Le pouvoir caché
9 septembre 2012
"Comment expliquer l’étrange engouement de médias fédéralistes pour ce parti souverainiste ?"
La question se pose encore. Cependant,on commence à avoir des réponses...
Le vieux discours péquiste provoque lui-même le contraire de ce qu'il souhaite
9 septembre 2012
"Comment expliquer l’étrange engouement de médias fédéralistes pour ce parti souverainiste ?"
La question se pose encore. Cependant,on commence à avoir des réponses...
9 septembre 2012
Je suis d'avis que le P.L.Q. s'est effondré.Qu'il est effondré.Vous en faites la démonstration.
Ce n'est pas l'élection d'une première ministre qui rend cette dernière élection historique, c'est l'effondrement du P.L.Q.Pour reprendre une vieille expression,le P.L.Q. est devenu un tigre de papier.
La prochaine fois,déterminante, déteminante la prochaine élection,il sera facile aux souverainistes d'isoler les effondrés...
Une victoire est à portée de la main.L'indépendance, juste un peu plus loin.
8 septembre 2012
Les rôles sont inversés.Maintenant que Pauline Marois est chef de tous les québécois, il sera impossible aux libéraux d'aussi mal se comporter que Jean Charest à l'A.N.
Chaque fois que ce minus prononçait le nom de Pauline Marois,c'était avec la même hargne qu'il avait dénoncé Elsie Lefebvre, alors qu'il s'était disqualifié.Bien avant la venue de ce ti-jean Charest à l'A.N.,Pauline Marois y était déjà et personne ne s'était jamais plaint qu'elle ait manqué de classe une seule fois.
Que les libéraux déplorent maintenant le départ d'un grand chef d'État,indique assez bien qu'ils n'ont aucune conception de ce qu'est l'État, encore moins une idée de ce que pourrait être une haute fonction publique exempte de leur partisannerie.
Cela devrait inciter le gouvernement péquiste à y avoir de la suite dans les idées, les libéraux n'y ayant jamais vu autre chose que des intérêts.
7 septembre 2012
Vous avez raison, Jonathan Godin. Votre proposition est simple. Et l’indépendance, ce n’est pas une idée très compliquée. Mais hélas, votre proposition est sans doute très compliquée au jeu des partis. Alors qu’il faudrait beaucoup de souplesse, naturelle dans un parti aussi dédié qu’O.N. c’est la lourdeur bureaucratique des uns et l’inertie idéologique des autres qui risquent de prévaloir.
Le P.Q. a gagné une élection qu’O.N. aurait bien aimé gagner. Mais une victoire d’O.N. oui, même une victoire d’O.N. cela aurait signifié seulement le droit et le pouvoir de mener bien d’autres combats avant d’en arriver à l’indépendance. Le P.Q. se retrouve aujourd’hui précisément dans cette situation : il a le droit et surtout le pouvoir de continuer le combat. Rien de plus, mais rien de moins. C’est son devoir maintenant de continuer autrement, autant que ce l’aurait été à O.N.
Votre proposition toute simple et souple d’Alliance doit faire son chemin, car dorénavant, maintenant que le P.Q. a une main sur le volant, une seule, maintenant qu’il forme un gouvernement minoritaire, s’il accepte seulement les termes de ce type de combat—ce que jamais O.N. n’accepterait— c’est-à-dire s’il écoutait ses ennemis qui lui disent qu’il est sans mandat, s’il acceptait de se comporter en gouvernement frileux parce que minoritaire, il se comporterait comme une proie et serait traité en conséquence. Lui pourtant porteur de l’espérance, il s’en irait à l’abattoir.
Situation paradoxale : c’est au parti le plus radicalement indépendantiste qu’il incombe de pousser le plus fort en direction d’une Alliance, non pas pour avancer son agenda dans la Marche, ni en tracer la direction, mais simplement, tout simplement, parce que l’indépendance est bien plus proche que ce qu’en disent tous les fatigués de tous les partis.
7 septembre 2012
Lors de la grève des étudiants,ce printemps,les leaders étudiants ont profité d'une couverture quotidienne,omniprésente durant des mois.En particulier, les micros de R.D.I. leur ont été fournis sans jamais cesser,et cela malgré que toute la population n'était pas toute en faveur du carré rouge.Et encore, ceux qui étaient en grève constituaient une minorité parmi tous les étudiants.
Mais lorsque la minorité en cause c'est le West Island,alors là, les lâches de R.D.I. se donnent bien du courage: ils se bouchent les oreilles et ferment les micros.
6 septembre 2012
Les plus vieux parmi nous de Vigile s'en souviennent : lors des "actions" felquistes, et tout au long des événements d'Octobre, René Lévesque du P.Q. ne s'était pas contenté de dire du bout des lèvres que le F.L.Q."ne ressemblait pas" au P.Q. Il avait dénoncé très haut et très fort la voie choisie par les felquistes.
Sous prétexte qu'un fou se promène en robe de chambre,mais armé, ceux-là précisément qui,les premiers, auraient du mérite à dénoncer cette folie, sont dans le démérite de l'avoir provoqué.
Les leaders de la communauté anglophone n'arrivent pas à la cheville de René Lévesque,capable qu'il avait été de dénoncer les siens, capable de dénoncer ce qui devait l'être.
Les bavards de R.D.I. ne valent pas mieux que les muets de la communauté anglophone.
5 septembre 2012
Si vous considérez le vote West Island disséminé dans le 450, favorable au P.L.Q., cela permet une autre et plus juste perspective de la « force » surprenante de ce parti.
Le P.L.Q. s’est effondré hier, malgré son succès électoral indéniable. Il sera facile à un gouvernement décidé, même minoritaire, de culbuter les libéraux d’un gros parti Égalité. La position minoritaire de Stéphen Harper ne l’a jamais empêché de bousculer l’opposition majoritaire, puis devenir majoritaire.
Le plus déterminant, c’est l’État, certes, mais le P.Q.- le gouvernement péquiste- peut maintenant tirer une force considérable de ne pas s’être attaché les mains avec un agenda référendaire, ce qui lui permet pour la toute première fois de son histoire de chasser en territoire ennemi, plutôt que d’être chassé sur le sien.
À ceux qui disent, comme à la Presse, une « victoire historique, mais courte », il faut répondre qu’une victoire historique n’est jamais une courte victoire, sinon ce n’est pas une victoire historique. Celle du P.Q.Marois hier est Historique. Plus encore que celles de R. Lévesque et plus tard de J. Parizeau. Cela sera-t-il suffisant pour écrire une nouvelle Histoire ? C’est possible.Quelque chose est devenu pos-si-ble. C’est déjà pas si mal.
4 septembre 2012
Une gang de poltrons, M. Lapointe.
Si les poltrons n’étaient pas aussi nombreux à Québec, jamais il n’aurait été permis au poltron en chef, Marcel Aubut, de dilapider et laisser partir la concession des Nordiques pour satisfaire son égo de colonisé.
Que Pauline Marois ait été huée hier à Québec montre amplement l’ingratitude des poltrons. Le fruit est plus que mûr à Québec en faveur d’un « tough talk » si le P.Q. est élu ce soir…
3 septembre 2012
Vous avez raison.Le ménage doit bien commencer quelque part : par un formidable coup de balai aux libéraux et à ceux de la C.A.Q. qui agitent simplement le balai pour les remplacer.
Pauline Marois n'est pas parfaite. Mais qui pourrait prétendre pouvoir lui donner un cours de fidélité ?
2 septembre 2012
Le Nous est irrésistible.Tous ceux qui se posent des question sur Nous,par exemple à partir de quand sont-ils québécois,sont déjà,du simple fait de se poser la question,ils sont déjà avec Nous.
Le Nous n'est pas simplement irrésistible,il deviendra imbattable.Le Québec n'est pas une petite société.C'est une société à dimension très humaine, originale.Et Nous formons une société riche,bloquée encore hélas,mais riche et capable d'assumer son destin.La solidarité est encore possible dans notre société.C'est précisément,si on y pense un peu,c'est précisément ce qui rend le Nous si irrésistible. Avis à tous les questionneurs et contradicteurs.
1 septembre 2012
Aucun commentaire. Gros merci.Gros marci à Vigile.
1 septembre 2012
@ Frédéric Mercier
Advenant une victoire même majoritaire du P.Q. croyez-vous réellement que la campagne électorale serait terminée ?
Cela adviendrait seulement si le P.Q. s'était lié avec un maudit agenda référendaire, ce qui n'est pas le cas.
Personne ne suit Marcel Haché. Soyez le premier!