L’INDÉPENDANCE ET L’INTERDÉPENDANCE DU QUÉBEC
13 mars 2013
LES CONTRADICTIONS DES SOUVERAINISTES (I)
Le point de vue de Mathieu BOCK-CÔTÉ
13 mars 2013, par Bruno Deshaies
« Merci pour ces pierres sur lesquelles on peut poser le pied lorsqu’on marche sur l’eau. » (Supra le commentaire de JPB, 21 février 2013.)
Devant tout le tohu-bohu du vécu présent, le point de vue de JPB est fort significatif. Il est temps de réfléchir sur cette idée de Jules Michelet (1798-1874) :
« Celui qui veut s'en tenir au présent, à l'actuel, ne comprendra pas l'actuel. »
Le Peuple (1846) http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6118289n/f13.image.swfv
Maintenant, prenez le temps de lire ceci :
« Les souverainistes s’autoneutralisent, autrement dit. Ils veulent un pays, mais ne savent plus trop ce que cela veut dire. » (Mathieu BOCK-CÔTÉ, Journal de Montréal – Blogues, mercredi 23 janvier 2013.) http://www.vigile.net/Financer-la-souverainete
Pourquoi écrire une autre chronique. Voilà où j’en arrive personnellement. Essayons d’analyser la situation actuelle du Québec.
La description des tribulations de la nation québécoise nous fait tellement ronronner que tout quidam finit par s’en désintéresser. Mathieu BOCK-CÔTÉ nous montre qu’il comprend le problème. Cependant, il est paralysé comme un hamster dans sa cage.
Pourtant, presque rien n’est faux dans les propos qu’il tient. Car tout ce discours ne repose que sur une analyse descriptive de la situation. Cette attitude ou cette posture n’est rien de plus que « la part de l’histoire ». Cette part qui nous neutralise depuis des générations de Canadiens-Français.
Après avoir décrit les travers des uns et des autres, il raisonne selon les traits les plus évidents de la pensée traditionnelle canadienne-française devenue québécoise-française au fil du temps. Les apports démographiques issus de l’immigration endossent à leur tour la conception traditionnelle de notre histoire.
Cependant, le Grand chantier qui nous préoccupe ne verra jamais le jour tant et aussi longtemps que « la part de la Décision » ne deviendra pas plus clair dans l’esprit des Québécois de toutes origines.