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Mathieu Gauthier-Pilote

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L'usage de l'anglais dans notre société : quelle est la juste dose?

  • Mathieu Gauthier-Pilote
  • 27 juillet 2010
  • Chronique de Mathieu Gauthier-Pilote
  • Chronique de Mathieu Gauthier-Pilote
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La Bibliothèque indépendantiste - Une bibliothèque virtuelle

La Bibliothèque indépendantiste lance officiellement ses activités aujourd'hui le 3 décembre 2009

  • Mathieu Gauthier-Pilote
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Commentaires de Mathieu Gauthier-Pilote

  • <i>Speak What</i>

    23 février 2008


    Sachez, Monsieur Micone, que des propos qui puent l'ignorance et l'irrationnel comme ceux tenus par Danièle Fortin, des attaques contre la personne et l'œuvre d'un compatriote, qui a eu le courage déjà assez grand de parler et d'écrire sur la place publique, mais qui en plus tient un discours fort agréable et beau à entendre et généralement assez juste aussi, des propos laids et vulgaires, carrément insignifiants, qui nous viennent par trop régulièrement de certains nationaleux indignes de la justice de notre combat, sachez qu'il seront malheureusement toujours là, mélangés aux nôtres. Personne ne déplore la chose plus que moi.

    Le crétinisme de Gaëtan Dostie, sa ridicule croisade du droit d'auteur contre la liberté d'expression, est la honte de tout le monde littéraire au présent, au passé et au futur. Voyez d'ailleurs ce qu'un géant de la littérature française, Victor Hugo, qui était aussi politique, pensait du droit d'auteur :

    «Le livre, comme livre, appartient à l'auteur, mais comme pensée, il appartient - le mot n'est pas trop vaste - au genre humain. Toutes les intelligences y ont droit. Si l'un des deux droits, le droit de l'écrivain et le droit de l'esprit humain, devait être sacrifié, ce serait, certes, le droit de l'écrivain, car l'intérêt public est notre préoccupation unique, et tous, je le déclare, doivent passer avant nous»

    Il semble y avoir deux grandes classes de littéraires : ceux qui raisonnent de la même façon que les autres êtres humains, comme Hugo et, osons l'espérer, la majorité, à coup de raisonnements logiques et sur la base des faits (et qui savent embellir par la suite), et ceux-là qui ne raisonnent qu'à coup de superlatifs, d'hyperboles et autres exagérations, d'analogies et autres comparaisons tordues et comiques, comme si le style et l'embellissement de la forme faisaient seuls la vérité du fond.

  • Ce qui se produira

    10 février 2008


    C'est évidemment M. Frappier qui a raison ici. C'est précisément parce que les régimes de l'Union législative de 1840 et de l'Union fédérale de 1867 ont été adopté sans l'appui de la majorité qu'ils étaient illégitimes.

    M. Frappier ne vous a pas attaqué, il a attaqué vos arguments qui sont franchement mauvais.

    Surtout, ne citez pas Louis-Joseph Papineau en appui à vos arguments, si on peut appeler votre envolé électoraliste des « arguments ».

    Pour Louis-Joseph Papineau, ce qui est vrai c'est que :

    « [...] dans l’ordre temporel et politique, il n’y a d’autorité légitime que celle qui a le consentement de la majorité de la nation; de constitutions sages et bienfaisantes que celles sur l’adoption desquelles les intéressés ont été consultés, et auxquelles les majorités ont donné leur libre acquiescement; que tout ce qui est institution humaine est destiné à des changements successifs; que la perfectibilité continue de l’homme en société lui donne le droit et lui impose le devoir de réclamer les améliorations qui conviennent aux circonstances nouvelles, aux nouveaux besoins de la communauté dans laquelle il vit et se meut.

    Les institutions auront plus ou moins de durée, selon qu’elles auront mieux ou moins bien formulé et défini les droits et les devoirs du magistrat responsable, – chargé de faire exécuter la loi, sans pouvoir y substituer son action extralégale, sous peine de punition certaine et efficace – ainsi que les droits et les devoirs de sujets, demeurés assez puissants pour sauvegarder facilement leurs franchises et leurs immunités.

    Une génération qui a joui de l’estimable privilège de se choisir la constitution qui lui convient le mieux, admettra volontiers et décrétera que les générations suivantes devront jouir du droit qu’elle a trouvé bon et juste de se donner à elle-même. En conséquence, à des époques fixes et rapprochées, les peuples libres auront des conventions, distinctes de leurs parlements et des autres corps législatifs ordinaires. Ceux-ci, fondés et élus par la constitution, lui doivent soumission absolue. Ils sont chargés de la maintenir intacte, de ne faire de lois que celles qui ne la violent pas. Ces peuples libres doivent avoir aussi un pouvoir judiciaire, autorisé à décider, quand la question lui est soumise, si une loi est conforme ou contraire à la constitution, pour la déclarer exécutoire si elle y est conforme, ou nulle et de nul effet si elle lui est contraire. La convention, elle, aux époques et dans les circonstances pour lesquelles elle est établie, devient l’autorité la plus importante d’un pays, sans avoir le pouvoir d’y faire la moindre loi. Elle n’a nulle autre attribution que celle d’examiner si le corps politique est demeuré sain, ou s’il est devenu malade; s’il est actuellement fort; s’il est progressif et satisfait; ou s’il existe quelque maladie qu’il soit possible à la sagesse humaine de guérir, quelque mécontentement qu’il lui soit possible de faire cesser. Sous les regards du pays entier, assistant à ses délibérations par la voie du journal quotidien, qui publie le compte-rendu de tout ce qui s’y dit, s’y propose et s’y résout, elle conclut à ce que des modifications à la constitution existante, telles qu’elle les indique, soient soumises à la considération et à la décision des citoyens. Après discussion libre, la majorité de ceux-ci décide de ce qu’elle en accepte, de ce qu’elle en rejette. La pays se donne à lui-même une constitution révisée et améliorée.

    Voilà le système américain, de bien loin le plus parfait que l’ingénuité et la raison humaines aient encore imaginé, pour promouvoir le plus rapidement possible la grandeur et la prospérité des états qui auront le bonheur de le recevoir. » - [Discours de l'Hon. Louis-Joseph Papineau devant l'Institut canadien
    à l'occasion du 23e anniversaire de fondation de cette société,
    17 décembre, 1867->http://biblio.republiquelibre.org/Discours_devant_l%27Institut_canadien_%C3%A0_l%27occasion_du_23e_anniversaire_de_fondation_de_cette_soci%C3%A9t%C3%A9#La_foi_politique_de_l.27Orateur]

    Ainsi, si l'on suit le raisonnement de Papineau, ce qui est légitime et ce qui est notre devoir c'est de se mobiliser, sur une base citoyenne et non-partisanne (donc, pas de PI) afin de faire pression sur nos représentants, qui ne seront élus par nous, les citoyens indépendantistes, qu'à condition qu'ils adoptent une loi créant une convention constitutionnelle (ou assemblée constituante) qui fonctionnera indépendamment du Parlement québécois et dont le mandat sera d'élaborer une constitution pour le Québec. Cette constitution sera ensuite adoptée ou rejetée par voie référendaire par les maîtres du système, les citoyens en corps, nous tous qui avons le droit de voter.

    Le seul parti politique qui, pour l'instant propose quelque chose d'analogue à ce système c'est Québec solidaire. Quant à savoir si la détermination est là, ça c'est une autre histoire.

    Vous avez dit : « Il apparaît que pour le Parti Indépendantiste, percer les médias de masses aura été plus aisé que de percer la classe intellectuelle québécoise, ce qui est quand même aberrant. »

    Je ne trouve pas cela aberrant du tout, car pour percer les médias de masse il faut simplement faire du bruit, être sensationnel ou ludique, alors que pour convaincre les intellectuels, ceux qui méritent le qualificatif du moins, il faut des arguments valides et des prémisses vrais, ce qui demande un peu plus de travail.

  • La trahison des élites péquistes

    7 février 2008


    Il est important que nous, les défenseurs de la langue française, fassions bien sentir notre appui inconditionnel au bilinguisme. Vous avez bien lu.

    Nous devons dire et redire que le bilinguisme est une chose très importante au Québec et que nous prêchons ardemment la connaissance de deux langues par les non-francophones. Nous désirons le bilinguisme généralisé de tous les Québécois qui ne parlent pas notre langue officielle comme langue maternelle.

    Par contre, les francophones eux, sont déjà bien assez bilingue français-anglais. Il est temps de promouvoir la connaissance d'autres langues secondes auprès de cette partie de la population québécoise car sinon elle continuera d'être ouverte sur le monde anglophone (au dépend du monde francophone) et fermé sur le reste de la planète. Sans doute l'attrait de l'espagnol peut-il être instrumentalisé afin de concurrencer l'attrait de l'anglais qui est beaucoup trop important.

    Ceci dit, rien ne saurait faire fléchir l'attrait de l'anglais auprès des non-anglophones québécois si ce n'est de LÉGIFÉRER adéquatement afin que préciser les cas particuliers où les employeurs sont en droit d'exiger la connaissance d'une langue autre que notre langue officielle chez nos travailleurs.

    Comme je l'écrivais à Mme Ferretti il y a cinq jours :

    Je me souviens très bien avoir perçu, vers la fin du secondaire, bien que très peu politisé à l’époque, la concurrence des enseignements de professeurs de français nous disant avec émotion et conviction que les Québécois devaient faire tous les efforts pour préserver le français, avec ceux d’autres professeurs nous vantant les mérites, voir la nécessité, du bilinguisme pour décrocher un emploi sur le marché du travail.

    Présentée comme une vulgaire compétence, un simple atout de plus sur le « marché » du travail, la connaissance de l’anglais nous est enfoncée dans la gorge le plus tôt possible et nous avalons sans broncher. Les cours d’anglais commençaient à 9 ans dans mon temps. Heureusement, les cours étaient tellement nuls qu’il était impossible de devenir véritablement bilingue à la fin du programme (à 16-17 ans).

    La « débilité des exigences immédiates du rendement mercantile », expression fort juste, était l’une des raisons de ce double langage de mes professeurs qui, malgré les bonnes intentions évidentes de bon nombre d’entre eux, n’étaient finalement que des fonctionnaires servant un système conçu sur mesure pour produire les fameux techniciens dont manquait le Québec anglicisé à mort d’une certaine époque, que je n’ai pas connu, mais qui sans cesse frappe à nos portes.

    L’attrait de l’anglais semble démesuré. Pourtant, une analyse plus poussée fait voir qu’il est tout à fait proportionnel à notre dépendance collective et notre asservissement passif à des réseaux d’institutions étrangères implantées chez-nous depuis très très longtemps. Je pense qu’il faut dès maintenant considérer le problème de l’inégalité des langues comme étant peu susceptible de disparaître, même au lendemain de l’indépendance.

    Voici ce qu’écrivait Gandhi sur le problème de l’anglais et de l’éducation en 1908 (ma traduction) :

    « Et il est bon de noter que les systèmes d’éducation que les Européens ont rejetés sont les systèmes à la mode chez-nous. Leurs hommes instruits font continuellement des changements. Nous adhérons par ignorance aux systèmes qu’ils ont récusés. Ils essayent en ce moment de faire en sorte que chaque division territoriale améliore sa propre condition. Par exemple, le Pays de Gales est une petite partie de l’Angleterre. De grands efforts sont en cours afin de promouvoir la connaissance du gallois parmi les Gallois. Le chancelier anglais, M. Lloyd George, joue un rôle de premier plan dans le mouvement qui tente de faire en sorte que les enfants gallois parlent le gallois. Et pendant ce temps où en sommes nous ? Nous nous écrivons dans un anglais défectueux, et à cause de ça, même nos détenteurs de maîtrise ne sont pas libres ; nos meilleures pensées sont exprimées en anglais ; les activités de notre Congrès se déroulent en anglais ; nos meilleurs journaux sont imprimés en anglais. Si cet état de choses continue pendant longtemps, la postérité, c’est mon opinion sincère, nous condamnera et nous maudira.

    Il vaut aussi la peine de noter que, en recevant l’éducation anglaise, nous avons asservi la nation. L’hypocrisie, la tyrannie, etc., ont augmenté ; les Indiens connaissant l’anglais n’ont pas hésité à tromper et à semer la terreur parmi le peuple. Maintenant, si par nos actions nous accomplissons quoi que ce soit de positif pour le peuple, nous n’auront repayé seulement qu’une partie de notre dette envers lui.

    N’est-ce pas une chose douloureuse que, désirant me rendre dans une Cour de justice, je doive utiliser l’anglais comme moyen de communication, et que si je deviens avocat, je ne puisse pas utiliser ma langue maternelle et que quelqu’un d’autre doive traduire pour moi à partir de ma propre langue ? N’est-ce pas absolument absurde ? N’est-ce pas là un signe d’esclavage ? Dois-je blâmer les Anglais ou moi-même pour cette chose ? C’est nous, les Indiens qui connaissons l’anglais, qui avons asservi l’Inde. Le malheur de notre nation reposera non pas sur les Anglais mais sur nous-mêmes. »

    Plus loin dans le même écrit (traduit en français sous le titre de Leur Civilisation et notre délivrance), Gandhi propose d’aménager la place que l’anglais doit conserver après l’indépendance, entre autre dans l’enseignement. Malheureusement, des politiciens frileux, comme on dit chez-nous, ont ignoré les positions de Gandhi. L’Inde a une politique linguistique qui me semble fort respectable sur papier, entre autre parce que les États de la fédération ont beaucoup d’autonomie : rien à voir avec la situation de conflit entre le Québec et l’État fédéral. Malgré cela, il reste que la langue anglaise est non seulement une langue officielle au niveau de l’État fédéral indien, mais elle est en perpétuelle progression auprès des travailleurs de tous les grands centres urbains. Mais ont est tellement convaincu que l’anglais n’est qu’une goutte d’eau dans l’océan là-bas. À noter que le français colonial a la même position en Afrique que l’anglais en Inde, ce qui est inacceptable dans les deux cas.

    Tant que les Québécois vivront en Amérique, ils dépendront de l’anglais dans une certaine mesure. Partant de la réflexion de Gandhi, je pense que nous devons immédiatement établir, par la loi, les lieux légitimes de l’anglais dans notre société. Par exemple, nous devrions établir via un règlement que les commerçants québécois auront la liberté d’exiger la connaissance de l’anglais (ou une autre langue) dans le service à l’intérieur d’un certain nombre de secteurs désignés « touristiques ». Partout ailleurs, il y aurait violation des droits linguistiques des travailleurs d’exiger la connaissance de l’anglais pour être serveur ou serveuse. (Comme si les Ontariens accepteraient, eux qui sont libres, de devoir parler le français, l’espagnol ou le mandarin pour être waiter ! Come on !)

    La même chose devrait être faite pour TOUS les secteurs d’activités.

    Pour l’enseignement de l’anglais, il faut impérativement faire la promotion de la connaissance des AUTRES langues étrangères pour la concurrencer et donner le choix de l’ouverture aux autres univers linguistiques. La popularité de l’espagnol peut nous être utile je pense.

    Aujourd'hui je rajoute :

    Les travailleurs ont le droit d'exercer leurs activités en français. dit notre charte au chapitre II.

    À l'article 46 du chapitre VI, on lit : Il est interdit à un employeur d'exiger pour l'accès à un emploi ou à un poste la connaissance ou un niveau de connaissance spécifique d'une langue autre que la langue officielle, à moins que l'accomplissement de la tâche ne nécessite une telle connaissance. [...]

    Ceci m'a toujours semblé nettement insuffisant étant donné le rapport de force inégalitaire qui existe nécessairement entre celui qui offre un emploi et celui qui cherche de l'argent pour payer son loyer au plus vite. Un droit est inutile si on est pas en mesure de l'exercer librement.

    Bien sûr que tous les travailleurs veulent être bilingues! Les employeurs l'exigent continuellement parce qu'ils ont acheté de l'équipement informatique fonctionnant en anglais (ou en franglais), parce qu'ils sont trop souvent des hommes d'affaires médiocres qui suivent bêtement les tendances amorcées aux États-Unis. On ne fait que copier un modèle pensé en anglais pour une population de langue anglaise et parce qu'on ne désire pas investir pour traduire de l'anglais au français, on demande aux employés d'être bilingues.

    Tant que le Québec sera en Amérique du Nord, il commercera avec des voisins anglophones. Ils nous faudra un certain nombre de travailleurs bilingues c'est certain. C'est à nous de déterminer, collectivement, là où la connaissance de l'anglais est justifiée et là où elle est le résultat d'une paresse, d'un manque de respect pour les Québécois qui n'ont qu'une seule langue officielle, pas deux.

    Nous avons près d'un demi-million de nos compatriotes qui sont de langue maternelle anglaise. N'avons nous pas là un nombre bien suffisant de personnes capables de parler français avec leurs collègues du Québec et anglais avec les clients ontariens et américains?

  • La langue française est l’identité québécoise

    30 octobre 2007


    M. Laughrea aurait intérêt à s’éduquer sur l’histoire d’un grand peuple, le peuple juif, qui a réalisé l’impossible, soit ressusciter la nation hébraïque sur la terre des ancêtres.

    Et pour ressusciter cette nation, on a bien sûr ressuscité sa langue, l’hébreu, morte depuis des siècles et on en a fait la langue publique des citoyens d’Israël.

    Cet exploit est en grande partie dû à un homme trop mal connu : Éliézer Ben-Yéhouda.

    Justement, suite à ma lecture de son autobiographie, j’ai écrit un article biographique sur l’homme dans la Wikipédie :

    * Éliézer Ben-Yéhouda

    Alors, je me permet d’affirmer sans gêne :

    Éliézer Ben-Yéhouda, Camille Laurin = même combat !

  • Réponse officielle de Vigile au Devoir, à La Presse et à CEDROM-SNI

    19 septembre 2007


    Un espace blanc a été introduit dans chacune des adresses URL de mon dernier message et en conséquence l'adresse n'est pas trouvé par le navigateur.

    Voici les liens encore :

    http://en.wikipedia.org/wiki/Fair_dealing

    http://laws.justice.gc.ca/fr/showdoc/cs/C-42/bo-ga:l_III%20::bo-ga:l_IV//fr%20?page=3

    http://www.canlii.org/fr/ca/csc/doc/2004/2004csc13/2004csc13.html

    Pouvez-vous simplement corriger les adresses dans mon précédent message?

    Merci!

  • Réponse officielle de Vigile au Devoir, à La Presse et à CEDROM-SNI

    18 septembre 2007


    Les avocats de Le Devoir, de La Presse et de CEDROM-SNI vous rétorqueront que le droit américain ne s'applique pas au Canada. À l'intérieur de l'Amérique du Nord britannique, le Fair Use américain n'existe pas. Mais existe par contre le Fair Dealing, tout comme en Australie et dans le Royaume-Uni. Voyez l'article de la Wikipedia anglophone sur le sujet :

    http://en.wikipedia.org/wiki/Fair_dealing

    Dans la langue française, le concept a été traduit par «utilisation équitable». Voyez la Partie III de la Loi sur le droit d'auteur qui traite de la question :

    http://laws.justice.gc.ca/fr/showdoc/cs/C-42/bo-ga:l_III::bo-ga:l_IV//fr?page=3

    Récemment, en 2004, un jugement de la Cour suprême est venu justement éclaircir la portée de la notion d'utilisation équitable en droit canadien. Voyez le jugement ici :

    http://www.canlii.org/fr/ca/csc/doc/2004/2004csc13/2004csc13.html

    Afin d'évaluer si un cas particulier entre dans la catégorie des exceptions dites d'utilisation équitable, 6 critères sont considérés:

    1. Le but de l’utilisation

    2. La nature de l’utilisation

    3. L’ampleur de l’utilisation

    4. Solutions de rechange à l’utilisation

    5. La nature de l’œuvre

    6. L’effet de l’utilisation sur l’œuvre

    En tant que lecteur assidu de Vigile.net, qui utilise régulièrement sa revue de presse et ses archives, en tant que citoyen qui cherche à s'informer par lui-même en l'absence de journalisme sérieux dans nos sociétés prétentieusement dites de l'information, je désire non seulement la poursuite des activités de Vigile.net mais encore plus la généralisation des pratiques de cette vénérable institution.

    Au lieu de nous défendre contre une attaque mesquine qui est peut-être fondée en droit mais assurément infondée sur le plan de la morale et de l'équité, peut-être devrions-nous songer à passer à l'offensive. Peut-être devrions-nous nous assembler et débuter le travail qui doit être fait en vue de l'adoption d'une loi qui ferait en sorte que La Presse, Le Devoir et autres médias seront TENUS par la loi de rendre disponible toutes leurs archives librement et immédiatement après publication.

    Qu'en pensez-vous?

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Sources de Vigile

  • Vigile
  • La Presse canadienne
  • Le Droit
  • The Toronto Star www.thestar.com
  • http://lesaffaires.com
  • The Ottawa Citizen www.ottawacitizen.com
  • Le Québécois www.lequebecois.org/

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