http://fr.canoe.ca/infos/chroniques/mariefrancebazzo/archives/2008/06/20080606-050800.html

C'était en 2008 !

Le Grand Prix nous arrive la même semaine qu'a choisi le gouvernement Charest pour présenter son plan de réduction des gaz à effets de serre (GES), la symbolique du Grand Prix dans ce contexte de modération et de bon jugement dans l'utilisation des ressources est d'une incroyable absurdité !

GV

Accusant ses critiques de ne pas savoir lire, il dit avoir écrit que l'extrême est partout, dans la politique, le sport, l'art, etc. Il n'en a pas moins, dans le même article, parler d'abord du meurtrier dépeceur, puis des manifestants parmi lesquels se glisseraient à l'occasion des casseurs. C'est donc le même goût de l'extrême qui animerait les uns et les autres, selon lui.

Comme dit l'un de ses commentateurs, en se défendant, il se cale davantage. Mais c'est sans doute l'avocat Jacques Vergès qui avait raison à propos de Martineau : c'est un pauvre type peu intelligent et avec de gros sabots.

@ Monsieur Jean

«Martineau, ne se rend même pas compte, que l’idéologie capitaliste sploliatrice crasse qu’il défend, est précisément cette machine qui engendre les monstruositées qu’il dénonce.»

Vous avez bien raison. Et cela vaut aussi, je crois, pour le beaucoup plus raffiné Mathieu Bock-Côté. Le discours sur la perte du sens des valeurs dans un Occident voué de plus en plus à un matérialisme hédoniste, je ne suis pas sans y souscrire dans une bonne mesure. Mais, et là est la question, comment peut-on le tenir, ce discours, et, en même temps, défendre un système, le capitalisme, qui, sans à tout le moins une force opposée pour lui faire contrepoids, tend inévitablement à soumettre tout, absolument tout à sa logique du profit immédiat et maximal ?

Si j'avais une fortune et que, d'un simple trait de plume, j'en investissais une partie dans la construction, mettons, d'une grande bibliothèque, c'est sans doute moi que ces gens-là acclameraient comme un bâtisseur et non les ouvriers qui, pendant des centaines de jours, auraient posé brique sur brique à la sueur de leur front.

Ces gens-là font souvent de grands discours sur la noblesse du travail, mais, dans les faits, c'est surtout au capital que vont leur respect, leur admiration, leur fascination. Et leur soumission.

C'est de leur insondable tartufferie que le peuple est de plus en plus écoeuré.

Luc Potvin
Verdun

J'ai souvent fait allusion sur ce site des effets pervers de la division. Plusieurs n'en ont rien à cirer, comme le démontre certains commentaires publiés ci-dessus.

J'approuve totalement ce que vous dites, mais nos trois partis ne semblent pas intéressés à adopter une tactique électoralement payante. Françoise David s'opposera à Nocolas Girard dans Gouin et Daniel Breton fera la lutte à Manon Massé dans St-Jacques. Du gaspillage: nous perdrons au moins deux bons candidats sur quatre.

Françoise David a déclaré hier que la lutte gauche-droite prime sur tout en ce moment. Basta! La lutte pour la république est tout aussi importante et ne doit pas être reléguée au niveau de "contradiction secondaire". Pas de république, on reste une province, et une province n'aura jamais la latitude pour oeuvrer durablement à gauche. Des provinces ont choisis le NPD par le passé, et cela n'a rien changé.

Pourtant, il existe une solution. Procéder à l'analyse des comtés et sacrifier quelques candidatures pour éviter que la division nous condamne à subir Charest et la CAQ pour plusieurs années. Et oui, comme le dit monsieur Haché, le PQ aurait pu prendre le lead et agir en conséquence, notamment en proposant un gouvernement d'union nationale où Kadhir, David et Aussant pourraient siéger comme ministres. C'est ce que j'aimerais, mais attention: la campagne de peur qui s'ensuivrait serait à la hauteur du changement de paradigme proposé.

Mais QS ne veut pas. ON peut-être. Le PQ? Ce n'est pas pour demain, surtout si sa cote augmente dans les semaines à venir.

Alors on fait quoi? On gueule et on leur rappellera ça aussi longtemps qu'il le faudra.

Charest au pouvoir avec Legault en back up, c'est la continuité du calvaire. Avec Harper comme cerise sur le sunday. Tout ça avec la bénédiction des dogmatiques et chauvins de toutes tendances, ceux-là même qui se disent de notre camp.

Faire le politique autrement, qu'ils disent. SVP, taisez-vous, vous êtes pathétiques.

Monsieur Hamelin, continuez à gueuler. Il y en a a qui nous entendent.

Oui, étonné, je le suis quelque peu. Je sais, Le Journal de Montréal... Mais, quand même ! Il y a un niveau sous lequel nombre de démagogues n'osent descendre publiquement. Je pense par exemple à Dutrisac à la radio, le 98,5 FM. Il est démagogue lui aussi, mais, à la différence de ses semblables de Québec, il évite certains bas-fonds. Jusqu'ici, bien que baveux et primaire à souhait, Martineau respectait un décorum minimal, si j'ose dire. Or, là, un fusible a sauté, faut croire. Du journalisme démagogique, il est passé au «lumpen-journalisme» !

@ Monsieur Charbonneau

J'abonde.

@ Madame Pelletier

Quoi ! Même Chritian Dufour en est rendu là !

@ Monsieur Hamelin

Très juste. D'ailleurs, quand on lit bien l'article de Martineau, on constate qu'il est l'un des premiers à pratiquer ce qu'il y dénonce.

@ Monsieur Didier,

« Pour une grande majorité de citoyens », dites-vous. Peut-être, mais je n'en suis pas sûr. En tout cas, l'ampleur du mouvement anti-néolibéral au Québec, depuis trois mois, n'a pas d'égal dans toute l'Amérique du Nord. Ce n'est peut-être pas suffisant, mais c'est plutôt encourageant. Nulle part ailleurs sur le continent le principe régressif de l'ulisateur-payeur n'est-il aussi spontanément contesté que chez nous. Notre héritage catholique a ceci de bon qu'il nous prédispose davantage que nos voisins à une forme ou à une autre de socialisme. Raison de plus pour accéder enfin à l'indépendance.

Luc Potvin
Verdun

Il suffit de lire les Cloutier, Didier et autres.

Quant à QS, il ne veut rien savoir.

Vous avez raison, nos subdivisions, dans plusieurs comtés peuvent faire passer le PLQ ou la CAQ.

Gilles Jean

Avant de suggérer faire une alliance entre les PQ, QS et ON, il faut savoir quels sont les objectifs de chaque parti impliquant une telle coalition politique et quelles seront les conséquences socioéconomiques et idiosyncratiques pour la NATION CANADIENNE-FRANÇAISE.

La lecture du livre « Les faces cachées d’Amir Khadir », écrit par Pierre K. Malouf* démasquant ce néo-communiste, pourrait vous faciliter la compréhension des objectifs de Québec Solidaire, instigués par son principal mentor.

JLPM
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*. Pierre K. Malouf amorce dans ce livre ―en librairie à partir du 6 juin 2012― un long et méticuleux travail d’enquête afin de révéler au grand jour le vrai visage du député de Mercier et celui de la gauche radicale dont il est le plus flamboyant porte-étendard qui a comme premier objectif l’instauration d’un régime marxiste au Québec.

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Charlebois est la triste incarnation des Bourgeois de Jacques Brel. Et il n'est pas le seul.
Combien de sa génération ont été ML dans les années 68-80 pour finir en bourgeois finis aujourd'hui?
Quand vous les brassez un peu, ils vous disent qu'ils étaient jeunes et idéalistes. Et qu'ils ont bien mûri depuis! Mûri au point de pourrir sous nos yeux.