Attentat de Québec
3 février 2017
Maintenant que les manifestations d’appui envers la communauté musulmane ont pris fin, qu’adviendra-t-il de tous ces témoignages d’amour et de sympathie lancés par la classe politique dirigeante? Une question qui, à mes yeux, mérite d’être posée compte tenu de la nature même de l’être humain qui a tendance à oublier vite et à « passer à autre chose ».
En guise d’exercice, il suffit de se reporter le 28 janvier 2017, soit la veille de l’attentat de Québec, pour se rappeler les événements de vandalisme qui ont été les cibles des différentes mosquées du Québec au cours de la dernière année pour se demander si le mouvement d’intégration de la société musulmane aux Québécois se réalisera ou deviendra un vœu pieux.
Sans verser dans un pessimisme chronique, ni même douter de la sincérité de nos chefs politiques, je suis d’avis que les risques de « rechute », à savoir une propension à l’islamophobie, demeurent toujours latents, particulièrement lorsqu’arrivera la prochaine campagne électorale où les vieux tabous envers la société musulmane risquent de ressurgir!