L'immigration
20 juin 2015
« que le Québec actuel n’a pas de projet de société. »
Le Québec est un territoire, une province parmi d’autres d’un pays lié depuis des siècles à la Grande-Bretagne comme colonie d’un empire auquel la guerre de 1939-1945 a mis fin à la demande intéressée des États-Unis. Je tiens ce dernier détail de Robert Dutil, La Juste Inégalité : Essai sur la liberté, l’égalité et la démocratie, 1995.
Sous Duplessis, le Québec s’est instruit et sous Lesage et suivants éduqué. Le Québec a vécu la Révolution tranquille. La Révolution tranquille s’est-elle réalisée selon un plan projet ? Pas à ma connaissance. La Révolution tranquille a été la résultante de milliards de coïncidences non-planifiées et cumulatives. La population du Québec subirait actuellement sa contre révolution plutôt que sa Révolution tranquille 2.0, je dirais.
Un territoire n’a pas d’autres projet de société que celui de s’offrir ou non comme lieu de réalisation pour ceux personnels de ses habitants, à tous en principe; plus concrètement à 125 élus d’une part et à 75 d’autre part, enchaînés à des partis, auxquels pourraient être ajouter les élus municipaux, en particulier Régis Labeaume et Denis Coderre. La récente course à la chefferie au PQ nous a permis d’en apercevoir cinq ou six axés sur l’indépendance.
Je mets ici en lien celui d’un libre-penseur, l’avocat Guy Bertrand et son Projet Libre-Nation.