Bonne chance, Québec
11 février 2011
Mme MMV,
N'est-ce pas une analyse un peu courte pour un tel texte?
Fier fils de bûcheron exploité. Professeur retraité d'université. Compétences en enseignement par groupes restreints, groupes de réflexion, solution de problèmes. Formation en Anglais (Ouest canadien), Espagnol (Qc, Mexique, Espagne, Cuba), Bénévolat latin...
Fier fils de bûcheron exploité. Professeur retraité d'université. Compétences en enseignement par groupes restreints, groupes de réflexion, solution de problèmes. Formation en Anglais (Ouest canadien), Espagnol (Qc, Mexique, Espagne, Cuba), Bénévolat latinos nouveaux arrivés. Exploration physique de la francophonie en Amérique : Fransaskois, Acadiens, Franco-Américains de N.-Angl., Cajuns Louisiane à BatonRouge. Échanges professoraux avec la France. Plusieurs décennies de vie de réflexion sur la lutte des peuples opprimés.
A nous d’insister pour qu’il trouve les moyens de le produire
"Tyler strikes again for anglo rights"
11 février 2011
Mme MMV,
N'est-ce pas une analyse un peu courte pour un tel texte?
11 février 2011
Ces videos de M. Thérien ne laissent plus place à l'à peu près de mon résumé.
Pour la suite des choses, suivre les textes de M. Marineau.
11 février 2011
M. Bousquet,
Si vous n'aviez pas l'épiderme aussi sensible, ne cherchiez pas des poux à vos correspondants, vous les liriez plus sereinement, en quittant votre défensive, et vous auriez vu que c'est exactement ce que je disais: Bouchard n'est pas le premier à opter pour "faire des concessions". 'ké?
11 février 2011
Monsieur Haché,
Cette magistrale démonstration, vous pourriez l’afficher en UNE d’un grand quotidien libre, dans un pays normal.
J’ajoute une observation sur l’anomalie du 23 avril dernier, lors de l’accueil des athlètes de retour de Vancouver. En catastrophe, M. Aubut organise une parade sur la rue Sainte-Catherine, qui culmina au square Phillips, coin Union, face au monument à Edouard VII. La jovialiste Nathalie Lambert ne se pouvait plus de l’animateur Grégory Charles, notre digne représentant. On lui demandait : Et pourquoi pas au Stade OLYMPIQUE ? On est une ville OLYMPIQUE avec un majestueux stade, pour accueillir les athlètes OLYMPIQUES… Elle répliqua diplomatiquement que nous avions là une merveilleuse fête… avec un sourire gêné. Le tout s’est terminé au Centre Bell !…
Bon, la ville s’anglicise ? Mais le Stade n’a pas dit son dernier mot : les touristes japonais auront bientôt davantage que des dalles de béton désertes à visiter quand ils descendront de leur autobus. Le Planétarium qui vient s’installer à l’ombre de la tour complétera l’ensemble des Museums nature qui se réunissent en se renouvelant actuellement : Biodôme, Insectarium et Jardin botanique. La forêt éphémère, en ce moment constituée des collectes d’arbres de Noël, préfigure cet Espace pour la Vie qui redonnera justement vie à ce quartier(Centre sur la biodiversité de Montréal).
http://www.montreal2025.com/projet.php?id=212&lang=fr
Les Montréalais régleront bientôt l’imbroglio de patronage que fut le toit du Stade après le congédiement de Taillibert. Ils pourront alors ramener à cette monumentale pièce d’architecture ses pleines fonctions originales et nouvelles, clouant le bec aux niais humoristes qui ne l’ont jamais vu de terre ou des airs. Le quartier s’en verra convaincu de se faire encore plus accueillant par l’aménagement urbain, l’hôtellerie et la joie de vivre en français. Résidants du voisinage du parc Maisonneuve, nous avons hâte de rendre ainsi hommage aux bâtisseurs de ce quartier, qui ont loti des terres pour loger les travailleurs des usines Angus comme des installations du port, après le prolongement dans l’est de la rue Sainte-Catherine au début du XIXe siècle.
Évidemment, tout ça irait plus vite si le Québec tout entier en était, socialement et politiquement.
11 février 2011
Intrigué de lui voir le titre de sir, je vais vérifier et on dit :
« Toujours est-il que, après l'échec de 1851, il abandonna, à 45 ans, les luttes actives de la vie publique et se retira sous sa tente. Nommé juge en chef du Bas-Canada, il rendit cependant encore de précieux services au pays jusqu'à sa mort, qui fut soudaine et inattendue, en février 1864. En 1854, il avait été créé baronnet La Fontaine du Canada, dans la pairie du Royaume-Uni, ce qui lui donnait droit au titre de sir. Il fut le premier Canadien français à porter ce titre. On l'appelait sir Louis-Hippolyte. »
Baronnet…sans doute la raison pour laquelle il n’abusa pas du titre de sir comme Wilfrid. (L’ordre de préséance des titres est le suivant : Duc (Duke), Marquis (Marquess), Comte (Earl), Vicomte (Viscount), Baron (Baron), Baronnet (Baronet), Chevalier (Knight Bachelor).
Ces références faciles nous en apprennent toujours. Le grand discours en français, rapporte-t-on, où il s’appuya sur « la langue de sa mère » fut le plus senti, le plus éloquent de sa carrière. La parole n’ayant pas été son meilleur atout. Raison de briller d’abord comme second à Papineau ? Raison aussi de se séparer de lui après les massacres des Patriotes sur le Richelieu ? Sa modération mettait en relief sa prestance, cependant. On le comparait (avantageusement) à Napoléon, la grandeur en plus. S’il consolida le français comme langue officielle, il consentit au conquérant les concessions que refusaient les Patriotes. En somme, le Lucien Bouchard du Canada naissant?
10 février 2011
Monsieur Marineau,
Heureux de vous voir suivre le fil de cette discussion : Pas de jeunes, pas d’indépendance. Évidemment, mon compte rendu de la soirée du 7 février ne rend pas justice à tous les participants, que j’ai outrageusement résumés. Il faudrait que l’un d’entre eux intervienne pour préciser ses idées. Je pense particulièrement à Mme Quérin (qui s’était fait connaître par son rapport de recherche sur le litigieux programme Éthique et culture religieuse). Même si son allocution a reçu la plus grande part de mon résumé, j’ai omis les précisions qu’elle donnait de sa classification des risques inhérents à courtiser les jeunes : 1-clientélisme, 2-marginalisation, 3-dénationalisation. Bref, par marginalisation, elle entendait précisément que les étudiants ne comprennent pas tous les jeunes. Elle ne voudrait pas négliger l’importante partie que sont les jeunes travailleurs, les jeunes parents, etc.
Vous faites l’effort de trouver l’ouverture de ce colloque sur l’avenir. Ils sont évidemment conviés à s’exprimer là-dessus. Je doute cependant qu’ils verront comme une découverte l’idée de « inviter tous les jeunes à nos rassemblements populaires ». Si les orateurs invités ne l’ont pas exprimé eux-mêmes, j’ai mentionné l’allusion d’un intervenant sur une certaine allergie de ces générations pour tout ce qui passionna leurs parents, qui ont échoué : justement, l’histoire, les Patriotes à pipe et ceinture fléchée, voire les mots culture, langue et surtout NATION!
Ils côtoient les Anglais et ils savent répondre à leurs provocations racistes. Ils sont conscients de leur DIFFÉRENCE et ne comptent pas l’abandonner.
Avons-nous un autre rôle que de les appuyer dans leurs réflexions, de leur rappeler les erreurs que nous avons déjà commises et d’encourager toutes leurs démarches visant à s’UNIR dans le projet de vie qu’ils choisiront?
9 février 2011
p.s. j'aurais dû en profiter pour corriger votre "Centre" d'enseignement général et professionnel par "Collège"...d'enseignement...
9 février 2011
Je relève votre boutade:
"la paix linguistique me faisait penser à l’inscription « Rest in peace » sur une pierre tombale. Il n’y a plus de doute possible : notre langue est en régression."
Vous savez sûrement que le R.I.P. n'est pas de l'anglais mais du latin: Requiescat In Pace. Repose en paix, que les Anglais ont traduit par restinpeace.
9 février 2011
Si même la France, pour retenir ses étudiants dans ses universités
Devant l’invasion du barbare anglais montre le drapeau blanc dressé
Le Québec se fait un devoir de brandir le sien bien haut
Même si Charest laisse encore blâmer Gilles Vigneault
Sous prétexte d’une démographie soit disant fléchissante
On noie notre vote sous une immigration déferlante
Et faute de pouvoir l’intégrer, nous affichons la nation au créneau
Et qui sera pour ça calomnié? Eh oui, c’est Gilles Vigneault.
Si la métropole se laisse maintenant qualifier de bilingue,
Si on nous bat aux subventions, aux médias et aux CHU comme dingues
C’est l’œuvre de Durham/Charest qui par dé-fusion brûla nos drapeaux
Sachant bien s’en laver les mains sur le dos de Gilles Vigneault.
8 février 2011
Nous n'avons rien à vendre à ces gens-là. Suffit de se comporter en pays normal: Vous venez, vous voulez travailler? C'est en français que ça se passe au Québec!
7 février 2011
Question simple, mais plus grave qu'on pourrait croire. Deux témoignages de jeunes, ce soir, à la réunion IPSO (comment actualiser la cause pour les jeunes?):
1-Un jeune Québécois étudiant les relations internationales dans un collège de langue anglaise côtoie beaucoup d'allophones. Or il est en mesure de témoigner du refus de ces étrangers de se dire Québécois. Ils méprisent même notre peuple. Et pour quelle raison? Parce que nous ne nous tenons pas debout dans la défense de notre histoire, de notre identité!
2- Une jeune étudiante en histoire de l'art de l'UdeM a grandi à Sudbury, Ontario, et elle a choisi de changer de pays pour venir vivre en français au Québec! Elle nous prie de ne pas culpabiliser vis-à-vis des Canadiens français, advenant notre libération: Ils sont Canadiens, vous savez! On ne peut pas tout avoir, proclamer la grandeur du Canada et exiger des faveurs du Québec, pour une langue que leur pays leur refuse.
6 février 2011
N'est-ce pas typiquement canadian? On fait mousser la corruption de la lieutenant gouverneure québécoise et on laisse filer la gouverneure générale canadian...
Personne ne suit Ouhgo (Hugues) St-Pierre. Soyez le premier!