Géopolitique et avenir du Québec
15 août 2008
Quelle saine et magistrale leçon de réalisme, infiniment plus mobilisatrice que les mantras catastrophistes que nous nous infligeons depuis plusieurs années!
La Presse, c'est le Rona de l'enfoncement du Québécois pour en faire une minorité fédéraliste, néo-libérale et multiculturelle
Un nouveau parti indépendantiste
15 août 2008
Quelle saine et magistrale leçon de réalisme, infiniment plus mobilisatrice que les mantras catastrophistes que nous nous infligeons depuis plusieurs années!
1 août 2008
Chère MMe Ferretti, c'est exactement cela; le clergé aussi fonctionnait à la culpabilisation. Mettre l'Église de côté ne signifie pas toujours renoncer au cléricalisme ni à la menace de l'enfer si nous ne suivons pas le bon chemin. L'atavisme...
29 juillet 2008
Monsieur Deshaies, je n'ai jamais prétendu que les académies de l'indépendance n'étaient pas nécessaires, j'ai même affirmé le contraire, y compris dans un texte récent. Mon seul désaccord là-dessus: cet instrument ne peut exclure tous les autres. Quant au projet d'une constitution québécoise, j'y souscris pour autant que cette constitution ne s'inféode pas à la constitution canadienne. Elle serait alors contestée par Ottawa? En effet. Et alors? Si cette constitution était votée par une majorité substantielle à la suite d'une constituante, la situation pourrait devenir très intéressante. Une provocation? Absolument. Je ne prétends pas avoir raison et encore moins disposer d'une boule de cristal, mais, pour le moment, j'en suis là.
27 juillet 2008
Avant de réagir, monsieur Bousquet, avez-vous lu ce que madame Marois a déclaré devant témoins, et que je souligne dans l’article? Cela signifie qu’elle compte sur ceux qui ne veulent pas de l’indépendance autant que sur les indépendantistes pour prendre le pouvoir. Lorsque son parti aura autant de membres et de supporters d’un bord que de l’autre, comment croyez-vous possible qu’il puisse prendre les moyens de la réaliser? Je veux bien que vous soyez un péquiste impénitent, mais ayez au moins l’honnêteté de ne pas vous fermer les yeux et vous boucher les oreilles lorsque ça ne vous arrange pas de voir ou d’entendre.
Oui, le PQ aurait été l’appareil politique le mieux en mesure de réaliser l’indépendance s’il ne persistait pas à se mettre lui-même des bâtons dans les roues, ce qu’il ne cesse de faire depuis un sapré bout de temps. De deux choses l’une : ou Pauline Marois est sincère mais empêtrée ( certainement pas elle seule) dans une stratégie absurde, ou bien elle vise (sûrement pas elle seule) un objectif qui n’a plus rien à voir avec la raison d’être officielle de son parti, auquel cas je vous laisse le soin de trouver le qualificatif qui convient. Si le Parti québécois ne parlait pas des deux côtés de la bouche et si sa main droite n’ignorait pas ce que fait sa main gauche, le mouvement indépendantiste porterait une seule bannière.
18 juillet 2008
MM. Verrier et Deshaies, en transformant en outils polémiques des expressions de l'historien Séguin, peuvent se permettre d'étiqueter (ou de stigmatiser) comme fédéralistes tous les indépendantistes qui ne suivent pas à la lettre la bonne voie, c'est-à-dire la leur. Joli tour de passe-passe sophistique. Allez, élève Savard, au confessionnal de l'Académie, et plus vite que ça...
18 juillet 2008
Si des journalistes de Gesca jouent volontairement le rôle de semeurs de zizanie chez les indépendantistes, agissent-ils comme des colonisés ou plutôt comme des mercenaires? Simple question...
18 juillet 2008
Je viens de lire ce qui arrive. Merci, M. Frappier, pour toutes ces années et, surtout, celles qui suivront. On vous propose pour des décorations: bien d'accord, même si vous êtes au-dessus de cela.
2 juillet 2008
Monsieur Verrier, quant au leadership et à la stratégie, je partage entièrement votre avis. Comme vous dites, le problème ne tient pas des personnalités.
C’est justement la raison pour laquelle je me suis élevé contre des attaques dont la formulation me parait viser les personnes plutôt que leur oeuvre au moment où ils exerçaient la fonction de Premier ministre, à moins de soutenir que le fait d’accepter ou de refuser un honneur officiel longtemps après leur retrait de ce poste doive être interprété en fonction de leur conviction indépendantiste, alors qu’il s’agit d’une distinction remise par l’État, quel qu’en soit le Premier ministre; je crois que la majorité des citoyens sont capables de faire la différence et ne s’imaginent pas que Parizeau, par exemple, aurait renié ses convictions parce que cette distinction provient des mains de Charest. Quant à votre ironie, qui identifie mon texte au discours d’une dame patronesse ou quelque chose d’approchant, c’est de bonne guerre; il pourrait s’appliquer en gros à Charest aussi? Oui, à titre d’être humain ayant exercé la fonction de Premier ministre, même s’il est, idéologiquement, un ennemi.
1 juillet 2008
Monsieur Verrier, il ne s’agit certainement pas de couvrir un échec, à moins de ne retenir que ce qui fait l’affaire, mais de faire la différence entre les personnes et l’idéologie. Si vous appelez «jouer sur l’émotivité» le fait de tenir compte de l’humain et reléguez à la pastorale le fait de refuser qu’on traite les individus comme de simples mécanismes intégrés à la cause qu’ils défendent, notre différend est on ne peut plus clair. La politique, quelle que soit la cause défendue, n’exige pas de renier ce que nous sommes. Elle n’oblige pas non plus à traiter comme des traîtres ou des vendus, en bloc, ceux qui occupaient le premier plan lors des échecs successifs.
Critiquer la stratégie, la tactique ou le jugement des tenants d’une fonction est une chose nécessaire et légitime. Attaquer leur intégrité et les vouer au mépris public en est une autre, à moins de prouver hors de tout doute raisonnable qu’ils ont mal agi délibérément ou trahi, au sens fort du terme.
Raymond Poulin
30 juin 2008
Votre hypothèse est sacrément plus crédible que celle d'attribuer à un juge aussi expérimenté que Gomery de multiples écarts de langage involontaires dont serait responsable sa seule indignation ou son goût de la publicité médiatique. Évidemment, il est toujours plus rassurant de croire ce qui nous empêche de remettre en question notre vision conditionnée du monde. C'est pourquoi les centaines d'experts en tous domaines dont l'ensemble des trouvailles aboutit à conclure que l'attentat du 11-09-2001 ne peut avoir été monté par Al-Quaida mais exigeait au minimum des complicités au sein de l'appareil gouvernemental et militaire étatsunien se font traiter de paranoïaques. C'est aussi pourquoi Parizeau passait pour un parano aux yeux de Lévesque jusqu'à ce René-Marcel Sauvé lui remette une copie de l'opération Neat Pitch.
29 juin 2008
Monsieur Gébé Tremblay et madame Ferretti, désolé que mon ton volontairement naïf ait pu vous induire à croire qu’il l’était vraiment. Je suis “au courant” autant que vous depuis les coups que j’ai reçus à plusieurs reprises dans les années soixante, sans les avoir cherchés, et que j’ai charitablement rendus à l’occasion. Le rapport des forces, je le connais, mais justement : il est bon que, de temps à autre, quelques-uns testent non pas le système en place mais les réactions de ceux qui se trouvent, paraît-il, du même côté qu’eux et qui occupent une position leur permettant de d’illustrer publiquement la mécanique du système, ce qu’ils n’ont jamais fait. L’activisme pour l’activisme n’est certes pas une stratégie passible de renverser la situation, mais, employé de temps à autre, il peut s’avérer un révélateur de l’état d’esprit de son propre camp et mesurer où en est la sensibilité de l’opinion publique. Je peux errer, mais je ne crois pas que le RRQ ait cherché autre chose en agissant ainsi.
28 juin 2008
Suggestion pour Jean D'ARC, qui a le feu: si votre peuple ne vous agrée plus, décrétez-vous-en un autre.
Personne ne suit Raymond Poulin. Soyez le premier!