Contre le bla-bla national, cette capitulation inavouée...
6 mars 2008
M. Raymond Poulin écrit : «Et ce n’est pas en changeant constamment de discours et de stratégie qu’on les rassurera, pas davantage en tentant de les convaincre qu’une piqûre ne pique pas un peu ; s’ils sont colonisés, ils ne sont pas imbéciles pour autant.»
Mais oui, M. Poulin, quand une stratégie ou un discours ne marche pas, faut les changer, s'adapter au temps présent, à la nouvelle réalité, aux évènements internationaux, aux expériences venues d'ailleurs etc...autrement, on ne fait que se cogner la tête sur un même mur ce qui dénote plus un manque de flexibilité que de la suite dans les idées.
Exemple de flexibilité pour illustrer mon propos : Si votre dulcinée ne répond pas favorablement à votre amour après lui avoir envoyé des fleurs à tous les jours pendant 3 mois, essayez autre chose parce que vous allez ainsi perdre votre temps et votre argent Peut-être est-ce parce qu'elle n'aime pas trop les fleurs. Jouez de la guitare sous son balcon ou mieux, demandez lui avant si elle aime la musique. Si elle préfère les promenades au bord de l'eau, ne perdez pas votre temps à tenter d'apprendre à jouer de la guitare.
Mme Marois se prépare à converser avec les Québécois pour savoir ce que les Québécois aimeraient comme pays et ce que signifie un Québec souverain. On ne sait pas encore ce que ça va donner. Ne nous énervons pas trop avant le temps.
À mon avis, Mme Marois ne fait pas une fuite en avant, elle ne fait que prendre le temps de prendre le temps d'échanger, d'écouter et de de convaincre les Québécois en assez grand nombre. J'imagine que si elle ne peut, après quelques années, compter sur un nombre suffisant de Québécois des vertus de la souveraineté ou, si on veut, de l'indépendance du Québec, je lui conseillerais de choisir une autre solution plus acceptable aux Québécois. Si un autre parti tel que le PI demeure convaincu quand même de l'indépendance du Québec, il continuera le combat même si ses membres semblent pressés de déclarer l'indépendance du Québec, après une élection victorieuse, ce que je ne vois pas à l'horizon.