Un chef au plus vite !
9 juin 2014
Depuis quelques années j'observe la vie politique au Québec, au Canada et comme c'est indissociable celle des USA... La déroute Péquiste d'avril était écrite, j'allais dire, dans le ciel... Les constats pré électoraux et post électoraux sont nombreux ; les uns aussi pertinents que les autres et pour beaucoup d'entre-eux avec un contenu analytique, non seulement inspirant mais surtout soulignant des suggestions, des propositions, des idées pour que le PQ se ressaisisse. Elles ne sauraient être ignorées. Bien au contraire le fait qu'elles soient générées par des souverainistes convaincus elles valent leur pesant d’or.
Cependant, même si la politique a horreur du vide, la précipitation en politique est une arme à double tranchant. Elle devient mortelle pour ceux qui voudraient en user sans prendre les précautions d'appoint.
À mon avis, et à l’heure actuelle, la décantation n'est pas totalement opérée... Qu'est ce que deux ans ou même cinq ans dans l’œuvre d’aboutissement de création du Pays tant rêver?
Dans mes précédentes réflexions (Je tiens à souligner que c’est en tant qu’observateur profane en matière de souveraineté du Québec que je l’ai fait) j’ai parlé de désintoxication… de changement de paradigmes, d’actualisation des idées et même de l’idéologie porteuses de ce projet de Pays.
Je le redis encore, la réflexion devrait se poursuivre et se consolider pendant cette période qui ne sera de tout répit. Par exemple, afin d'arrêter l'Hémorragie des départs de militants, de politiques, de sympathisants qui ont foi en la souveraineté mais qui sont désabusés, pourquoi ne pas considérer cette période comme transitoire et tenter une direction collégiale (élargie) (cela a fonctionner ailleurs) qui aura pour mission essentielle de fédérer toutes les forces souverainistes et après cela élire le futur leader…? Le reste viendra avec assurance et certitude.
Ferid Chikhi