La réflexion tire à sa fin, l’action doit venir
11 août 2008
Aucun riche Québécois ne va financer un parti ouvertement indépendantiste. Il se metterait alors les batons dans les roues. C'est la même chose pour tout entrepreneur.
Faire d'un parti notre institution nationaliste et le centre de notre mouvement national est du suicide.
Un exemple est Guy Laliberté qui n'aurait jamais réussi à faire du Cirque du Soleil un succès sans René Lévesque qui par pression a forcé le gouvernement péquiste à donner un investissement de 1.5 million$ à Laliberté lorsque celui-ci était sur le bord de la faillite. Or, pour continuer à monter les échellons, Laliberté a dû mettre de son côté le gouvernement suivant qui était celui des Libéraux (Bourassa) et puis pour aller encore plus haut il lui fallait les Américains et donc aucune évocation politique qui pourrait nuire à sa lancée.
Ce 1.5 million$ d'investissement de Lévesque en un Québécois, n'aura rien rapporter au mouvement. Il rapportera plus à la monarchie de Dubai en Arabie Saoudite.
Parcontre, nos riches et milliardaires donneront à une fiducie sans but lucratif dédiée à la nation québécoise, même si elle a un agenda indépendantiste car les dons peuvent être garder secret. Ce n'est pas le cas d'un parti.
C'est pourquoi l'idée de nommer ouvertement un Conseil de la Souveraineté du Québec, comme l'a fait le PQ, ne pouvait être autre chose qu'un geste purement électoraliste.
Il nous faut une institution nationaliste qui permet la confidentialité.