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17 décembre 2015
Monsieur Nantel
Selon moi, les référendums de 1980 et de 1995 n'auraient jamais dû être tenus pour la raison qu'en les ayant perdus, la population n'est pas intéressée à en perdre un troisième tant et aussi longtemps qu'elle ne sera pas plus informée ou plus renseignée ou plus confortée si vous voulez, sur les vrais avantages de l'indépendance ce que le PQ n'a jamais réussi à faire depuis sa création en 1968. Ajoutez à cela l'infiltration dans ce parti et l'impossibilité de contrer la propagande fédéraliste de Radio-Canada et par les journaux de Power Corp que moi j'appelle la mafia de la désinformation. Un troisième référendum serait suicidaire et je comprends la population qui ne veut pas en entendre parler; on le connaît le flou du PQ qui est beaucoup plus intéressé à son carriérisme qu'au pays.
En 1982 et en 1990, nous avons laissé passer deux belles chances de faire l'indépendance au Québec. En 1982, avec le rapatriement de la constitution "canadian" de Trudeau sans l'accord du Québec et sans référendum, en plus, mais Lévesque, n'étant pas un vrai indépendantiste, a manqué le bâteau en ne tenant pas de référendum au Québec sur cette question. Je suis sûr que les Québécois auraient dit OUI à l'indépendance. Et puis, en 1990, il y a eu l'Accord de Meech qui a foiré mais connaissant Bourassa qui était lui aussi un fédéraliste, il n'était pas question de tenir de référendum suite à ce revers. On connaît l'option fédéraliste du "quebec liberal party du west island". Une autre belle chance manquée de réaliser l'indépendance.
Vous écrivez que les Québécois n'ont pas le choix de faire un autre référendum ou faire face à une guerre civile. La guerre civile, nous allons l'avoir bientôt au Québec sans faire de référendum avec cette l'immigration massive qui entre ici, au Québec, depuis 1995. Et pensez-vous que ces immigrants voteraient pour l'indépendance du Québec dans un autre référendum? À les voir arriver ici, au Québec, avec leurs petits drapeaux rouges, la question ne se pose même pas. Ici au Québec, il n'y a qu'une solution, c'est une élection référendaire comme prévue en Catalogne suivie d'une constitution votée et entérinée par le peuple. Le Canada devra négocier ou les Nations Unies trancheront comme dans le cas du Kosovo. Une chose est certaine, le divorce sera difficile à colmater mais c'est le prix qu'il faut payer pour la liberté qui n'a pas de prix. Monsieur Nantel, vous entretenez de la peur pour rien.
André Gignac 17/12/15