Pourquoi sommes-nous si peureux ?
22 décembre 2007
Monsieur Parent, voyez aujourd'hui le texte de Biz sur ledevoir à propos des célébrations du 400ième...
On a dû l'accepter par erreur, croyant qu'il s'agissait d'humour. En tout cas, BRAVO, BIZ
Fier fils de bûcheron exploité. Professeur retraité d'université. Compétences en enseignement par groupes restreints, groupes de réflexion, solution de problèmes. Formation en Anglais (Ouest canadien), Espagnol (Qc, Mexique, Espagne, Cuba), Bénévolat latin...
Fier fils de bûcheron exploité. Professeur retraité d'université. Compétences en enseignement par groupes restreints, groupes de réflexion, solution de problèmes. Formation en Anglais (Ouest canadien), Espagnol (Qc, Mexique, Espagne, Cuba), Bénévolat latinos nouveaux arrivés. Exploration physique de la francophonie en Amérique : Fransaskois, Acadiens, Franco-Américains de N.-Angl., Cajuns Louisiane à BatonRouge. Échanges professoraux avec la France. Plusieurs décennies de vie de réflexion sur la lutte des peuples opprimés.
A nous d’insister pour qu’il trouve les moyens de le produire
"Tyler strikes again for anglo rights"
22 décembre 2007
Monsieur Parent, voyez aujourd'hui le texte de Biz sur ledevoir à propos des célébrations du 400ième...
On a dû l'accepter par erreur, croyant qu'il s'agissait d'humour. En tout cas, BRAVO, BIZ
21 décembre 2007
Désolé, Monsieur Parent de tempérer vos ardeurs d’adolescent mais une agglomération « de vivo » d’autant de têtes fortes que réunit Vigile, ça devient un poulailler, un 110%, un forum de la commission B-T dans ses mauvaises soirées : m’as-tu vu, j’vous l’avais bien dit, relisez mes textes de mars, mai et octobre…
L’avantage de l’écrit, c’est de bien lire un texte, d’y réfléchir sur le divan, de prendre quelques notes, aller vérifier des références, écrire calmement sa réponse en soignant son style et relire le tout en corrigeant son orthographe et en retirant les jurons avant de l’envoyer.
Tout dépent du style de chacun évidemment, mais la discussion face à face, surtout en groupe, mène plus facilement à des raccourcis, pour sauver la face vis-à-vis de ce qu’on a dit précédemment. Ceci tend à discréditer certaines réunions politiques mais je crois me rappeler qu’en plénières, comme délégué d’un comité, on se présente avec un écrit réprésentatif d’une discussion préalable. Alors…
Ce que vous visez surtout comme objectif, c’est de percer la bulle d’isolement où nous confine la concentration de presse aux mains de nos oppresseurs. Pourquoi alors, ne pas plutôt pousser du côté de la proposition de M. Georges-Étienne Cartier ?
· « Or il appert qu`on ne cesse de nous faire et refaire et refaire encore et sans cesse le coup de Lévesque à Bourgeault : le plus infâme gaspillage de volonté et de compétence des 40 dernières années par les peureux douloureux, les colonisés torturés, les prudents souffrants !
La question est donc, la seule question qui compte : que faire EN PRATIQUE pour sortir de ce piège là qui nous réduit et condamne au parlottage ( ceci dit en rêvant que ce texte même n`en soit pas qu`un de plus... ?
Une idée me taraude : un journal, une radio, des armes pour AGIR sur le cours des choses, pour cesser de subir en se lamentant et ratiocinant...Indépendants du PQ et de ses soi-disant poids lourds, PAS CONTRE lui MAIS PAS À SA MERCI ! Il se pourrait semble-t-il qu`un imprimerie ou deux soient éventuellement à vendre...
Sinon, BAH... ??? En tout cas, l`aspiration à la sainteté et à la canonisation de ma méditation par l`opinion des "people" : très peu pour moi !
Et vous ? » ( chronique Ray.Poulin, Le Grand Arrangement, 18 déc. ’07)
21 décembre 2007
Monsieur JPG, vous dites:
"Depuis 1945, vingt quatre premiers ministres se sont succédés en Belgique, trois furent wallons (Leburton, Duvieusart et Pierre Harmel bien que ce dernier, né à Bruxelles pourrait être considéré comme un autre hypothétique quatrième, Joseph Pholien,comme plus francophone que Wallon. Tous les autres furent soit bruxellois bilingues soit , en majorité, Flamands."
Ceci ne se compare-t-il pas encore avec le Canada?
Depuis 1945, création de l'ONU et des casques bleus de M.Pearson
Largement majoritaires les P.M. canadiens-français ou bilingues!
Dans l'Empire britannique, toutes les colonies ont connu cette ruse de mettre au pouvoir non pas des éléments flamboyants de la classe british, qui seraient vus comme provocateurs, mais des sujets respectés de la population de la colonie, plus habiles à faire passer chez leurs concitoyens les messages assimilateurs. Leur nom officiel était: AGENTS DE DÉNATIONALISATION.
Si la même situation prévaut en Belgique, ça corrobore l'hypothèse que les Wallons exerceraient une position dominante sur les Flamands... J'essaie seulement de comprendre.
20 décembre 2007
Chère madame Saulnier,
Vous hurlez votre révolte sur Vigile, un site indépendantiste !
Par définition, ce site n’est lu que par des indépendantistes, qui y ont eux-mêmes clamé mille fois leur indignation sur la dénationalisation(culpabilisation) que le Canada assène à grands coups de pierres sur la culture française d’Amérique comme un imam lapide une femme désobéissante. Ce pays est géré par une charia, loi religieuse au-dessus de toute loi laïque : la Charte canadienne du droit conféré par la Cour suprême d’éliminer cette nation impure, issue des colons français il y a 400 ans et que Durham n’a pas su achever. Cette charia dicte ses volontés à tous les grands journaux, tous les grands média électroniques, qui ne diffusent que la pensée intégriste et génocidaire alimentée à la haine de tous les sons issus d’une bouche française ! Plus la moindre lettre d’opinion qui aille à l’encontre du credo canadianisant n’apparaît dans ces milieux. Tous nos réflexes de défense osés ici-même, sur l’aut’journal, le Québécois ou des blogues RRQ n’atteignent que des convertis. Les timorés de l’emploi à risque, de la pension fragile, de l’appréciation du bon boss ne prêtent jamais l’oreille à nos « propos frileux et dépassés, xénophobes et fermés, repliés et petits ».
Ce discours dominant a contaminé nos générations montantes et nous ne parvenons pas à rejoindre les 50% d’irréductibles voteurs qui s’accrochent à leur citoyenneté canadienne sans réaliser qu’ils ne sont appréciés qu’à genoux ! Nous ne valons plus guère mieux en ce pays unilingue anglais que les tisserands québécois exilés en Nouvelle-Angleterre dans les années ’30, dociles, fiables d’une lueur à l’autre et non revendicateurs parce que catho. Les nouveaux arrivants vont nous trouver sympathiques, épouser notre cause et gonfler les rangs de notre révolution, même s’ils viennent de fuir eux-mêmes une révolution qui les a brisés et sont arrivés ici au pacifique Canada des libertés de langues…
Bien sûr, je suis misérabiliste, victimisant et fabuliste.
Que faire ? Quand les peuples ont vu leurs horizons bouchés, quand la démocratie les a laissés tomber, qu’ils en ont eu plus qu’assez, comme vous, madame, ils se sont révoltés ! Notre peuple vit encore dans le confort apparent d’un intérieur chauffé, d’un revenu pour mettre de l’essence dans leur voiture et s’acheter des chinoiseries pour Noël : cinéma maison et chips importés. Mais plusieurs ont perdu ça dans la foresterie, dans l’agriculture(Olymel), les industries délocalisées de toutes sortes… Quand ils verront que leur emploi n’est pas allé si loin que ça et qu’il parle anglais(miss Météo bilingue à SRC première chaîne, cet p.m.)… Avant d’aller quêter au métro, ils vont peut-être se révolter…(ah il faut descendre bien bas…)
Sous les imams intégristes, la misère, la révolte s’est développée dans des avenues imprévisibles il y a 40 ans ! Les Irlandais se sont-ils laissé anéantir ? L’Inde ? Le Timor oriental ? Et demain : Le Kosovo ! Celui-ci, sous la protection de l’ONU, contre la Russie ! L’UNESCO doit sauver les patrimoines mondiaux en préril comme la culture française en Amérique)
Faute de secours, les peuples ont compris que la liberté peut coûter quelques vies mais mieux vaut combattre pour notre propre cause que d’aller crever, l’un après l’autre, en Afghanistan pour le pétrole des Américains ! Mais il faut d’abord additionner beaucoup de révoltes comme la vôtre…pour la dignité… qui n’a pas de prix. Dites-moi quand !
20 décembre 2007
Cette question n’est pas claire.
Des amis belges m’avaient sensibilisé depuis longtemps au fait que l’affrontement linguistique et culturel chez eux se présente de façon contraire au nôtre. Les Flamands, minoritaires, se plaignant de persécution par une majorité francophone(Wallons)inflexible. Cependant je rencontrais une description inverse sur Vigile récemment : Bientôt la Wallonie sera libre!(José Fontaine 2 déc.) N’ai pas pris le temps de l’étudier, mais demeuré perplexe…
Voilà que Christian Dufour nous livre cette version, qui colle plutôt à ce qu’on m’avait vaguement résumé. Pour une fois que je pouvais tomber d’accord avec la majorité d’un texte de Christian Dufour, d’habitude plutôt assimilé à la thèse canadian…
Ce n’est pas parce qu’ils sont francophones qu’ils sont automatiquement vertueux, me suis-je persuadé à la longue. Et leur situation dominante dans la capitale située en territoire flamand ressemble étrangement à celle des anglos à Montréal, en plein cœur d’un Québec francophone. Nous le disons bien : dès que Montréal tombe significativement majoritaire anglaise, le Québec perd toute velléité indépendantiste.
Qui dit vrai?
20 décembre 2007
M. Parent,
Je faisais récemment un commentaire sur la dernière conférence de Mathieu sous le texte de M. Gendron(Lisée):
...il trouverait avec lui ce jeune aux convictions solides, Mathieu Bock-Côté. Car celui-ci mérite de bien meilleures salles qu’une Pizzeria à Repentigny où je l’ai entendu mardi passé. Il s’égosille sans micro dans ces petits rendez-vous depuis l’été, prêchant à de vieux fantassins un peu las, ouvrant les yeux à de jeunes ébahis, pas tout à fait dans le désert. Bénévole ?
Il se fait accompagner de son père, ex-prof d'Histoire qui a semé chez-lui dès le jeune âge la graine indépendantiste. Il profiterait sans doute de vos services, surtout si vous maîtrisez la technique des micros personnels.
Sur son site il publie son adresse courriel: mathieu_bockcote@yahoo.ca
19 décembre 2007
Les chroniqueurs, comme les députés, partent en vacances. Les lecteurs diminuent(messages raréfiés). Vigile ratatine!
Pas sûr que les Patriotes déposaient leurs fourches pour Puerto Vallarta... On dit que l'émulation monte dans l'adversité? Pas chez nous. Les Québécois ne se soulèveront pas avant d'être réduits en bloc à la mendicité. Et encore... si la paille est tiède, on se dira que ça pourrait être pire...
Le petit Trudeau a raison: le plus tôt les pauvres disparaîtront, plus vite le Canada de l'Ouest se fusionnera au guerrier anglosaxon unifié.
R.I.P. la culture française en Amérique. Ils ont été coriaces, disait l'autre: 400 ans de résistance passive.
17 décembre 2007
Mme Moreno,
Ah…ha! Nous y voilà: C’est le VORTEX canadianisant! Certains penseront au cône du cyclone, qui aspire les gens, les voitures, les maisons dans les airs subitement, dans un fracas anéantisseur. J’y vois plutôt le tourbillon silencieux mais en vitesse accélérante, surtout vers la fin, de l’eau de la chasse dans le cabinet de toilette… Tourbillon irréversible, à moins que… grosse serviette de bain fourrée au fond… pour y récupérer une bague à diamant échappée par distraction!
Depuis Meech, depuis le non de 1995, jusqu’aux statistiques de 2006, Trudeau, Chrétien, Dion, les unilingues anglomontréalais, Charest, Harper, Pratte, Lysiane, Alain Dubuc, B.Aubin (etc.) ont tiré la chasse. Ils ont prétendu que le Québec français a survécu grâce au Canada alors qu’il serait facile de démontrer que c’est le Canada qui l’a dépouillé progressivement, pour en faire une des provinces les plus pauvres, quémandant la péréquation, bientôt parqués avec le peuple invisible. La perte de la Bourse, c’est encore pire que le coup de la Brink’s avant le premier référendum, où l’on avait FAIT SEMBLANT de sortir l’argent du Québec. Désormais, le vortex est presque inarrêtable. Laisserons-nous aller aux égouts la bague à diamant que nous polissons depuis 400ans?
Vite : un bouchon de serviette!
La nation québécoise a encore une ultime chance : URGENCE! D’un seul bond (ceux qui ne sont pas encore assimilés au conquérant qui ricane, la main encore sur la chasse d’eau) sautons hors de la cuvette et laissons-les avec leur problème de plomberie.
17 décembre 2007
Oui, urgence, péril même en la demeure, concernant le 400ième.
Tous n'éprouvent pas le même sens de l'urgence. Exemple, "La fresque..." publié sur cette tribune libre jeudi dernier, par une coalition d'artistes:
Québec, 22 novembre 2007 – Une coalition de personnes et de groupes issus des milieux artistiques, communautaires et universitaires de Québec demande à la Commission de la capitale nationale du Québec et au gouvernement Charest de revoir le projet de fresque de l’édifice Marie-Guyart, pour le rendre davantage conforme à l’esprit des fêtes du 400e de Québec, qui est de célébrer la fondation de la ville en 1608. Ce cadeau, le même qui sera successivement offert à toutes les capitales du Canada, peu importe leur âge, ne célèbre en rien les quatre cents ans de Québec. Il est donc proposé de repenser le projet actuel, d’une esthétique discutable, en vibrant hommage à la vitalité de la ville. Il est aussi préconisé d’abandonner l’idée d’une murale, d’autant plus que celle-ci est totalement incongrue dans le contexte architectural de l’édifice Marie-Guyart. À cet égard, une analyse architecturale du projet, récemment menée par l’architecte Marcel Junius, en dénonçait le caractère malséant.
« Voilà l’occasion de profiter du dynamisme du milieu », explique le porte-parole de la coalition, M. Louis Germain du Comité des citoyens du Vieux-Québec. « Il s’agit d’inviter les créateurs de toutes disciplines, par voie de concours, à proposer un cadeau qui mette en valeur toute la richesse du patrimoine urbain. La générosité de la Banque de Montréal doit déboucher sur un projet rassembleur et porteur d’avenir. » Un comité organisateur, composé de personnes principalement issues du milieu artistique, serait formé pour préciser les détails du projet, procéder aux consultations requises et y donner suite en collaboration avec les instances publiques.
Reste moins de 2 semaines, pour "former un comité qui précise les détails, consulte et donne suite en collaboration..."
16 décembre 2007
Monsieur Denis,
Puisque vous m’interpellez (et non pelez : tjrs petite faiblesse d’orthographe?) je me réjouis aussi avec vous de cet enthousiasme grégaire des « post-ados », que j’ai de même savouré à l’école Louis-Riel en novembre. Ceux parmi les jeunes que je trouve plus coriaces à aborder sont les jeunes financiers, industriels, professionnels, qui rêvent VASTE MONDE.
« Heureux de vous voir heureux », de retour au P.Q., seul représentant de l’option à l’Assemblée Nationale. Espérant que vous ne soyez pas, de nouveau, une phase trop tard, où Pauline se retrouverait seule, hapée par le grenouillage. Mais avec vous, je compte sur le RRQ (non manipulé par radios-poubelles…) pour démasquer les rats qui tentent de la boiclairiser vers l’immobilisme. Ensemble, aidons-la à décapiter Charest sur la place publique pour enfin proclamer la République Démocratique du Québec!
16 décembre 2007
Hallucinant! Vous l’avez dit. Les souris grignotent la récolte au fond du grenier. Pendant que le projet d’identité gagne de la reconnaissance après tant de matraquage, après que la statistique nous donne raison malgré le maquillage, où est le mouvement indépendantiste dans les Une de la Pravda-Gesca? Charest récoltera les fruits du mensonge à travers ses soprano-couac St-Pierre et James?
Comme vous dites, le P.Q. n’est pas seul en course. Enfarger Lisée pourrait le propulser aux commandes des grands États Généraux en marche vers l’unification des forces. Et il trouverait avec lui ce jeune aux convictions solides, Mathieu Bock-Côté. Car celui-ci mérite de bien meilleures salles qu’une Pizzeria à Repentigny où je l’ai entendu mardi passé. Il s’égosille sans micro dans ces petits rendez-vous depuis l’été, prêchant à de vieux fantassins un peu las, ouvrant les yeux à de jeunes ébahis, pas tout à fait dans le désert. Bénévole? En tout cas une perle qui mérite toute la lumière, comme Lisée, aussi, bénévole pour la cause mais déjà en selle professionnellement.
11 décembre 2007
Soumis hier à LaPresse, ce texte peine à traverser le filtre:
ON EST VRAIMENT DES ÉTRANGERS, ICI.
J’ai perdu 3 ans de ma vie(Rodolphe Claret). Monsieur François Lubrina, qui vit au Québec depuis 35 ans aurait dû prévenir les immigrés français : Le Québec, ce n’est pas la France, c’est un pays conquis. Étrangers, comment pouvaient-ils s’attendre à autre chose : sur un autre continent. De plus, perdu 3 ans de sa vie. Il n’a pas été patient. Nous, Québécois de plusieurs générations, depuis 1759 ça nous fait bientôt 250 ans de perdus, à essayer de survivre en français, à se refaire une culture, une économie, à essayer de se faire un pays, sans la tutelle d’un Canada assimilateur, statistiques à l’appui, cette semaine. Maudit Français ? Je dis plutôt pauvre Français. Si vous aviez patienté encore quelques années, peut-être auriez-vous pu participer à notre naissance, sous le parapluie de l’UNESCO, en tant que patrimoine mondial en danger, la culture française en Amérique.
Personne ne suit Ouhgo (Hugues) St-Pierre. Soyez le premier!