Il faut s’armer d’une longue patience
13 avril 2007
correctif: http://ruralia.revues.org/document53.html
Réaction du Comité jeunes de la FTQ aux résolutions de l’aile jeunesse du PLQ
Bref essai sur la signification du « Vivre le Québec... libre ! » du général de Gaulle.
Après le non irlandais, comment poursuivre le rêve européen en respectant les vœux des citoyens ?
Quatre saisons dans la vie de Québec
«La question du port du voile a été l'élément déclencheur»
"Régler des zones grises" ce n'est pas dire non à la censure...
13 avril 2007
correctif: http://ruralia.revues.org/document53.html
13 avril 2007
"E. Weber, l’historien américain, prétend même que, à la veille de 1914, il y avait encore une majorité de Français qui ne parlaient pas le français et ne se sentaient pas français"
Lire plutôt ce long commentaire de 1998 d'un spécialiste français du monde rural ancien (http://ruralia.revues.org/document53.html)
qui commente avec précision et subtile ironie parfois le parti pris du Californien E.Weber qui en 1983 dans son livre "affirmait l'existence de deux France et percevait « le fameux hexagone comme un empire colonial, [...] un ensemble de territoires conquis, annexés et intégrés dans une unique structure administrative et politique ».
12 avril 2007
Le bon général Dallaire n’a pas encore vu assez de sang et de violence pour comprendre la leçon ; il en redemande encore au nom de ces bonnes vieilles valeurs dont l’Occident se targue de défendre contre la barbarie. Il va de soi que nos guerres sont toujours des guerres justes. Des guerres civilisatrices!
Remarquez que l’argument n’est pas nouveau. Déjà, le grand Alexandre - notez que les vainqueurs sont toujours grands - l’utilisait pour justifier ses conquêtes. Mais qui, d’Alexandre ou d’Aristote a contribué davantage au rayonnement de la Grèce et sa culture? Hélas, pour qu’une civilisation accouche d’un Aristote, il semble bien qu’elle doive également accoucher d’un Alexandre ; pour un Chateaubriand, un Napoléon.
Ceci étant dit, devons nous endurer les mièvreries larmoyantes d’un général qui n’a jamais brillé par sa sagacité. Quant à moi, la seule auréole qu’il possède vient de ce qu’il fut témoin impuissant – et j’insiste sur le mot impuissant - d’un drame incommensurable. Cela lui donne-t-il cette autorité morale dont il semble se croire investi?
Les vieux généraux ne meurent pas… ils deviennent cons!
12 avril 2007
Les traîtres et les laquais tiennent le Peuple Québécois en otage
Plus que jamais l’on doit relire ces phrases de Félix Leclerc afin d’être conscient, qu’en raison des laquais et des traîtes collaborateurs des fédéralistes, il devient aujourd’hui extrêmement important de faire partie d’une nation qui soit souveraine et maîtresse de sa destinée collective, si l’on veut assurer la survie du Peuple Québécois :
« Des étrangers dans nos murs
Il y a des étrangers dans nos murs, ma mère.
Je ne parle pas d’américains qui flânent dans le quartier latin, bouquinent, allument un cierge à Sainte-Anne de Beaupré et repartent avec une vieille chaise beauceronne.
Eux, ce sont de vieux amis.
Il y a des étrangers dans nos murs, ma mère.
Je ne parle pas des immigrants italiens qui débarquent mal renseignés à Montréal, qui exigent des écoles anglaises, (croyant que le Québec est anglais, on leur a dit.) Après qu’on leur a expliqué qu’ici c’est français, ils comprennent, parlent français ou s’éclipsent. Gentils, leurs colères sont courtes, comme seraient courtes les colère des Québécois à Rome qui exigeraient des écoles primaires "joual".
Il y a des étrangers dans nos murs, ma mère.
Je ne parle pas des Français de France, touristes ou habitants; paternalistes, grammairiens et cocardiers. Ils ne sont pas méchants. Écoute-les, tu en apprendras. Mais parle aussi, parce qu’ils savent écouter et sont peut-être venus pour t’écouter.
Il y a des étrangers dans nos murs, ma mère, et du brasse-camarade et du catimini.
Je ne parle pas des vieux Irlandais ou Écossais, nés ici, professeurs, jardiniers, éleveurs, médecins, industriels, journalistes à Westmount ou à McGill, qui lisent "le Devoir", nous défendent, nous comprennent, nous aiment et nous louangent.
Je ne parle pas non plus des caïds de passage qui viennent régler des comptes pap pan… et la police ramasse les cadavres aux portes des palaces. Non.
Ni de l’interminable lite (sic) d’Anglais de toute provenance, ministres, barbiers, vendeurs, qui se découvrent des dons de conférenciers, qui arrivent le verbe chargé de miel pour nous convaincre, nous supplier de rester avec eux, le Canada Uni. Je ne parle pas d’eux.
Il y a des étrangers dans nos murs, ma mère.
Oui, tu as deviné.
Ils ont des noms français, des racines québécoises, des diplômes québécois, des parents québécois, mais ils nous ont échappé. Ils en avaient le droit. Salariés ailleurs, vendus à d’autres causes, ils nous ont reniés. Ils travaillent pour des maîtres qui nous méprisent. On les croirait poussés par quelqu’un d’invisible. Les entends-tu hurler depuis un jour ou deux? Ils effraient, enfoncent des portes, affolent familles, fils et filles, nous bouchent l’horizon, nous enlèvent confiance, sèment le doute en nous parlant de soldats, de crimes… Cette peur qu’ils ont qu’on soit chez nous ici, eux, des anciens Québécois!
Priorité cachée: diviser les français.
Priorité visible: protéger les anglais.
Les richesses qu’ils nous promettent sont nôtres. Ils nous parlent de liberté… liberté surveillée par la gendarmerie royale, qui en veut? Partout où est le loup, ils nous jettent dans sa gueule. Qu’est-ce que c’est un ennemi? Seraient-ils traîtres sans le savoir, ces canadiens-français?
Unis, unis, unilingues anglais n’est pas notre vocation; après deux cents ans, ils commencent seulement à s’en apercevoir.
Québec est français et doit être à nous, gouverné par nous. Je ne suis pas chez moi en Chine, à Vancouver non plus. Ils ne comprennent pas ça. Ces enragés perdus, ne les écoute pas. Garde fermée ta porte, ma mère. Ils savent lier des phrases.
Qui sont-ils?
Des déracinés, des sans-patrie, des trapézistes sans filet, des aventuriers talentueux qu’il faut applaudir peut-être, mais ne pas suivre, car leur port d’attache est dans le rêve.
Soudain, ils disparaissent. Les voilà P.D.G., sénateurs, grands seigneurs, ambassadeurs, gouverneurs.
Il y a des étrangers dans la ville ma mère.
Ferme ta radio et décide du jour où ce pays sera à toi.
C’est toi, ma mère, qui va une fois pour toutes régler ce problème, toi d’abord, la femme, et personne d’autres.»
signé, Félix Leclerc, Île d’Orléans, le 30 octobre 1976
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Seule la convergence de la majorité des Québécois vers leur statut de souveraineté nacionale peut résoudre la crise de division sociale et politique que nous vivons aujourd’hui au Québec, afin d’éviter des lendemains beaucoup plus instables socialement et économiquement, dû à la mondialisation et aux pillages des ressources fiscales et naturelles du Québec.
12 avril 2007
Salutation citoyennes et citoyens,
Monsieur Fontaine, le gouvernement "canadian" n'a pas besoin de recourir à une pression militaire contre le Québec. Après la prise du territoire, suivie par une tentative d'insurrection de la part des Patriotes en 1837-38, le Canada a poursuivi sa politique d'encerclement du Québec par une politique de conquête des esprits et par l'instauration d'une camisole constitutionnelle telle que définie par la "canadian federation"...
Actuellement, le "balancier constitutionnel" va dans le sens d'une dite "ouverture du fédéralisme" par Ottawa. Mais en réalité, ce n'est qu'un retour vers le respect de la Constitution "canadian" après un passage mouvementé des centralisateurs dont la tête d'affiche fut celle de Pierre-Elliott Trudeau... Du nationalisme "canadian" à plein régime pour mater celui du Québec...
Si le Québe renonce à sa capacité d'être indépendant, il ne pourra plus "stopper" les agissements feutrés d'Ottawa... Oui, comme le souligne citoyen Luc Bertrand, le Québec deviendra un Nouveau-Brunswick... ou encore un Franco-Ontario... D'ailleurs, la région de l'Outaouais en est la première démonstration...
C'est une erreur stratégique de ne pas activer le mouvement indépendantiste par ici...
Gilles Brassard
12 avril 2007
Je ne crois pas que Vimy ait été un moment fondateur pour le Canada. D'ailleurs le manque de respect envers la langue française sur le monument canadien à Vimy confirme plutôt le statut de "citoyen de deuxième classe" du peuple québécois.
J'aimerais, pour contrer ce fouillis du Canada, proposé que chaque municipalité québécoise dont un ou des fils ont été tué à la guerre, érige un monument en leur honneur, par respect pour le sang qu'ils ont versé pour le peuple québécois. Dans l'éventualité ou l'association des vétérans québécois en ferait demande par le biais d'une pétition nationale, je serai avec fièreté un signataire.
Fernand Lachaine
12 avril 2007
L'exemple le plus éclairant: le Timor oriental. Baigné dans une mer musulmane, ce petit pays catholique, aidé de l'évêque et de partisans de l'indépendance, ont réussi l'impossible: faire un pays indépendant en respectant l'identité des habitants du territoire.
Le Québec, sous l'égide de dirigeants athées et pro-marxistes, ont pensé que la libération du Québec ne pouvait se faire que par la langue (si mal parlée et écrite). L'histoire du Canada-français, qu'on l'admette ou pas, que cela nous plaise ou pas, est faite de deux racines: foi et langue.
La montée de l'ADQ vient de nous rappeler que le fond québécois tient à ses racines.
Nestor Turcotte- Matane
11 avril 2007
Deux espaces récalcitrants!
Afin d'accéder à l'information sur Cuba, les deux mots qui font partie de la direction du site antérieurement indiqué doivent avoir leur espace éliminé, entre les lettres "s" et "o" dans "solidarizate" et entre "e" et "s" dans "manifiesto".
Jean-Louis Pérez
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"Si vous fermez la porte à toutes les erreurs, la vérité restera dehors." Rabindranàth Tagore
11 avril 2007
Deux espaces en trop empêchent de faire la lumière sur Cuba
Revoici la direction du site sur Cuba telle qu'envoyée la première fois, sans espace entre les lettres puisqu'étant une copie directe prise au site même :
http://www.solidaridadconcuba.com/solidarizate_cuba/firma_manifiesto_democracia_cuba.asp
Jean-Louis Pérez
11 avril 2007
Salutation citoyennes et citoyens,
En effet, Monsieur Boileau, la liste des gifles du gouvernement fédéral envers le Québec est trop longue. S'il y a une réaction d'indignation de la part du Québec, et bien, Ottawa s'en excuse jusqu'au prochain camouflet...
Le gouvernement "canadian", bien sûr, voudra faire de la récupération politique lors des festivités du 400e anniversaire de Québec l'an prochain... Mais c'est au mouvement indépendantiste de s'activer en conséquence...
Il me semble que trop est réduit aux états d'âme du PQ... La Patrie déborde du PQ...
Gilles Brassard
11 avril 2007
Salutation citoyennes et citoyens,
Merci pour votre texte étoffé, Monsieur Fontaine !
Le PQ doit se raviser forcément à la lueur du résultat électoral du 26 mars dernier. Le recours au référendum doit être mis en veilleuse pour un certain temps. Cela ne veut pas dire pour autant que l'option fondamentale du PQ en faveur de la souveraineté doit être remise en question... S'il le fait, et bien, trop de militants le déserteront...
Tandis que le PQ "mijote", il revient au mouvement indépendantiste de s'activer davantage au sein de la société civile. Il pourrait réclamer une Constitution québécoise, une citoyenneté nationale, le rapatriement de tous les impôts...
Puisque l'on se retrouve dans un contexte de gouvernement fédéraliste minoritaire au Québec, et bien, c'est le temps justement de faire la promotion de l'indépendance nationale en dehors de l'arène parlementaire...
Tout ne doit pas être réduit aux états d'âme du PQ... La Patrie déborde du PQ...
Gilles Brassard
10 avril 2007
L'Afghanistan devait servir avec le Pakistan comme voie de contournement de l'Iran pour acheminer la Sainte Huile Noire des champs d'Asie Mineure à l'océan Indien pour approvisionner l'Occident. Mais ils semble que ce soit du pétrole albertain qui fait fonctionner la Machine de Guerre (pardon..de Défense) du Canada.
Ce n'est pas grave. Cela fait rentrer de l'argent dans la base électorale de Stephen.
Stephen veut Westerniser Ottawa. Il a besoin de mettre le French Power dehors. Pour réangliciser le Canada (Supériorité de l'anglais sur le français et les autre langues. Supériorité du protestantisme sur le catholicisme et les autres religion. Réofficialisation du système impérial de mesures et rejet du système métrique), il a besoin du concours des États-Unis. Il fait donc en conséquence pour un retour d'ascenseur de la part de Washington.
Personne ne suit Archives de Vigile. Soyez le premier!