Des élections à grand spectacle
21 octobre 2012
Les Québécois doivent trouver cela bizarre. Eux qui ont des partis différents suivant le niveau de pouvoir, et qui ne peuvent sauter d'un étage à l'autre sans devoir changer de parti (je ne pense pas qu'on puisse être membre du PQ et du BQ en même temps, si ?).
Au niveau local, ce ne sont pas les partis provinciaux ou fédéraux qui se présentent, mais les municipalistes. À Montréal par exemple, les partis s'appellent Vision Montréal ou Union Montréal. Autre exemple, Louise Harel, ancienne ministre du PQ, n'a rejoint la vie politique montréalaise que bien après son départ du PQ.
Pas question pour les Québécois d'avoir des "maires empêchés", ou des faisant fonction. Même pas de député suppléant. On siège ou on ne siège pas, auquel cas le siège reste vide.
Nous, Wallons, avons beaucoup à apprendre du système politique québécois.