Les mots de mon pays
19 janvier 2012
Comment après avoir lu cette si belle prose, ne peut-on pas vouloir défendre cette langue merveilleuse, ces mots qui caressent notre oreille?
Ne vaut-elle pas la peine d'être non seulement défendue mais améliorée et promue?
Quoi qu'on dise et quoi qu'on fasse, toutes les langues du monde n'arrivent pas à la cheville du français et nous sommes les chanceux qui l'avons reçue reçue en héritage.
Je ne voudrais pas parler autre langue que la nôtre: langue de poésie, langue du savoir, langue du droit, langue des sciences, de la philosophie, du théâtre et de la musique.
Quelle soit familière, châtiée ou recherchée, elle demeure l'outil pour exprimer l'amour que nous nous portons les uns envers les autres. Ne portons jamais de jugement de valeur sur l'une de ces formes. Souvent elle est le signe qu'elle est passée par plusieurs tempêtes qui l'ont un peu secouée mais son essence est toujours là.
J'espère sans jamais me résigner et abandonner comme dans les livres d'Astérix qu'un jour , un grand festin nous réunira tous pour exprimer la joie de partager notre passé, notre présent et notre avenir ensemble.
En attendant, ne nous inquiétons pas outre mesure des événements qui semblent nous barrer la route. Prenons exemple sur certains peuples qui ont attendu des milliers d'années avant de sortir de la grande noirceur. Soyons calmes, forts, résolus et patients.
Nous sommes déjà souverains dans notre coeur et tant que nous parlerons cette langue si belle , nous serons toujours protégés et nous ne pourrons jamais oublier d'où nous venons et où nous allons.
Vive le français et merci pour ce très beau texte.