"Je ne suis pas un sujet de Sa Majesté"

Biz se retire des Prix littéraires du gouverneur général

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Le chanteur de Loco Locass, Biz, dont le roman jeunesse La chute de Sparte était en lice pour les Prix littéraires du gouverneur général, a décidé de se retirer de la compétition.
« Honoré de la nomination de mon livre au prix du GG. Demandé à mon éditeur de me retirer de la course. Je ne suis pas un sujet de Sa Majesté », a-t-il écrit sur Twitter.
« Biz ne souhaite pas faire d’esclandre ou de scandale avec ça, il veut simplement être conséquent avec ses opinions », a expliqué Lise Bergevin, directrice de la maison d’édition Leméac.
Le groupe Loco Locass est reconnu comme un grand défenseur de la souveraineté du Québec.
En se retirant de la course, Biz renonce à la somme de mille dollars donnée à chaque finaliste. Il renonce aussi à la possibilité de toucher les 25 000 $ qui seront remis au lauréat.
Le roman du chanteur relate l’histoire de la dernière année de Steve à l’école secondaire, un passage ponctué de relations d’amitié et d’amour, et marqué par la mort du quart-arrière de l’équipe de football de l’école.
Cinq auteurs ont déjà refusé le prix du gouverneur général après l’avoir remporté : Hubert Aquin, Leonard Cohen, Fernand Ouellet, Roland Giguère et Michel Garneau.
Plus tôt cette année, le conteur Fred Pellerin avait également refusé une distinction pour des raisons politiques. Il ne s’était pas présenté à la cérémonie de l’Ordre national du Québec, en raison de la situation politique et sociale dans la province. « Je m’en voudrais de célébrer et de trinquer à l’honneur de ce peuple dans le contexte actuel où même notre démocratie se fait secouer par la base », avait-il écrit dans une lettre, faisant référence à la grève étudiante et la loi 78.
Les finalistes
Dans la catégorie Jeunesse, les finalistes restants sont Hò, de François Gravel (Québec Amérique), Quand j’étais chien, de Louise Bombardier (La courte échelle), Le coup de la girafe, de Camille Bouchard (Soulières éditeur), et Un été d’amour et de cendres, d’Aline Apostolska (Leméac).Les oeuvres La main d’Iman, de Ryad Assani-Razaki (Hexagone), Les truites à mains nues, de Charles Bolduc, et Oss, d’Audrée Wilhelmy, tous deux publiés chez Leméac, sont finalistes dans la catégorie Roman et nouvelles, au même titre que Pour sûr, de France Daigle (Boréal), et Les derniers jours de Smokey Nelson, de Catherine Mavrikakis (Héliotrope).
L’écrivain québécois Pierre Nepveu est aussi finaliste pour son essai Gaston Miron : la vie d’un homme, qui embrasse la vie et l’oeuvre du célèbre poète et éditeur québécois.


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