Les questions qui fâchent
15 mai 2007
"Pauline Marois qui entamait dimanche
le début de sa campagne
affirmait de son côté :
« nous sommes francophones avant tout. »"
Qui ça, NOUS ?
Plan Nord
Droits des conjoints de fait
Jean Lambert
Alors que le président de la République assiste à Kinshasa au sommet de la Francophonie internationale
« La Catalogne n’est pas l’Espagne. »
23 G U$D pour 17 régions — 6,5 G U$D pour la Catalogne
Indépendance de… Venise!
Nick Squires
Scottish independence referendum
Agreement will give Scottish parliament legal power to stage 'yes or no' referendum on whether Scotland should stay in UK
Perquisition
L'opération visait plusieurs entreprises qui oeuvrent sur la couronne nord de Montréal.
PLQ = NUCLÉAIRE
VENCEREMOS
Avec une avance impressionnante sur son adversaire !
15 mai 2007
"Pauline Marois qui entamait dimanche
le début de sa campagne
affirmait de son côté :
« nous sommes francophones avant tout. »"
Qui ça, NOUS ?
15 mai 2007
La proposition de Louis bernard ne faisait aucun sens.
On ne peut pas faire un référendum sur du vide.
Louis Bernard proposait de faire un référendum sur un pays imaginaire sans plan.
Comment voulez-vous militer pour un pays que vous ne pouvez décrire?
Louis Bernard proposait de faire un référendum sur un chèque en blanc. Convaincre une majorité de Québécois de se donner un pays dont ils ne connaîtront la constitution qu'après coup.
C'est invendable.
15 mai 2007
Vous n'êtes pas, monsieur Potvin, dans la rectitude politique. Et vos positions qui ressemblent fortement aux miennes, vont vous conduire à l'échafaud. Vous allez être perçu comme un trouble fête. Celui qui empêche les péquistes de retourner au pouvoir et (l'argument massu) de diviser le vote.
Nestor Turcotte
15 mai 2007
M. Turcotte,
non seulement Marois (Legault et Facal) nous fait retourner en 1985, mais nous prépare à un autre 40 ans de "bon gouvernement" au sein de la fédération canadian.
Nos indépendantistes de toutes "catégories", même ceux qui disent que les autres en sont pas des vrais et d'autres qui disent que les vrai sont en fait des faux et... enfin, tous les souverainistes sont tellement déprimés de la dernière râclée du PQ qu'il sont maintenant en pâmoison devant l'espoir que les médias ont bâti pour eux autour de Marois. Ils sont maintenant incappable de réfléchir et sont comme des petites filles qui entrent dans les Jeanettes pour la première fois.
La simple mise au rancart du référendum (la carrotte) aura suffit.
Mais la carrotte devait être remplacée. Alors ce sera l'éducation à la souveraineté, tant souhaitée, et avec raison, par les militants.
Parcontre, la souveraineté pour des motifs purement économique ne passe pas la fièvre identitaire et émotive. Donc, l'identitaire doit aussi faire parti de cette éducation.
On a donc trouvé un nouveau concept identitaire; le peuple francophone social démocrate d'Amérique. Voilà maintenant qui nous sommes. Un nouveau peuple est né. Identitaire no. 5
C'est du Gérard Bouchard politisé. Bon pour 20 ans au moins.
P.S. Le SPQL s'en fait passer une bonne.
14 mai 2007
Legault et Facal ont décidé de compétitionner l'ADQ sur le terrain de la droite. Ils feront le programe pour Marois.
Le PQ était un PLQ et maintenant sera un ADQ.
14 mai 2007
Monsieur Vincent,
Vous tombez, comme bien des vôtres, dans l'ironie ou la moquerie. Mes maîtres de jadis disaient, avec raison, que c'est le meilleur arme des faibles.
Objectivement, si vous en êtes capable, essayez d'analyser la situation acutelle. Le PQ vient de voler en éclats. Ce parti, depuis des années n'a jamais parlé de la cause qu'il devait défendre. Il composait, pendant ce temps, de beaux programmes, comme celui de 2005, que Boisclair n'a même pas osé ouvrir un seul instant pendant la dernière campagne électorale.
Un autre exemple. Bernard Landry, un homme que j'ai rencontré quelques fois à son bureau à Québec (Assemblée nationale), et cela à sa demande, est un homme que j'admire et que j'admire toujours beaucoup. C'est un personnage fort compétent. Mais il n'était pas et il n'est toujours pas souverainiste au sens classique du terme.
Je ne sais pas si vous vous en souvenez, mais de passage à Bruxelles en 2001, (vous trouverez l'information sur le net), il avait affirmé que la question proposée par Bourassa en 1990, la fameuse question de Bruxelle, état une question qui aurait aurait facilement amené son assentiment, si le Premier ministre l'avait posé suite à l'éche de Meech.
Et pourtant, à ce que je sache, Bourassa n'était pas séparatiste. Il était, comme tous les dirgeants du PQ (sauf Parizeau, l'unique, le seul, le vrai) ont été des «confédéralistes»... Ils voulaient remodeler la fédération actuelle. Soyez honnête et relisez bien la question référendaire de 1980 et celle de 1995. En votant OUI à cette question, on votait pour rester dans le ...Canada. Vous ne pouvez nier cela.
Je peux vous confronter sur toutes ces questions sur n'importe quelle tribune. J'ai tous les documents pour vous démontrer que le BQ et le PQ ne sont pas des partis indépendantistes. C'est pourquoi, à la longue, on en est venu à parler de deux classes de supposés souveranistes. Les purs et durs, et les mous et malléables. Parizeau est dans la première catégorie, selon les observateurs politiques. Bouchard, Mario Dumont, sont plutôt dans la deuxième catégorie.
Voilà le dilemme du PQ. Comme les chefs sont incapables de définir ce que c'est qu'un indépendantiste, on s'amuse, de l'extérieur, à les catégoriser. A faire des classes de «souverainistes». Au parti libéral, il y a des fédéralistes. Ça n'existe pas des fédéralistes purs et durs et des fédéralistes mous. Au PQ, il y a les radicaux, les modérés, les lents, les plus pressés, les purs et durs, les mous, et j'en passe. Moi, je suis indépendantiste. Point. Je ne suis pas membre du PQ parce que parti a trahi sa mission. J'ai fait deux campagnes pour ce parti en 1970 et 1973. À cette dernière éleciton, j'ai obtenu (en disant que j'étais un séparatiste) 7250 voix. Savez-vous combien le député élu du PQ a eu à l'élection de mars dernier? 7569 voix. Un petit maigre 300 voix et quelques de plus. 34 ans plus tard...quel progrès....
Madame Marois vient de nous faire reculer dans le temps. En 1985 environ. Elle reprend, sournoisement, la thèse affirmationniste de Pierre-Marc Johnson. Même plus loin. La thèse de son père: pas nécessairement l'indépendance, mais l'indépendance si nécessaire. Elle congratule même Mario Dumont pour les progres qu'il peut ou pourra faire avec sa position autonomiste.
Marois ne fixe plus d'échéancier. Elle dit qu'elle va parler du pays. Mais qui dit qu'elle va le faire. Le PQ n'en a pas parlé depuis le référendum de 1995. Les jeunes ne sont plus là. Par sa faute. J'ai continué à le faire, avec mes humbles moyens dans mon coin. Si tout le monde avec fait ce petit travail, sans être payé comme l'est un député, la cause aurait avancé. Ici, on a un député bloquiste, complètement absent de la scène politique. Il demeure hors du comté. Et depuis ses trois dernières élections, il n'a jamais, à ma connaissance, fait un seul discours public, où il aurait invité ses électeurs à venir discuter du pays à faire.
Enfin....vogue la galère. Vous pensez que vous avez la bonne solution. Tant mieux. En 1974, lorsque Claude Morin a fait inscrire dans le programme du PQ le processus référendaire, j'avais dit publiquement qu'avec cette méthode, dans trente ans, l'indépendance ne serait pas faite. Ma prédiction est déjà gagnée et elle dépasse de trois ans...
Dans vingt ans, au rythme où vont les choses, non seulement l'indépendance ne sera pas faite, mais le PQ aura disparu. La faute à qui? Aux rêveurs qui empilent leurs dollars et se moquent éperdument du petit peuple qu'ils prétendent défendre.
Je ne vous ai pas attaqué et je ne me suis pas moqué de vous comme vous le faites à mon endroit, cher. Je respecte trop les gens pour commencer à le faire. Ce qui me préoccupe, ce sont les idées et non les problèmes de personnalité. J'ai acquis au fil des ans, un certain goût pour l'analyse des faits. Je ne tombe pas facilement dans le délire collectif et l'émotion instantanée, comme celle que nous a montré RDI dimanche dernier. Folie furieuse. Une femme piétinée il y a 18 mois. Une femme montée aux nues, à la suite d'un sondage commandé.
Merci d'avoir écrit quand même ! Et on peut en discuter une tribune, n'importe quand. Convoquez une salle pleine et je serai au rendez-vous.
Nestor Turcotte
Matane
418.566.2110
14 mai 2007
Une chance que vous êtes là, cher Nestor, sans quoi, nous courrerions à notre perte...
Nestor for president!
André Vincent
14 mai 2007
A MONSIEUR LEMIEUX
Vous ne connaissez pas l'histoire politique du comté de Matane. A l'élection de 2003, effectivement, je me suis présenté comme candidat indépendantiste. Et j'en suis très fier. Pascal Bérubé s'est fait battre par sa propre organisation qui l'a lâché à la dernière minute. Vous en parlerez aux gens du bas du comté. C,est ça la vraie raison. On colporte toutes sortes de choses à ce sujet. Mais la vérité est là. Vous le demanderez aux anciens partisans de Matthias Rioux. Les journaux de l'époque (mars 2003) peuvent confirmer mon propos.
De plus, vous n'avez pas à me reprocher de m'être présenté comme candidat. EN démocratie, chaque citoyen peut le faire. La Charte des droits de l'homme m'autorise à le faire et vous n'avez pas laisser entendre que j'ai fait un geste qui ne devait pas se faire. Si vous avez d'autres question sur le sujet, vous pouvez me rejoindre au numéro de téléphone suivant: 418.566.2110. Je ne me suis jamais caché dans mon pays et je ne commencerai pas à le faire. Et je n'accepte pas non plus que certains viennent me faire des leçons, eux qui se gorgent de grands mots comme ...démocratie.
En 2003 et en 2007 d'ailleurs, le PQ dans Matane, et ailleurs au Québec, n'a pas parlé de l'indépendance du QUébec. Il n'a fait que critiquer l'adversaire. Je me suis donc décidé, courageusement, d'en parler. J'ai davantage parlé de l'indépendance du Québec en 15 jours de campagne (2003) que pendant les années 2001-2007. Le péquisme confédéraliste de Matane et d'ailleurs ont tout simplement resté coi.
Lors du dernier scrutin, Boisclair a mis sous le boisseau la cause de l'indépendance et nous a présenté un brouillon de feuille de route. Vous ne m'accuserez pas de ne pas avoir encouragé un tel stratagème, je l'espère? Vous avez voté péquiste sans doute, en sachant pertinemment que vous votiez contre le programme que votre parti avait adopté en 2005. Vous trouvez cela logique vous? Vous trouvez cela sérieux vous? Qu'on déchire sur la place publique un programme officiellement adopté par les membres? Si les libéraux avaient fait la même chose, vous les auriez sans doute crucifiés sur la place publique.
Hier, je crois, j'ai mentionné qu'il faudrait peut-être songé à fonder un parti indépendantiste. Je n'ai pas dit qu'il le fallait.
Je garde toujours mes positions. J'ai vécu le PQ depuis 40 ans, avec ces tergiversations, ces modifications de programmes, etc....J'en viens à la conclusion que le PQ ne peut pas faire l'indépendance du QUébec. Le plan Marois nous mène si loin dans le temps, que le Québec sera déjà mathématiquement assimilé. Marois reprend les sentiers de Landry, Bouchard, etc. Sauf Parizeau.
Alors pour sortir de l'impasse, et départisaniser le débat, je souhaite que l'on fonde un mouvement indépendantiste. Il faut faire vite et ramasser suffisamment de monde prêt à s'engager à marcher pour l'indépendance. Lorsque nous serons plus d'un million de membres, on demandera au gouvernement de procéder.
Nestor Turcotte
Matane
14 mai 2007
Les carricaturistes, monsieur Ouellet, font exprès pour grossir la réalité. Je n'ai fait que la décrire sans la déformer. C'est plus difficile à acceper.
Merci d'avoir écrit.
Nestor Turcotte
Matane
14 mai 2007
Monsieur Caron,
Avec tout le respect que je vous dois, vous devez non pas attaquer ma personne, mais démonter si les propos que je tiens ne sont pas vrais.
1- Le PQ n'est pas un parti souveraniste. Essayez de me démonter le contraire. J'attends votre réponse. Si vous voulez que j'aille vous en faire la démonstration dans une assemblée publique, où vous tenterez de démontrer sans doute le contraire, invitez-moi, ça me fera un très grand plaisir de le faire. On le fera en toute amitié, je l'espère...
2- Madame Marois n'a pas été géniale dans l'exercice de ses ministères. L'histoire et les chiffres sont là pour le prouver. Tentez, une fois de plus, de me démonter que je n'ai pas raison.
C'est ça le problème du Parti québécois. On marche avec émotions et non avec faits. Il y en a qui écrivent sur ce forum qui ont sacré après Boisclair, qu'ils l'ont ensuite appuyé, puis l'ont ensuite rejeté et qui maintenant sont prêts, à appuyer quelqu'un dont la vision à long terme est pour le moins floue. Et qui contredit toute la démarche vers l'indépendance. Avec le plan Marois, on arrive tout simplement à l'assimilation tranquille. Bravo!
3- Une fois de plus, cher monsieur que je ne connais pas et dont je ne connais pas le port d'attache, traitez des faits. Si, dans les propos que je tiens, les miens ne sont pas corrects, démontrez-le. Et si j'ai erré, je me retracterai en toute humilité. Cessez les attaques personnelles ou les mots en sous-entendus.
Bonne chance avec Madame Marois qui veut nous ramener au débat de l'affirmation nationale. Au nationalisme idenditaire.N'était-elle pas candidate affirmationniste, au côté de Pierre-Marc Johnson, en 1985?
14 mai 2007
M. Turcotte, j'apprécie votre courage de vous sacrifier ainsi à rappeller aux militants de conserver à un certain degré leurs "têtes froide".
Rappellons-nous combien les emportements fanatiques envers Boisclair ne l'ont pas aider à s'auto-critiquer.
14 mai 2007
«Les valeurs que nous partageons, toutes origines confondues, nous les connaissons: nous sommes des francophones avant tout, solidaires et démocrates, tolérants mais désireux du respect de notre identité»(Pauline Marois)
Bravo, Mme Marois, d'avoir le courage d'abandonner cette horreur qu'est la nation strictement civique. C'est un pas dans la bonne direction. Mais ce n'est pas suffisant.
Maintenant, il vous faudrait avoir le même courage d'abandonner cette vision réduite "montréalaise", strictement linguistique "francophones avant tout" d'une nation "confondue" québécoise, pour enfin la réaffirmer à la grandeur du Québec réel et dans toutes ses particularités identitaires originales.
Le Nunavik est un territoire qui fait pas moins du tiers de la superficie du Québec. Il est habité par un peuple qui se nomme Innuit. Ces Québécois (au sens civique) ne sont pas "francophones avant tout", mais "inuktituphone avant tout". L'Iniktitut est leur langue maternelle et c'est la première langue qu'ils apprennent à leurs enfants à l'école. Ils habitent le nord du Québec depuis autour 4,000 ans et partage ce territoire avec les Amérindiens Cris et les Canadiens français depuis 400 ans. Les Cris, de "langue crie avant tout", habitent non seulement le Nunavik mais tout le centre ouest du Québec.
Les Canadiens français, depuis 400 ans, partageons aussi les autres territoires à la grandeur du Québec avec tous les peuples amérindiens, et les Métis, et dont la langue maternelle spécifique est aussi "avant tout".
Cette cohabitation, ce partage du territoire entre tous ces peuples incluant les Canadiens français qui se sont "métissés" avec eux, est notre histoire des 250 premières années qui ont fait de nous les véritables fondateurs du pays et de sa spécificité. Ce phénomène ethnologique fait du peuple Canadien français un autochtone à part entière avec ces autres peuples.
C'est cette réalité identitaire québécoise que le régime anglais tente depuis 150 ans de faire oublier par le reniement et le révisionnisme historique, car l'anglais dans sa conquête a toujours refuser de se métisser et partager le territoire. Il a voulu dominer en divisant, en NOUS divisant. Et malheureusement, le PQ et Bloc, par désespoir, ont finient par adopter la stratégie de l'ennemi en reniant notre propre histoire d'avant la conquête.
C'est ce lien des 250 premières années qu'il faut rétablir en se reconnaissant tous à nouveau comme les fondateurs du pays à repartager. Seule notre reconnaissance à tous mènera à l'unité qui fera rennaître le pays tant aimé.
Le drapeau qui flotte au dessus du parlement de Québec, la première capitale du Canada, la véritable capitale du Canada, n'est pas le drapeau des Québécois. Il est le drapeau des Canadiens français. Sa croix catholique et ces fleurs de lys françaises sont des symboles Canadiens français. Il manque trois autres drapeaux sur ce parlement; le drapeau de la fédération des peuples amérindiens, le drapeau des Métis, et le drapeau Innuit.
Ne manque, pour les réunir, qu'un drapeau d'une fédération Québécoise.
Personne ne suit Archives de Vigile. Soyez le premier!