Dire, expliquer, démontrer...
2 août 2014
"Nous sommes à la croisée des chemins vers le succès ou vers l’échec. Ne rien faire ou poursuivre notre marche avec les mêmes outils, les mêmes méthodes, les mêmes stratégies et c’est l’échec."
En témoignent les Terre-Neuviens de langue française sur Le Devoir de ce samedi 2 août, cahier Actualités sous la plume de Monique Durand.
French Ancestors Route indique sur les panneaux touristiques de cette province maritime les quelques villages qui vécurent en français. L'anse-à -Canards vit naître Émile Benoît, pêcheur qui arrondissait sa maigre paie en jouant du violon dans les fêtes, et chantait de vieilles rangaines françaises "qui finissent souvent mal". "Vive la Rose et le lilas" le fit connaître davantage chez les Anglos, qui l'honorent dans un Pub mais qui passe à l'oubli dans son village natal. Son fils ne parle plus français. La journaliste lui demande si son père en serait chagriné: "Pas du tout, répond-il, c'est comme ça, c'est la vie ici."
http://www.ledevoir.com/societe/actualites-en-societe/414975/vents-de-mer-et-d-histoire-5-vive-la-rose