Dans une famille bilingue, l'anglais l'emporte
28 octobre 2016
Votre texte est courageux de vérité.
J’aurais aimé que vous ayez tort comme le dise d’autres intervenants mais, hélas votre texte est une triste réalité qui mène à l’assimilation progressive.
Non seulement vous exprimez une réalité connue de plusieurs d'entre nous, qui pourrait donner des exemples a plus soif, mais la littérature scientifique confirme vos propos sur cette attirance de l'anglais et l'assimilation rendue facile à la langue anglaise par la force d'attraction de la mer de 300 millions d'anglophones.
Il semble exister des contre-exemples, j'en suis ravi, mais les données de Statistiques Canada malheureusement confirment l'immense tendance contraire.
Montréal est, sans s'y méprendre, redevenue anglophone et la langue française qui devait être la langue officielle a besoin d'une digue. Cette digue est la loi 101, mais elle est eunuque par les tribunaux: la charte des droits et libertés prime sur les droits d'instituer la primauté de la langue française.
Il ne reste que l’indépendance qui assurerait la protection de la langue française suffisamment pour que les exceptions deviennent la règle.
La langue comme l’identité, la culture et les manières doivent être reconnu dans une constitution du Québec.
Manuel M. et Michel L. ont la chance de faire partie intégrante des fondateurs d’un nouveau pays, le Québec. Ils sont non des invités mais des partenaires.