Comment un indépendantiste peut-il ne pas voter pour Ouellet?
5 septembre 2016
Il n’y a aucun électorat en Amérique du Nord qui réclame des frontières économiques à l’intérieur du continent. Pas davantage qu’ailleurs, l’électorat québécois ne réclame pas de frontières économiques à l’intérieur du continent nord-américain. Toute proposition et toute politique dans le sens s’apparentant à un coup de force sur les frontières « économiques » ne recevraient aucun appui, nulle part, y compris au Québec.
Ce ne sont pas de frontières économiques dont Nous avons besoin, mais de frontières politiques, étanches, qui ne permettraient plus que Nous soyons submergés dans notre identité, ce qui est bien différent que d’être submergés par les produits de l’économie.
Contrairement à ce que prétend une certaine gauche qui n’en est plus une depuis longtemps, les so-so-frileux… (provenant aussi bien des « péquisteux » » que des « solidariteux ») l’indépendance, ce n’est pas plus de b.s., c’est plus de travail et moins de b.s.
Nous « libérer », cela devrait signifier d’abord libérer notre force de travail à Nous, entravée qu’elle est à l’intérieur du Canada, et non pas mettre des garde-chiourmes au milieu du St-Laurent.
L’Indépendance ? C’est permettre à la main d’œuvre québécoise, systématiquement inemployée par suite des politiques industrielles canadiennes, c’est lui consentir un environnement favorable… pour qu’elle travaille.