Retour progressif
8 septembre 2008
Bienvenu chez-vous, Bernard. Votre enthousiasme et votre expérience sont aussi un gage de longue vie à Vigile.net, une véritable dépendance pour toute personne fière de sa citoyenneté québécoise.
Fier fils de bûcheron exploité. Professeur retraité d'université. Compétences en enseignement par groupes restreints, groupes de réflexion, solution de problèmes. Formation en Anglais (Ouest canadien), Espagnol (Qc, Mexique, Espagne, Cuba), Bénévolat latin...
Fier fils de bûcheron exploité. Professeur retraité d'université. Compétences en enseignement par groupes restreints, groupes de réflexion, solution de problèmes. Formation en Anglais (Ouest canadien), Espagnol (Qc, Mexique, Espagne, Cuba), Bénévolat latinos nouveaux arrivés. Exploration physique de la francophonie en Amérique : Fransaskois, Acadiens, Franco-Américains de N.-Angl., Cajuns Louisiane à BatonRouge. Échanges professoraux avec la France. Plusieurs décennies de vie de réflexion sur la lutte des peuples opprimés.
A nous d’insister pour qu’il trouve les moyens de le produire
"Tyler strikes again for anglo rights"
8 septembre 2008
Bienvenu chez-vous, Bernard. Votre enthousiasme et votre expérience sont aussi un gage de longue vie à Vigile.net, une véritable dépendance pour toute personne fière de sa citoyenneté québécoise.
8 septembre 2008
D'entrée de jeu, permettez-moi de différer d'opinion lorsque vous dites dans "Les moyens justifient la fin " (expliquent la fin, peut-être?):
"Pourquoi me donne-t-on une contravention pour avoir fait un « excès de vitesse » ? Quel délit ai-je commis ? Aucun ! On me punit avant même d'avoir fait quoique ce soit. Je suis coupable avant même d'avoir fait du mal, je suis coupable parce que j'allais « à un moment hasardeux du futur tuer quelqu'un ou endommager une propriété ». Ou bien, de quel droit est-ce que l'état peut empêcher quelqu'un de fumer du pot tout en l'autorisant à fumer la cigarette et boire de l'alcool ? Par quelle autorité est-ce que quiconque peut m'empêcher de me faire du mal ou du bien ? Qui sait et juge de ce qui est bien ou mal pour moi autre que moi-même ? De quoi est-ce que l'état se mêle ?! Protège-t-il vraiment le bien commun et l'ordre public ou cherche-t-il des prétextes de nous soutirer de l'argent ? … il n'est pas question d'installer une dictature ni de garder le système politique actuel qui nous traite comme des êtres primitifs, arriérés, enfantins, égocentriques, irresponsables, dangereux, ignorants, etc. qui doivent à tout prix être contrôlés par des règlements de plus en plus restrictifs. "
Il y a là beaucoup de truismes comme le populo aime les lire au comptoir du Qwick le matin…
Les règles de la circulation, de consommation d'alcool et pot, bref, les règlements en général, dans une société civilisée, c'est pour protéger la multitude contre la bêtise undividuelle. Ma souveraineté personnelle ne peut passer outre la prudence envers les autres souverainetés individuelles qui ne veulent pas recevoir "mon char" dans la face parce que j'haïs les feux rouges…
La route sera longue vers la mobilisation d'un peuple encore bien nourri... et individualiste!
7 septembre 2008
Mme Saulnier,
Constatant qu'on oublie déjà la règle nouvellement établie d'éviter les apostrophes entre participants, je vais simplement souligner que M. Haché persiste à promouvoir son parti sous-terrain sans jamais dévoiler la moindre approche qui en émanerait pour faire voter la population plus fortement que ne le fait le parti déjà à l'Assemblée.
Il en ressort un interminable panégyrique tout à fait inutile en cette campagne fédérale.
Seule sa dernière ligne aurait été pertinente: voter Bloc en bloc.
6 septembre 2008
Publié en commentaire de l’hebdomadaire Voir 3 sept.’08 (Josée Legault : »Questions existencielles » ):
Une prise de bec où le protagoniste du Bloc Québécois utilise les exemples de tricherie d’une majorité contre une minorité. Il se fait servir la cinglante riposte de qualificatifs écrasants : délire de persécution, pauvre victime, boulet imaginaire traîné pour se plaindre…
La « pauvre victime émotive » n’a pas tardé à lui pondre une réplique rationnelle :
Dans un litige d’injustice, le seul moyen de convaincre le juge est d’apporter des preuves. Le cas lancinant de la question nationale au Québec met en cause ceux qui optent pour « être amis » avec la majorité canadian, pour « éviter la chicane », pour ne pas devenir une victime. Ils ont choisi le bandeau sur les yeux pour ne pas se remettre constamment en question. L’autre partie dans ce litige est constituée de ceux qui « voient ». Quand les « zamis » veulent les « rentrer dans la bande » par l’insulte(délire de persécution, pauvre victime), ils n’argumentent pas avec des faits réels : ils nient la réalité, sans doute de bonne foi puisqu’ils ont épousé les thèses du conquérant : « aucune entrave ne retient la pauvre victime, n’en tient qu’à elle de prendre son envol »…Alors que les tricheries rapportées au sujet du référendum, des commandites, du Q400 usurpé à Québec sont bien réelles et incontestables. Que la langue française à Monréal ait perdu la majorité par l’OQLF rendu inopérant pour servir les assimilateurs avoués, ce n’est pas une lubie, ce sont des faits vérifiés. Le Bloc Québécois s’est battu pour que le gouv fédéral se conforme à la loi 101 sur le territoire de la nation québécoise, sans aucune attention de la part du Grand Représentant du ROC à Ottawa.
Ces tricheries visent à empêcher à tout prix « ceux qui voient » de prendre justement leur envol, pacifiquement si possible. Les « zamis » souvent fort éloquents en parlent comme d’un « boulet imaginaire par lequel les « voyants » se plaignent continuellement d’être limités dans leurs mouvements. Pure rhétorique, qu’un juge renverrait à la table de travail : ce que doivent faire les « zamis » c’est la démonstration non équivoque qu’il n’y a pas là collusion d’une majorité pour anihiler une minorité dérangeante.
Les « zamis de la majorité canadian » lisent sûrement l’anglais : ils n’ont qu’à lire Suburban du West Island, The Gazette, Globe and Mail. Il n’y a pas de cachette dans ces lieux, le Quebec-bashing est leur politique éditoriale. Leurs zamis anglo ne s’embarrassent pas de faibles insultes à la : « … paranoïa permettant à un individu affecté de tout interpréter conformément à ses prémisses biaisées, à travers un prisme déformant… » pour quêter une caresse de son maître.
Des faits palpables. Voilà ce qui mène à cette lutte à finir. Après 400ans de présence francophone en Amérique, nous devons bien à nos ancêtres de résister à cet ultime assaut en élisant le plus grand nombre possible de députés bloquistes à Ottawa notre étendard sommant l’autre nation de lâcher prise.
5 septembre 2008
Extrait du Forum RRQ, 3 sept. :
En effet, M. Fritzpat, vous dites: « Pour l'instant les fédéralistes veulent nous faire croire que le Bloc est passé date, le présent combat c'est celui-là! »
Rép. :
Si l'on prend la carte géographique des piistes diffamateurs de PQ, dessinée sur un acétate, et qu'on la glisse sur la carte géographique de ceux qui vomissent sur le Bloc,
les 2 cartes se superposent parfaitement...
qui tire les ficelles?...
à qui profite le crime?
les auteurs du scandale des commandites ne sont toujours pas en prison, comme le recommandait Chrétien… l'usurpation d'identité au Q400, à coups de milliard(faites la fête, pas la politique, ordonnait Balabeaume), trompera-t-elle la majorité des Québécois sur le plan électoral? Si oui, nous confirmerons notre nullité civique... profession amuseurs de touristes...
:-))))
4 septembre 2008
Quand François Therrien tire le grelot sur Drainville, il nous réveille à point. Déjà qu'on était tombés sur le dos lors de sa sortie du placard, quelques heures après avoir matraqué Boisclair... On avait fini par y croire par bonne foi, mais ses performances nous déçurent. Qu'il ait montré ses fesses récemment par rapport à son cordon ombilical avec SRC m'a échappé mais un soupçon comme ça mérite attention: les fédés ont pris tous les moyens pour casser la Cause, y compris fonder des partis bidons et beaucoup d'argent au Q400, qui semble avoir atteint son but...
4 septembre 2008
M. Boileau,
Votre argumentation porte sur l’ENSEMBLE de la question nationale québécoise. Un bon Québécois fédéraliste est celui qui réussit à enjôler papa-fédé pour obtenir ses faveurs. On pouvait entendre hier la ministre Nathalie Normandeau se féliciter d’avoir soutiré à Ottawa « notre part du gâteau »(subventions annoncées pour une deuxième élection consécutive). Peuple de serviteurs qui laisse sa paie aux mains du Boss et doit ensuite quémander pour s’acheter des souliers. Et vous ne négligez pas le rôle capital du Bloc Québécois en résistance à Ottawa : « …le Parti conservateur pourrait en effet multiplier les gains au Québec lors du prochain scrutin qui approche, au grand dam du Bloc québécois qui veut pourtant neutraliser les mesures politiques fédérales totalement étrangères aux besoins des Québécois!»
Pourtant, les tièdes vous laissent des messages contradictoires : « Tout à fait d’accord avec vous, Monsieur B., dit l’un, PQ pas indep : seul PI défend ce concept au Québec… » Et ce même citoyen volage vient tout juste de reconnaître la « grande sagesse de Mme Ferretti » qui justifie la présence du Bloc Québécois par son rôle de démonstrateur du cul-de-sace entre les 2 Solitudes.
Sans doute signe que vous ne travaillez pas inutilement, M. Boileau. L’opinion québécoise est actuellement soumise à un assaut diviseur de la part des forces fédéralistes. Parions que la « sagesse » de vos propos comme celle de la vénérable Dame saura faire triompher la maxime : « L’union fait la force » pour que les Québécois se réunissent sous un même parapluie contre l’assimilateur. Et la radio-poubelle étant à la solde de ce dernier, qu’on lui réserve le même sort qu’à ses ancêtres Arthur et Filion, pour faire place à une information civilisée sur les ondes de la Capitale Nationale.
3 septembre 2008
M. Boileau,
Pierre Maisonneuve était à Québec aujourd'hui pour sa ligne ouverte du midi à la radio de SRC. Il demandait aux gens leur meilleur souvenir des fêtes du Q400. Je lui ai envoyé ceci:
Moi, mon meilleur moment de l’été Q400, c’est quand le militant a répondu au maire Balabeaume qui l’avait traité de minable pour avoir manifesté son désaccord avec l’envoi de nos enfants à l’abattoir d’Afghanistan :
Francis-Dupuis Déri, intellectuel, ancien chercheur au MIT et prof de sciences politiques à l'UQAM, antimilitariste avoué et nouvellement « minable », répond au maire dans une lettre aux médias et contre-attaque :
«Ce que je trouve minable, moi, c'est l'attitude des politiciens comme vous (qui n'irez jamais à la guerre) qui moussent leur capital de sympathie à même le sang des victimes, nos concitoyens ou des étrangers... Il n'y a pas de quoi célébrer.»
Monsieur Dupuy-Déry est personnellement touché dans cette cause puisque sa sœur a effectué une mission là-bas… Quand les élus se croient maîtres des citoyens à qui ils doivent leur poste…
2 septembre 2008
Fallait qu'y en ait un qui le fasse!
Et qu'on ne s'y méprenne pas: ce texte n'a rien d'anti-Montréal, me semble-t-il. Ceci s'est fait à l'insu de la majorité des Montréalais. Voilà un exemple type du procédé subliminal de canadianisation tranquille...
2 septembre 2008
Monsieur Trempe,
C’est vrai, le mouvement indépendantiste plie du genou. Le P.Q. se remet mal de 1995. Référendum attendu pendant 15ans : volé! Parizeau conspué pour en avoir pointé la cause. Nation humiliée par l’accusation de xénophobie, que nous ressert encore la commission B-T.
Les partis conservateurs en ont profité pour diffamer la Cause (passéiste) et promouvoir le modernisme de (l’assimilation) l’unité canadienne(la GG et le Q400).
Mais le fier descendant de Nouvelle-France et ses amis se sentent à l’étroit dans ce costume. Nous sommes d’une race à conduire son « char » lui-même. Tout ce multiculturalisme de carnaval qui nous oblige à des courbettes devant les « exigences » de nouveaux intégristes, ça commence à nous fatiguer. Le petit livreur de pizza qui demande à son proprio-cuisinier à la langue « arabisante » pourquoi il lui coupe ses heures et se fait répondre : « Laisse tumbé,Ti-Jean, ti vient quan moé t’appel! », ce p’tit Québécois, il parle à ses frères et se demande : « Comment ça, c’est Rachid le boss? » Comment ça, il vient de débarquer, parle pas français et est subventionné comme PME? »
Oui, le Québec régresse et le Québécois commence à chercher les causes! Même cette génération montante qui n’a pas connu les combats du « Bon Boss » dans les Shop à Montéal, et qui se trouvait « internationaliste » à écouter la musique « world », à se monter un « band en anglais », elle commence à se sentir serrée dans le Québec de ses parents où les grands espaces ont forgé le tempérament d’indépendance.
Malmené, le Québécois veut reprendre maîtrise de sa vie. Le ron-ron du discours souverainiste de ses mononcs, il avait cessé de l’écouter parce que ça sentait la boule-à-mites dans ses petites narines des Ailes de la mode. Mais il lui revient des échos de « Maîtres chez Nous! » quand il voit les couleurs de son drapeau bannies dans la ville de Québec comme à Pékin…là où il est soudain devenu Canadian! La liberté, le Québécois, il l’a dans le sang mais on lui avait dit que c’était pour les autres : pour les É.U., l’Irak, l’Afghanistan, l’Afrique du Sud, le Kosovo, l’Ossétie…Ostie que ça fait dur dans ces pays-là après qu’y sont libérés… pensait notre jeunesse après un champoing Verner…
Monsieur Trempe, vous l’avez dit, l’intelligentsia indépendantiste éborgnée a failli à son rôle de montrer la contre partie de la propagande. La liberté qu’il ressent dans sa généalogie, le Québécois pourrait l’exercer pour vivre enfin. Il pourrait l’exercer sans contraindre les nouveaux arrivants mais en les aidant à comprendre à quelle nation ils sont venus se joindre. Pour que le Québécois cesse de craindre la liberté, il doit savoir comment il la vivra. Trop de mercenaires s’emploient à lui bourrer le crâne depuis des générations avec les peurs d’un niveau de vie diminué dans un Québec libre. Si c’était la pauvreté que nous réserve le Québec, pourquoi le Canada tricherait-il tant pour nous maintenir dans son giron?
Voilà la tâche des dirigeants indépendantistes réunis : démontrer aux Québécois inquiets qu’au bout de leur démarche de liberté, il y a la prospérité!
2 septembre 2008
C.Q.F.D.
L’étude de l’Institut Fraser a été publiée le jour même où le site d’emploi Workopolis a publié les résultats d’un sondage portant notamment sur le temps de travail des Québécois et des Canadiens.
On y apprend que 40% des Canadiens travaillent plus de 40 heures par semaine, contre seulement 30% des Québécois.
Le marché du travail vu par l’Institut Fraser
Le Québec en queue de peloton
- La Presse Affaires 29 août 2008
Fontaine, Hugo - Législation trop favorable aux syndicats, salaire minimum trop élevé, trop de fonctionnaires, productivité trop faible :
2 septembre 2008
Monsieur Laurion,
Les mercenaires de la confusion pour la division ne désarment pas : si un politicien sort sa voiture pour aller au marché sans son drapeau FLQ, il est un indépendantiste mou! Il nous faut tous revenir derrière vous, M. Laurion, pour rappeler que la souris dans le lit de l’éléphant doit toujours manœuvrer avec extrême prudence. Si elle crie tout le temps, elle sera vite écrasée : elle doit plutôt guetter les mouvements du pachiderme pour s’insérer dans ses points faibles. Envahir la trompe pour bloquer la respiration.
La collusion francophobe en Amérique resserre maintenant ses rangs autour du petit village de Gaulois pour achever enfin la tâche entreprise par les orangistes après la conquête britannique de 1759 (250ans demain). Il nous faut user de précaution…
L’Ordre d’Orange(Loyal Order of Orange), fondé en 1795 en Irlande du Nord pour combattre pour la suprématie de la foi protestante et la monarchie, dépassa rapidement les frontières de l’Ulster. Il s’étendit dans tout l’Empire et surtout au Canada où se trouvait une majorité française et catholique à réduire, proie idéale pour les chevaliers de la suprémaite WASP (White Anglo-Saxon and Protestant) Histoire ancienne? On retrouve encore des rassemblements officiels d’orangistes :Fredericton(2006-04), Charlottetown(2000), Winnipeg(2002), Hull(1999), s-John,TN(1997), Vancouver(1998),Toronto(1995), Ottawa(1992), Québec(1989)…
Parmi les principaux officiers du mouvement orangiste canadien en 2006: Au Québec:R.W. Bro Graydon Lowry, Grand Master; R.W. Bro. James Allen, Gran Secretary…
Parmi les élus canadiens membres de l’Ordre d’Orange : PM canadien(57-63) John Diefenbaker (que M. Harper remet à l’honneur par son brise-glace). De plus, nombreux députés fédéraux des provinces voisines. On précise que les sympathisants orangistes (non membres en règle ne sont pas répertoriés(Tyler, Nutik, Galganov?).
(Source : Grand Orange Lodge of Canada, 174th Annual Report, Fredericton, june 2006 in:”Loyalisme et fana, hist du mouvement orangiste canadien, P.-L. Bégin éd. Du Québécois, 2008.
Ce n’est même pas une société secrète. La vague anglicisante de Montréal travaille à visière levée pour ramener le Québec au XIXième siècle : Tiré de la même référence, la préface de René Boulanger relate la vie chez-nous avant la Révolution tranquille.
« …des temps durs et humiliants que vivent les prolétaires québécois soumis au mépris et au racisme du conquérant britannique. Ce suprématisme avoué, je l’ai perçu trè tôt dans mon enfance. Tous les commerces montréalais, toutes les usines portaient des noms anglais et fonctionnaient dans la langue du maître. Tout ce qui était riche était anglais. Tout ce qui donnait des ordres, tout ce qui manufacturait, tout ce qui contrôlait les banques, tout était anglais, y compris les fournisseurs d’électricité et de gaz, y compris les plans du réseau d’égout et d’aqueduc de Montréal… entreprise ou les Français étaient tenus loin du pouvoir, si ce n’est dans une attitude de domestique ou de collabo… entreprise réussie puisque les Français ne forment plus aujourd’hui que 22% de la population canadienne alors qu’ils en formaient 60% au moment de l’Acte d’Union de 1840, date qui correspond au début de l’ascension fulgurante du mouvement orangiste au Canada. »
Non, ce n’est pas un discours victimiste que de rappeler cette réalité. L’oubli de cette nostalgie de la domination, ç’est une tactique d’assimilation. Les collabos nous accuseront de vivre dans le passé. Eux, leur besogne est récompensée par la Cour Surpême du Canada qui les blanchit de tout crime de commandite.
Moyens de défense?
Pour le temps qu’il nous reste : Voter en bloc! On n’atteind pas les électeurs à cause des médias noyautés? Un Parti déjà en place à l’Assemblée nationale ne peut être complètement baillonné. Suffit que son argumentaire porte! On se demande s’il faut un orateur hors pair comme catalyseur ou un peuple assez motivé pour faire sortir un Louis-Joseph Papineau. Des groupuscules travaillent sur la formule électorale, sur l’art de la consultation populaire à l’abrit de la Loi Dion, la majorité absolue, les raisons de faire l’indépendance… Comment obtenir ce vote massif nécessaire pour se mériter la reconnaissance internationale de peuple réclamant sa légitime autodétermination?
Des discussions de cuisine font ressortir actuellement que l’homme de la rue, le « francophone de souche » il ressent très bien au fond de lui toutes ces raisons qui justifieraient un mouvement de masse pour un Québec libre. Il en ressent la fierté sans grands discours. Or, ce qui bloque un humain : Un tien vaut mieux que 2 tu l’auras! L’ouvrier qui retire encore un revenu suffisant pour élever sa petite famille sous un toit potable et autour d’une table non démunie, qui peut encore se payer des weekends occasionnels ou même une liberté de voyage avec son passeport bleu, qui voit le Kosovo, l’Ossétie, la Tchétchénie, se dit : Ça pourrait devenir mon lot? Ça me tente pas!
Les dirigeants indépendantistes, de Parizeau, à Landry, à Legault, ont-ils fait l’effort de DÉMONTRER au Québécois moyen ce que sera son niveau de vie dans ce Québec libre, que les dénigreurs se plaisent à qualifier de République de bananes? Nos experts compétents et CRÉDIBLES ne pourraient-ils pas sortir, MAINTENANT, avant les prochains scrutins féd et prov, et donner raison à Charest qui a reconnu en France qu’un Québec indépendant ne pose pas de problème financier?
Faut-il des études de Oxford pour faire la colonne des montants que nous envoyons à Ottawa pour une armée contre nous et la colonne des industries délocalisées au Qc par le Canada?. Faut-il une grande « astuce », un discrète « cage à homards » un super-écran vidéo pour mettre en parallèle le muselage de l’OQLF et l’entrée massive d’immigrants non françisés? Quel grand clerc faut-il au Québec pour dresser noir sur blanc le tableau du niveau de vie que nous reserve un Québec Pays?
Personne ne suit Ouhgo (Hugues) St-Pierre. Soyez le premier!