Pour qui veut saisir les subtilités de ces mises en scène, de la désinformation trouvera dans ce texte de M. Serge Charbonneau la documentation et la démonstration de ce dont sont capables ces spécialistes à la conscience élastique. Laissant loin derrière eux le journalisme d’information, ils deviennent des propagandistes donnant à la désinformation la plus malhonnête toute l’apparence de ce qu’il y a de plus vrai. C’est terrible d’en être rendu là avec notre Société d’État de Radio-Canada. Dix minutes leur suffisent pour graver dans le cerveau des Canadiens et Canadiennes la réputation diabolique d’un homme et les émotions qui en font un fou, un tyran, un désaxé sexuel, etc.  
 
Que de temps faudra-t-il aux bénévoles de l’information pour décoder ces mises en scène, ces mensonges et ces calomnies ? Combien de temps faudra-t-il pour redonner à l’homme la place qu’il doit avoir dans l’esprit des Canadiens et des Canadiennes ? Il y a évidemment ce que fait M. Charbonneau, mais il faut, puisant dans l’exceptionnelle documentation qu’il met à notre disposition, que nous diffusions le plus largement  possible la vérité sur l’homme et la Libye.
 
Encore une fois, merci pour cette analyse et surtout, toute la documentation donnée en référence.

M. Charbonneau, cette veille persévérante et persistante de l'information transmise par notre Société d'État, RDI, est un immense service que vous rendez au droit que nous avons tous et toutes à la vérité. Je ne pense pas que les Canadiens et Canadiennes paient ce service d'information pour qu'il soit au service d'intérêts autres que ceux de servir la vérité. Vous faites clairement la démonstration que le comportement actuel de la Société d'État est devenu une véritable machine de propagande au service d'intérêts autres que ceux pour laquelle elle existe. Il est plus que temps qu'elle retrouve sa véritable liberté et que les journalistes qui y travaillent honorent avec dignité leur profession d'informer. Les citoyens et citoyennes ,disposant d'une bonne information, seront en mesure de se former un jugement.

La présentation de M. Charbonneau sur les taxes et les impôts met clairement en évidence cette tendance lourde de ravaler l'État à sa plus simple expression, laissant ainsi la voie libre au privé pour gérer le patrimoine national et décider du bien commun de l'ensemble de la société.

@Christian Montmarquette ; je ne crois pas prendre quelque risque que ce soit. Je ne fais que laisser le gros bon sens s'exprimer. Qui peut s'opposer au fait que l'État soit l'outil tout désigné du peuple pour assurer le bien commun de la société ? Ce mandat ne peut être assumé par une entrepris privée dont le mandat est de répondre d'abord et avant tout aux intérêts de ses membres. Le socialisme dont parle Chavez n'implique d'aucune manière l'élimination des entreprises privées, mais, selon ce socialisme, ces dernières ne sauraient s'imposer pour décider de ce qui est bon ou mauvais pour le peuple. Cette responsabilité correspond aux élus du peuple. Il s'agit d'une reprise par le peuple de cet outil qu'est l'État.

Félicitation à l'auteur pour ce survol historique de ce pays de l'Amérique centrale et des évènements qui ont marqué ce moment antidémocratique du coup d'État militaire. Sans diminuer en rien votre présentation, je voudrais ajouter quelques détails qui ne sont pas sans importance. Ces derniers, n'étant pas mentionnés dans votre présentation, je me permets de les mentionner. Ils ne pourront qu'ajouter à la compréhension des lecteurs et lectrices.

Chavez vient de gager avec 54,42% des votes sur son adversaire Capriles qui a obtenu 44,44%. Le Taux de participation atteint 80,94%. Une victoire de la démocratie, de Chavez, de l'information alternative.

Un autre très bon article de Ramonet et de Melanchon. Il met en évidence le traitement que le journal Le Monde en a fait en y censurant des parties importantes.
http://www.legrandsoir.info/pourquoi-chavez.html

Juste un petit mot à l'endroit de M. Perez qui semble avoir oublié le sujet de cet article " les élections au Venezuela". Déjà, depuis le coup d'État militaire au Honduras, en juin 2009, nous connaissons mieux M. Perez. Je vous réfère à un de ses articles, mais surtout au commentaire que je lui ai formulé. À ce jour, il n'a jamais répondu à ces questions et il n'est jamais revenu sur la répression et l'assassinat de dizaines de journalistes depuis lors.
http://www.vigile.net/Pourquoi-Manuel-Zelaya-ne-retourne

Un article de Michel Collon sur le traitement que font certains médias de la campagne électorale au Venezuela.
http://www.michelcollon.info/Chavez-5-mediamensonges-du-Soir-et.html

Je ne puis m'empêcher d'ajouter à l'article de M. Serge Charbonneau cet autre article qui met en évidence la désinformation au service des oligarchies et de l'empire. Voyez par vous-mêmes.
http://www.alterinfo.net/Venezuela-ce-que-ne-dit-pas-le-journal_a82137.html

Merci, M. Charbonneau pour cet excellent article. Le caractère démocratique de l’homme qu’est Hugo Chavez est mille fois supérieur à celui de nos propres dirigeants, Harper et les autres. Lui, il ne craint pas les consultations populaires, elles sont son inspiration et son carburant. Il a même vécu un référendum de destitution sollicité par l’opposition, en 2004 qu’il a évidemment remporté haut la main. Chavez est le symbole du pouvoir du peuple pour le peuple. Les Vénézuéliens se reconnaissent en lui et lui en eux. Une authentique démocratie que les oligarchies ne peuvent tolérer. Le pouvoir ne leur appartient plus, il est du peuple et pour le peuple.

D’abord et avant tout, bravo à M. Serge Charbonneau pour son courage et son honnêteté à l’endroit de ses anciens collègues et de son ancien employeur. Ce que j’apprécie chez M. Charbonneau c’est qu’il croit sincèrement et profondément que derrière toutes ces anomalies pleines de contradictions et de préjugés, il y a des consciences de professionnelles qui peuvent encore s’éveiller et retrouver la dignité de ceux et celles dont la profession est de servir d’abord et avant tout la vérité. Serge Charbonneau croit en ces collègues qu’il a fréquentés et avec lesquels il a travaillé. Loin de lui l’idée de les mettre tous et toutes dans le même panier. Il y a toujours de ces gens de mauvaise foi qui ne manquent aucune occasion de manipuler l’opinion publique comme le font les serviteurs pour émerveiller leurs maîtres et en retirer quelques avantages. Ce que je comprends de M. Charbonneau, c’est que plusieurs, sortis de cet état de somnolence, peuvent retrouver l’énergie d’une conscience qui n’accepte plus de s’en faire imposer par des patrons pour lesquels la profession de journaliste se résume à servir les intérêts du patron et non ceux de la vérité et des faits. C’est sans doute lla raison pour laquelle il envoie tout ce qu’il écrit sur le sujet à ces artisans de l’information, toujours actifs au sein de la SRC. Ses critiques sont sévères, mais fondées et motivantes pour tous ceux et celles qui veulent reprendre en main les destinées de leur profession. Il semble que cette approche commence à donner certains résultats.