensibiliser les plus jeunes.
Diffusion! Diffusons! Il en reste toujours quelque chose.
Marie Mance V
23 avril 2008
Mon dieu, que pensez-vous que je fais depuis que je milites en politique. Les arguments que j'apportes aux gens sont pour la plupart incontestable. Tout comme vous, je rêve de voir le Québec devenir un pays et toute ma vie je prônerai ce projet. Je veux juste rectifier que je ne suis plus un apôtre du PQ. Il y a un an que j'ai quitté cette formation politique qui n'a pas d'esprit d'équipe et qui mange ses chefs.
Quelles sont vos idées pour donner à l'économie du Québec la force de compétitionner avec celle de l'Alberta? Quels sont vos idées pour faire accroître l'économie du Québec? Où sont ces leaders qui doivent assumer un leadership de fer prêt n'importe quand à mettre leur point sur la table pour défendre notre Québec, notre langue et notre culture, bref ce que nous sommes!
Où sont ces grand hommes et ces grandes femmes qui doivent exercer un leadership? Je ne sais pas. Tout ce que je vois c'est une bande de chialeux qui ne font que ça chialer au lieu de voir ce que le Québec a accompli au cours des dernières années et à réfléchir à une façon de le faire fructifié et aller de l'avant.
23 avril 2008
Il y a-t'il des distilleries de bioéthanol au Burkina Faso ? À Port au Prince ? Non
Le bioéthanol ou le biodiesel viennent essentiellement du Brésil, des États-Unis et de l'Europe. Ils y prennent des parts relativement marginales de grains. Les pays du tiers monde peuvent, s'ils le désirent, imposer des taxes à l'exportation, comme l'Argentine. Probablement que c'est déjà fait.
Pourtant, le problème persiste.
Comment se fait-il, alors, que les pays du tiers monde ne puissent pas subsister à leur propres besoins alimentaires, alors qu'ils étaient parfaitement capables de le faire il y a 30 ans ? Est-il normal que les pays du tiers monde soient des "colonisés" alimentaires ? Le Mexique doit-il manger du maïs américain ?
Au contraire, serait-il normal que les agriculteurs dans ces pays puissent se payer des salaires décents tout en nourrissant leurs populations ? À moins que vous vouliez, monsieur Authier, que l'on continue de donner un chèque de BS au tiers monde ? Soit-sage, arrête de mourir et tais-toi (jusqu'à la prochaine crise) ?
La solution pour une vraie indépendance passe par une indépendance alimentaire et énergétique. Ce qui comprends, entre autres, des hausses de prix des denrées alimentaires et la fin de la distorsion artificielle due aux politiques protectionistes agricoles de l'Europe et, en moindre partie, des États-Unis.
La souveraineté énergétique, quand à elle, passe par de petits bonds technologiques. Une approche réaliste et réalisable. Les automobiles à air comprimé. Les automobiles hybrides/éthanol, butanol ou biodiesel.
Bien-sûr, le transport en commun, le logement urbain, les petites voitures sont des options. On oublie les avions, les navires, les trains. Ces options consommeront des carburants (sauf le logement urbain). Il est impératif que ces carburants soient des biocarburants, si l'on veut ralentir le réchauffement climatique.
On met sous silence également toute l’industrie des biomatériaux. En quoi sera fait votre clavier, monsieur Authier, lorsque le pétrole sera épuisé ? En quoi seront faits vos vêtements ? Doit-on vous vêtir ou vous nourrir ?
Le Québec possède une biomasse extraordinaire. Serait-il normal d’en profiter ?
Un crime contre l'humanité, point final ? Vous terminez vos discussions bien vite. Le crime, c’est d’avoir créé une dépendance depuis 20 ans. Maintenant que la situation reviens à la normale, les gens crient.
Toutefois, ils replanteront, ils se redresseront. Puis ils gagneront leurs indépendances.
23 avril 2008
C'est la première fois que des aliments sont rationnés aux EE.UU
Wal-Mart rationne le riz et ne vendra que quatre paquets par personne :
http://www.businessweek.com/ap/financialnews/D907PCI81.htm
23 avril 2008
Petite manchette dans les journaux du 23 avril 2008:
"Sommet d'urgence à Londres sur la crise alimentaire mondiale
Ce tsunami silencieux menace 100 millions de personnes s'alarme le PAM."
Et oui oui oui oui oui oui, toutes les poliques de subventions à la production de l'éthanol sont odieuses et scandaleuses.
Le Bloc, le NPD, les Libéraux devraient questionner Monsieur Harper tout de suite et lui demander d'arrêter tout de suite le programme. 100 millions de personnes risquent de mourrir de faim. On n'a pas les moyens de nourrir les 4x4 et les Hummers.
A la rigueur on pourrait utiliser ces subventions justement pour encourager ces héros que sont les agriculteurs à nourrir ces gens.
23 avril 2008
L'éthanol est un crime contre l'humanité; un point c'est tout ! Bush a décidé de mettre à mort des dixaines de millions d'individus. Ne venez pas me dire le contraire. Que coûterait-il à l'Américain, au Canadien ou au Québécois moyen de se promener en autobus, en train ou en petit véhicule automobile ? Presque rien en bout de compte.
On préfère faire exploser les prix pas pour nourrir les pauvres, mais pour nourrir les 4x4 et les Hummers !
Un agriculteur justement!, devrait servir à nourrir des gens ! pas de la ferraille automobile !, surtout pas lorsque l'on sait maintenant selon la FAO de l'Onu, qu'il y a 48 pays qui risquent de vivre la pénurie et la famine alimentaire !
48 pays avec une peut-être plusieurs centaines de millions d'affamés !
Vous cherchez une cause noble à défendre pour les agriculteurs et pour le monde ? Celle-là est le plus importante et la plus belle. Je dirais même que c'est LA plus belle cause à défendre ! Avez-vous vu les émeutes de la faim un peu partout à travers le monde ? Ces gens souffrent vraiment.
23 avril 2008
Dans un texte paru sur Vigile, un jeune militant du Parti québécois, Louis-Joseph Benoit, lance un appel à tous les indépendantistes "purs et durs" qu'il désigne comme des "caribous"* pour qu'ils réintègrent ce parti.
Ma réponse sera claire et précise.
1- Depuis l'élection de 1974 et l'adoption de la doctrine de l'étapisme, aucune élection n'a eu comme thème l'indépendance nationale du Québec. Aucune! Le Parti québécois dont l'objectif principal est de "réaliser la souveraineté" du Québec s'est contenté de faire "la promotion de la souveraineté" pendant seulement 2 courtes périodes d'environ un mois, lors des référendums de 1980 et de 1985. En dehors de ces périodes, ce fut le vide absolu, les élus du PQ étant trop absorbés par la quête du pouvoir et la gouvernance provinciale pour mettre en place un plan d'action sérieux et efficace à ce niveau en utilisant à cette fin les fonds publics. Le fameux "sortir, parler, convaincre" est devenu le mythe le plus percutant du PQ et l'école de la souveraineté, un échec patent.
2 - Après l'échec de l'élection de 2003 dont le thème (provincial) était la "conciliation travail-famille", Bernard Landry a lancé la "Saison des idées" avec l'intention bien arrêtée de recentrer le discours et l'action militante du PQ sur la souveraineté. Plus de 15 000 militants de la base y ont participé et tout cela a servi à alimenter le XVè Congrès du parti de juin 2005. Lors de ce congrès, auquel ont participé près de 3 000 militants et élus, un plan précis et détaillé sur l'accession à la souveraineté a été adopté à la quasi unanimité par tous les délégués, dont faisaient partie Mme Pauline Marois, qui l'a défendu au micro.
3 - Ce plan, qui fait encore partie du programme officiel du Parti québécois puisqu'il n'a pas été aboli par un autre congrès, est divisé en 2 étapes, intimement liées l'une à l'autre. Dans la première étape, le Parti québécois doit préparer, après une consultation populaire, un "projet de pays" - c'est d'ailleurs le titre du programme - comprenant, entre autres, des politiques nationales sur le pays, des études sur la souveraineté et un cadre financier d'un Québec souverain. Et surtout, il est écrit en toutes lettres au chapitre 1.2.3 du programme que le thème de l'élection doit être le projet de pays. Dans une deuxième étape, on devait faire une consultation populaire sur le projet de pays, un référendum sur la souveraineté le "plus tôt possible dans le premier mandat" et un référendum sur une constitution.
4 - Que s'est-il passé par la suite? Il s'est passé, qu'avec l'arrivée d'André Boisclair à la tête du PQ, les dirigeants et les élus du parti ont détourné le programme et ont violé les statuts du Parti québécois en faisant adopter par le Conseil national de Laval, avant l'élection de 2007, une "feuille de route" exclusivement provinciale avec un cadre financier provincial alors que le programme officiel voté lors du XVè Congrès avait donné l'ordre formel de préparer un "projet de pays" et de le présenter à l'électorat. Le "projet de pays" est donc disparu de l'agenda péquiste et André Boisclair s'est retrouvé "Gros-Jean-comme-devant" à devoir défendre la tenue d'un référendum le plus tôt possibe. Autrement dit, on annonçait un repas frugal, mais on avait oublié de préparer le menu et de mettre la table. On connait le résultat. De 50% le Parti québécois est passé à 28% et est devenu le 2è parti d'opposition.
5 - Après la démission d'André Boisclair, voilà Mme Marois qui, faisant, à mon avis, une fausse lecture de la défaite attribuée en majeure partie à la personnalité "problématique" d'André Boisclair, décide de terminer le travail et de se débarasser de la 2è étape du "projet de pays" en mettant sur la glace l'obligation de tenir un référendum le plus tôt possible durant le premier mandat. Comme Mme Marois est une "étapiste référendaire" ou une "référendiste", cette mise au rencart signifie à toutes fins pratiques la mort du "projet de pays" voté lors du XVè Congrès et surtout l'obligation clairement exprimée d'en faire le thème de la prochaine élection. Encore là, les dirigeants péquistes se sont servis d'un conseil national, celui de mars 2008, pour faire le "sale boulot" au lieu d'attendre le congrès prévu pour 2009. Donc, 2è violation, coup sur coup du programme officiel et surtout 2è violation des statuts, car le conseil national n'a aucun pouvoir ou compétence - au sens juridique du terme - pour défaire ce qui a été adopté en congrès. Voir à ce sujet, les articles 92, 93 et 106 des Statuts. Je mets au défi quiconque de me prouver le contraire. Personne ne s'est levé pour dénoncer ces opérations indignes de ce grand parti démocratique fondé par René Lévesque en 1968.
6 - En lieu et place d'une élection dont le thème devrait être "le projet de pays", Mme Marois et son équipe nous proposent une autre plate-forme provinciale et, pour dorer la pilule, une ridicule "conversation sur la souveraineté" d'abord pour se raviser et nous proposer un non moins ridicule "débat sur la souveraineté" alors que nous savons toutes et tous que la "promotion de la souveraineté" est un des mythes les plus fumants du Parti québécois. Tout cela pour permettre à Mme Marois de réaliser son rêve de devenir la première première ministre du Québec! Faut le faire et surtout faut prendre les militants indépendantistes pour des idiots ou des imbéciles complets. Le projet de pays? Quel projet de pays?
7 - Que faut-il penser des dirigeants d'un parti dont l'objectif premier est de "réaliser la souveraineté du Québec" qui se comportent ainsi et qui jettent aux poubelles ce qui est censé constituer le coeur et l'âme de ce parti? Que faut-il penser de ces candidats et élus du Parti québécois qui n'ont même pas le courage minimal d'affronter l'électorat sur ce qui est censé être, selon eux, le centre de leur engagement politique?
Que faut-il penser des dirigeants d'un parti, dont le respect des statuts et de l'éthique a toujours été sa valeur première, qui font preuve d'un tel mépris et pour le programme officiel voté en congrès et pour le droit interne (les statuts) du parti? Que faut-il penser des militants qui endossent directement ou indirectement ce type de comportements?
8 - Je me fous, comme de ma dernière chaussette, que certains souverainistes - enfin le prétendent-ils tous la main sur le coeur sans jamais livrer la marchandise - traitent les indépendantistes de "caribous". Après tout, c'est une vieille habitude au sein du PQ qui remonte même au congrès de fondation alors que les délégués, formés d'anciens libéraux et créditistes, ont refusé d'adopter une proposition de reconnaissance à l'endroit des chefs indépendantistes Marcel Chaput, Raymond Barbeau, André D'Allemagne et Pierre Bourgault. Au Parti québécois, les souverainistes "mous" ont toujours cassé du sucre sur le dos des indépendantistes qualifiés aussi de façon ridicule de "purs et durs". Les indépendantistes savent au moins ce qu'ils veulent et surtout n'ont pas cette peur maladive au ventre de s'affirmer, le matin, le midi, le soir, avant, pendant et après les élections, à pied, à cheval, en voiture, en train, en avion et même en motoneige! Oui, nous sommes pour l'indépendance du Québec et nous n'avons pas peur de le dire et de l'écrire. S'il y a 2 mots qu'on devrair rayer du vocabulaire politique, ce sont bien les mots "souveraineté" et "référendum", 2 termes dépassés, vieillots et "ringards" comme disent nos amis français. Vive l'indépendance du Québec et vive la République du Québec!
9 - Puisqu'on est dans les épithètes, si les indépendantistes sont des "caribous", comment peut-on appeler les militants actuels du Parti québécois qui sont arrivés après 2005 pour bon nombre et qui se sont prêtés et se prêtent aux basses manoeuvres des 2 dernières années, soit la violation du programme du XVè Congrès et des statuts du parti? La réponse est simple et elle est à la fois symbolique et politique : des moutons! Oui, des moutons bien dociles comme les politiciens professionnels les adorent. Ceux et celles qui ont remisé leur sens critique au vestiare en prenant leur carte de membre, ceux et celles pour qui il n'y a point de salut en dehors du PQ, ceux et celles qui n'ont même pas le courage de poser les bonnes questions, de lire le programme ou les statuts du parti ou de se demander pourquoi leurs élus n'ont pas le courage minimal d'afficher leurs couleurs et de défendre le projet de pays lors d'une élection.
10 - Ce ne sont pas les prétendus "caribous" ou les prétendus "purs et durs" les vrais dissidents du Parti québécois. Ce sont précisément les dirigeants et élus actuels appuyés par leur cohorte de bons moutons qui ont jeté le projet de pays aux poubelles en violation du programme et des statuts. Quelques centaines tout au plus par rapport à des milliers qui ont participé à la Saison des idées et au XVè Congrès et dont les idées ont été jetées par dessus bord avec cynisme et mépris pour ceux et celles qui les avaient adopté démocratiquement en congrès.
11- Personnellement, j'aime mieux être un "caribou" qui rugit qu'un mouton bien docile qui bêle. Bêêêêêê.........
12 - Et non, je ne retournerai pas au Parti québécois pour qui j'ai quand même, comme des milliers d'autres, donné temps et argent pendant près de 35 ans. Assez, c'est assez! Ce sera la revanche des caribous.
Pierre Cloutier
* L'expression "caribous" vient de l'ex-député et ministre péquiste Jacques Brassard, qui désignait ainsi de façon méprisante les indépendantistes du PQ qui rejettaient le "beau risque" et qui, selon lui, étaient semblables à ces troupeaux de caribous qui s'étaient suicidés collectivement en traversant la rivière Caniapiscau en 1984.
23 avril 2008
Si le P.Q. croit bon de faire fi de l'opinion de ses membres, c'est son affaire. C'est le parti qui joue contre lui-même et cette gestion de madame Marois est une décision de parti.
Je crois que tricher à une élection bafoue les droits de tous les citoyens, qu'ils soient indépendantistes ou non. Vous avez le choix, monsieur Pierre B., d'encourager le P.Q. ou non, mais n'associez pas systématiquement le clan indépendantiste au P.Q. parce que l'indépendance appartient au peuple et non pas à un seul parti.
Ceci dit, je trouve révoltant que les partis fédéralistes amenuisent la valeur de mon vote en le diluant avec de l'argent sale. Ils contribuent bien sciemment de cette façon au cynisme politique, cynisme qui donne davantage de voix aux options défendues pas les mal informés, par ceux qui n'ont rien à cirer d'un dépassement de coûts d'une campagne du Non ou d'une campagne électorale conservatrice.
Personne ne tolère la tricherie en jouant une partie de poker, mais lorsqu'il s'agit de l'avenir d'une nation, on instaure, au mieux, une commission d'enquête stérile avec des acteurs nommés par les partis au pouvoir. Le peuple n'a aucun respect pour lui-même.
23 avril 2008
J'ai beaucoup d'admiration pour Hugo et Laure, car ils interviennent déjà et cela au vu de tous tout en marquant des points qui améliorent notre quotidien. J'ai bien hâte qu'ils soient élus et qu'ils s'immiscent dans la gouverne de l'État. Je souhaite simplement qu'ils ne se fassent pas happer comme Ms Charest, Dumont et Boisclair. Ces pros de la politique qui sont rapidement devenus des marionnettes des lobbys. Mais j'ai bon espoir, car ils attendent le bon moment et ils prennent de l'expérience. Et le plus réjouissant dans leurs cas, ils partagent des valeurs sociales-démocrates. Ce qui me sécurise sur leur capacité de résister à la cupidité ambiante où il n'y en a que pour Gates, Buffett, Desmarais, Jarislowski et consorts qui, devenus riches, sont projetés en saints-hommes parce qu'ils "donnent" leur fortune à des bonnes oeuvres. Pendant qu'ils accumulaient leur trésor, ils ont fait combien de victimes?
22 avril 2008
La CBC fait que ce qu'elle a toujours fait, comme le Canada-anglais d'ailleurs. Il n'est pas question d'intéresser les Canadiens-anglais à la culture francophone ou à la langue française. On la ressort quand ça se plaint un petit peu au Québec pour faire semblant, ou pour bien paraître pendant les élections.
Denys Arcand qui a gagné un trophé de l'Academy Award pour les Invasions Barbares a eu le même traîtement dans les salles de cinéma au Canada. Le film en tout n'a récolté que 200,000$ de recettes. Les chroniqueurs culturels de CTV par exemple, n'ont même pas mentionné une seconde qu'Arcand avait gagné le prix du meilleur film étranger ! Pas un mot. Il en est ainsi. Et en plus on fait une telle chose avec l'argent des contribuables.
Personne ne suit Archives de Vigile. Soyez le premier!