La gratuité scolaire: de la maternelle au doctorat!
29 mars 2012
à M. Didier,
M. Michel Chartrand...
Probablement la même chose que moi, à savoir qu'il ni a pas de justice sociale sans contrat social et solidarité. Et ce qu'on reçoit d'une main de la contribution des citoyens, on le doit à ses concitoyens. Ainsi on ne peut pas, dans un esprit de justice sociale, évoquer la notion de gratuité sans consentir à sa contrepartie: l'obligation sociale de remettre. Or, ce qui choque, c'est que les dernères années de d'État-Providence se traduisent par des renvendications de plsu de gratuités et de services que devrait donner l'État-Providence sans que les citoyens consentent à un engagement de solidarité et de charité... Charité: le mot était fondamental dans le discours de M. Michel Chartand.
Qu'observe t-on depuis un bont bout de temps: les diplêmés une fois membre de la corporation des médecins ou du barreau s'empressent d'exiger la parité de salaires ou de rémunérations à l'acte avec leus confrères de l'Ontario, ou exigent des primes pour travailler en région ou s'en vont argement au É.U. (ceux de McGill entre autres) : ils auront eu droit à une quasi-gratuité relative, mais auront oublié la contre-partie du contrat social et de la solidarité humaine...
Par ailleurs, actuellement ceux qui souffrent et paieront vraisemblablement pour la grève illimitée sont ceux de l'UQÀM entrés en grève "illimitée" dès le 13 février sur la base d'un vote de quelques centaines tenu des mois plus tôt...
On peut être contre la hausse mais encore on ne peut pas pénaliser ses propres membres inutilement ni ne pas respecter des règles simples de démocratie...
la vertu est dans le juste équilibre... Il y a place à un compromis, et là le gouvernement et les autorités rectorales ont le devoir de prendre l'initative d'un dialogue constructif ...
Bien votre
Chers lecteurs