Parce qu'au Québec, c'est en français que ça se passe !
9 juin 2013
Contre Galganov, comme contre Me Brent Tyler, jadis, dans le Vieux Montréal, ou chez Bill Wong, boul. Décarie, urgence, RRQ: mission spontanée!
Fier fils de bûcheron exploité. Professeur retraité d'université. Compétences en enseignement par groupes restreints, groupes de réflexion, solution de problèmes. Formation en Anglais (Ouest canadien), Espagnol (Qc, Mexique, Espagne, Cuba), Bénévolat latin...
Fier fils de bûcheron exploité. Professeur retraité d'université. Compétences en enseignement par groupes restreints, groupes de réflexion, solution de problèmes. Formation en Anglais (Ouest canadien), Espagnol (Qc, Mexique, Espagne, Cuba), Bénévolat latinos nouveaux arrivés. Exploration physique de la francophonie en Amérique : Fransaskois, Acadiens, Franco-Américains de N.-Angl., Cajuns Louisiane à BatonRouge. Échanges professoraux avec la France. Plusieurs décennies de vie de réflexion sur la lutte des peuples opprimés.
A nous d’insister pour qu’il trouve les moyens de le produire
"Tyler strikes again for anglo rights"
9 juin 2013
Contre Galganov, comme contre Me Brent Tyler, jadis, dans le Vieux Montréal, ou chez Bill Wong, boul. Décarie, urgence, RRQ: mission spontanée!
9 juin 2013
Oui! C'est là qu'il faut réagir! Les ennemis les plus sournois s'attaquent en douce aux mailles vulnérables de la cote! West Island en voie de se connecter à l'Ontario: la vague de fond tente d'anéantir des bribes du Québec authentique. Montons aux barricades pour bloquer des mouvements insidieux à la Sugar Sammy.
8 juin 2013
p.s.
Le passage suivant se retrouve aussi dans le "Devoir de philo" du journal Le Devoir d'aujourd'hui: "Le rat qui quitte le navire pendant que les matelots colmatent les brèches devrait au moins avoir l’obligeance de ne pas couiner trop fort. L’exil nous acquitte peut-être de certaines obligations, (mais il nous condamne au mutisme le plus élémentaire)."
Conviendrait-il d'en accorder crédit à l'auteur Louis Dugal, même s'il cite (peut-être) Platon?...
8 juin 2013
L'an passé, les étudiants avaient manifesté quotidiennement pour obtenir justice d'un Charest qui les ignora, les ridiculisa, les bastonna, les emprisonna. Voyant arriver l'été, ils utilisèrent un moyen ultime de pression: agiter le carré rouge aux barrières du Grand Prix. Charest en profita pour faire japper ses plus gros chiens: Rozon, Villeneuve et les commerçants de Crescent, les plus gros bénéficiaires de nos subventions à Ecclestone. Violence et intimidation! Danger pour le tourisme à Montréal. Or, cette année, les commerçants braillards se plaignent de la météo!
Quant au fiel coutumier du champion déchu, n'en faisons pas un plat, il en verse aussi sur la F-1, sur les jeunes pilotes incompétents, etc. C'est un lose canon. Passons à un autre appel
7 juin 2013
Je soumettais récemment, en pure perte, sous le billet d'un participant rancunier, cette réflexion:
"L’actuel gouvernement morose, Denis Lessard de La Presse http://www.vigile.net/L-heure-est-a... le voit s’effriter de lui-même. Et les indépendantistes qui ont survécu depuis la Révolution tranquille ont bien des cheveux blancs. Ils n’ont pas le temps de rafistoler un PQ qui n’a pas réalisé son programme en 50 ans."
Il n'a même pas l'autorité morale pour encourager le peuple à célébrer en français la Fête nationale qui arrive. Beaucoup plus excité par le Grand Prix qui monte les prix sur la rue Crescent. Avant que les moins de 40 ans se décident à aller voter aux élections municipales et que les vieux réalisent qui ils avaient mis à l'Hôtel de Ville, pas sûr que la lie mafieuse ne remonte à la surface sous les apparences de nouveaux partis. Et les autres paliers de gouvernement seront à l'avenant: y'a qu'à voir qui grenouille dans l'antichambre de "nos amis d'en face".
28 mai 2013
Robert Laplante écrit : « L’affligeant spectacle de la commission Charbonneau nous donne à voir ce qu’il est advenu de ce Québec inc qui s’est affalé. Des pans entiers de notre élite économique et politique ont fait main-basse sur du bien d’héritage. La désaffection politique, une conscience nationale en lambeau et un climat de cynisme irresponsable ont établi le contexte… Tel est bien, là, le pire des périls : le dégoût de la politique que ces odieux personnages inspirent… et fournir une matière fétide à ceux-là qui ont toujours pensé que nous ne sommes pas capables, qu’il nous faut un régime canadian pour nous protéger de nous-mêmes.
Nous aurons beaucoup de mal à nous en remettre. Malheureusement, nous aurons plus de facilité à nous habituer. La tentation du rapetissement, le consentement à vivre en pilant sur soi est si omniprésent…
Le redressement national est possible. Et nous le réussirons si nous cessons de nous consoler avec la pensée molle, de nous leurrer avec la complaisance. Cela pourra se faire avec de grands projets mobilisateurs. Notre aptitude collective à rebondir pourrait bien nous surprendre nous-mêmes… »
Laplante s’efforce de ne pas conclure en pur pessimisme : « les grands projets mobilisateurs… »
Or le grand projet mobilisateur, l’autonomie nationale, s’il doit être semé vigoureusement par un gouvernement en place, il ne croîtra pas s’il est reçu par un peuple défaitiste. Et nous réalisons tous que tous les niveaux de gouvernement sont corrompus, de même que les cours de justice, la police, les industriels, le commerce au détail dans les publicités trompeuses…
Et Laplante conclut au plus bas : « La régression historique qui menace ne se fera pas dans l’allégresse. Elle fera de nous un peuple nauséeux, étourdi de se voir, étourdi de s’étourdir pour ne plus se voir. »
« La réponse est dans l’audace » éditorial L’ACTION NATIONALE mai 2013
À moins qu’un de nos grands bâtisseurs de méga-hôpitaux ne devienne Premier Ministre?...
Faudrait revisiter les Cajuns, en Louisiane, les Butchard, les Burke, les Langlous, en Nouvelle-Angleterre ou dans le Reste du Canada, pour observer comment meurt un peuple.
27 mai 2013
M. Chartrand,
Pendant que votre café passait encore de travers ce matin, vous avez peut-être raté l'animateur matinal à la radio SRC qui commentait la brève nouvelle sur votre week-end: "Semble bien être une manoeuvre désespérée..."
Flairant justement une manoeuvre visant à éteindre la grogne des militants tenaces par de beaux discours ampoulés, j'avais un peu ironisé sur le ron-ron que présenterait le sibyllin Facal... entre autres anesthésistes. Or, vous semblez en avoir pensé du bien: pourriez-vous élaborer un peu?
On aura beau dire qu'une liberté nationale, ça peut prendre des siècles à éclore, comme en Écosse ou en Catalogne. Un empoisonnement chronique comme celui qui nous est servi depuis près de 300 ans porte des effets cumulatifs. Et s'il est vrai de dire que l'Éternité, c'est long, surtout vers la fin, eh bien, nous approchons de la fin. La conjoncture kanadian actuelle semble constituer depuis les dernières décennies des bolus compacts de toxines qui pourraient nous être fatales: la monarchie Harper qui se drape dans le Sénat et la Cour Suprême bloque systématiquement tout espoir porté par des gens comme le NPD de nous faire accepter par le ROC. Et de l'intérieur, le ver gruge en accéléré: les "mondialisants" gagnent des assimilés qui convertissent rapidement les immigrants à la destruction de la nation de langue française en Amérique. Le peu de convaincus nationalistes québécois qui restent se comparent en nombre à ce groupuscule d'Anglos réunis en même temps à Dorval pour nous traiter de fascistes. Les 2 gardes avancées se sont battues depuis si longtemps qu'elles tombent de faiblesse. Le bruit des "normalisateurs" couvre les gémissements des désespérés qui tentent encore de relever la tête. Dilemme cornélien: élire un parti qui cache à peine sa reddition devant le conquérant ou ramener sur la chaise le parti de la corruption institutionnalisée qui finira de vider nos poches des résidus économiques économisées par des résistants.
24 mai 2013
En effet, il n'est pas inutile de rappeler le comportement erratique de Joseph Facal. Celui qui n'hésite pas à se proclamer "souverainiste" fait régulièrement des sorties dénonçant la "fermeture" des nationalistes québécois.
Il sera assez fin renard pour s'en expliquer dans son discours inaugural. Il élaborera sur sa "vaste expérience" espagnole, se gardant bien de prendre position contre ce gouvernement aussi tyrannique sur les Catalans que le royaliste Harper sur la nation québécoise. Bref, il serait fort étonnant que Facal se fasse le grand rassembleur parmi les différents mouvements de libération du Québec. L'indépendantiste à droite.
24 mai 2013
AVe,
Jean-François Lisée, du temps où il en menait large à l’UdeM à la tête du Centre d’Études et de Recherches Internationales de l’Université de Montréal (CÉRIUM), fut invité par Christiane Charrette. Voulant le flatter sur sa polyvalence sans doute, elle amorça l’une de ses questions limpides ainsi : Jean-François, vous êtes, vous avez… comment est-ce qu’on appelle ça… un gars comme vous… qui… qui… Et Lisée de lui suggérer : « Un fatigant?... » (éclats de rire au studio)
J’aurais reçu (presque) de bonne grâce que vous me traitiez de fatigant (failli écrire fatiguant) pour intervenir en pleine corruption avec des remarques sur les pièges toujours sournois de notre langue pourtant maternelle. D’autres, comme vous, ont réagi positivement, et contrits. Parmi les moins négligents, on m’a même remercié d’avoir amélioré leur copie. Les présomptueux qui s’étaient déjà affichés comme spécialistes ont fait mine d’ignorer mes dards les plus acérés. Quant aux professionnels de l’écriture qui n’ont jamais su conjuguer, leur lecture est exécrable et tristement incurable. Pas toujours lié à la génération.
Vous suggérez qu’un père fouettard pourrait semer la crainte, avant la sagesse. Encore faudrait-il qu’il se trouvât sur Vigile un tel maître sans faute. Même dans notre ex- mère patrie, on pérore maintenant de la « problématique » à laquelle fait face le plombier devant un évier bouché. Vous avez raison, dans le feu de l’action, nous négligeons parfois de vérifier un doute, et nous sombrons dans le péché.
Mais vous êtes de ceux qui expriment le meilleur « ferme propos de ne plus recommencer ». Je serais donc soulagé de partager avec vous et les meilleurs ce « plaisir coupable » de signaler « dans la joie » nos pires infidélités à nous-mêmes.
22 mai 2013
Nouveau rappel, à l’usage des Vigiliens :
-« ils ont dû formé une relève. » Deux verbes, comparer avec : dû dormir (infinitif)
…dû former…
-« depuis que la Commission a émise sur son site le refus … » auxil. Avoir sans c.o.d. placé avant… ne s’accorde pas :
…la Commission a émis…
Petit à petit, on soigne sa langue.
Et AVe, le premier de classe qui rit sous cape, a glissé aussi: au masculin, aigu; au féminin, aiguë... s'cusez!
20 mai 2013
« D'ici là, sans repos ni halte, en communauté de sentiment avec les assoiffés d'un mieux-être, sans crainte des longues échéances, dans l'encouragement ou la persécution, nous poursuivrons dans la joie notre sauvage besoin de libération.?» — Paul-Émile Borduas Refus Global
Bonus, à l'usage de tous: l'expression "de quoi il retourne" est souvent confondue avec "ce qu'il en est" pour donner une expression hybride qu'on ne retrouve pas chez les Français: "de quoi il en retourne". Je me souviens:"de quoi il retourne"
19 mai 2013
Individuellement, nous n'avons que peu de poids. Mais aidons-nous de structures de plus en plus actives:
http://www.lautjournal.info/default.aspx?page=3&NewsId=4642
Le Conseil de la souveraineté du Québec
Une transformation fondamentale du Conseil de la souveraineté s’opèrera lors d’une Assemblée générale, samedi le 8 juin 2013 à Montréal pour créer cette organisation permanente de la société civile demandée par l’assemblée du 6 avril. Cette restructuration élargira et ouvrira le conseil à une majorité de membres représentatifs des régions du Québec, des organisations syndicales, féministes, écologistes, étudiantes, ainsi que des mouvements nationaux et souverainistes.
Le Conseil mettra en route son plan « mobilisation et action politique » ainsi que la phase II des États généraux sur la souveraineté, tel qu’entériné lors de la Grande Assemblée.
Les États généraux sur la souveraineté du Québec
Parallèlement, les Commissaires aux États généraux démarreront sous peu les deux grands chantiers de la Phase II « la souveraineté populaire et le pouvoir constituant » et « l’économie et la souveraineté », tels qu’entérinés aussi en Assemblée générale (voir le cahier de résolutions). Au cours de la prochaine année, vous serez invités à nous partager des mémoires, à participer à des événements privés et publics pour travailler avec nous à l’élaboration de ces projets pour le pays et à les diffuser auprès de la population.
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Ces projets ne pourraient être menés à terme sans votre précieuse aide. Nous vous invitons à remplir le formulaire pour vous impliquer en cliquant sur le lien suivant : Implication. Faites de la place dans votre horaire pour travailler à l’avènement du Québec indépendant!
Personne ne suit Ouhgo (Hugues) St-Pierre. Soyez le premier!