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Francis Déry

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Phillipe Couillard fuit la médecine privée et le débat du CHUM/CUSM

  • Francis Déry
  • 12 février 2007
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Le maire Gendron "choisit" de rester dans son bled

  • Francis Déry
  • 9 février 2007
  • Tribune libre - 2007
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Vous perpétuez l’Apartheid linguistique

  • Francis Déry
  • 24 janvier 2007
  • Tribune libre - 2007
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Révolution des planètes en 2006

  • Francis Déry
  • 3 janvier 2007
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  • 2 commentaires

Éloge de la traîtrise

  • Francis Déry
  • 31 décembre 2006
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  • 2 commentaires

Deux autres stades olympiques à payer

  • Francis Déry
  • 28 décembre 2006
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Commentaires de Francis Déry

  • Faire comme en Suisse et en... Nouvelle-France !

    20 octobre 2012


    Les zones inhabitées sont presqu’inaccessible et par
    conséquent n’ont pas à être systématiquement défendues.

    Sauf qu'il y a l'approvisionnement énergétique à assurer.
    Faire sauter quelques lignes de haut voltage est trop facile.
    Il faut donc assurer des dépôts secrets de carburant en régions et des génératrices pour une autonomie.

    Une fois par année, à l’automne, lorsque les récoltes sont rentrées, l’État peut organiser une manœuvre générale de deux semaines sur tout le territoire du Québec.

    Ce qui implique une souveraineté bien établie. Ce qui ne serait pas le cas d'un lendemain référendaire où des milices biens établies comme le BlackWatch voudraient nous faire rentrer dans le giron en assurant leur ordre.

    Un corps de milice doit être organisé AVANT l'indépendance.
    L'expérience acquise de ce corps devra être cloné rapidement dans chaque région.

    Ou bien on encourage les indépendantistes à prendre une formation dans l'Armée Canadienne. Mais là, il faut s'organiser pour qu'ils restent dans le giron.
    Le péril est de les voir partir guerroyer au Moyen-Orient ou en Iran.

    Il faut se rappeler que les milices territoriales ont également servi à la défense de la Nouvelle-France, avec 150 années d’indéniables succès.

    Les forces antagonistes connaissaient alors un peu plus de symétrie. La milice affrontaient des forces terrestres seulement, généralement bien disciplinées mais sans expérience de guérilla forestière. Les meilleurs succès fut d'abattre les officiers et les tambours pour empêcher la diffusion des ordres. Les rangs anglais devenaient une masse ingouvernable qui ne sut que fuir sous le feu et générer une panique dans les lignes principales. Du moins, pour la guerre de Sept Ans.

    Maintenant, il faut tenir compte des drones. Un regard sur les méthodes des Talibans pour la survie serait un requis.

    L'important pour la défense, c'est d'assurer que les coûts d'une conquête dépassent celles des gains de conquêtes. C'est en partie la méthode suisses. L'autre partie durant la Seconde Guerre, c'est d'offrir un parc industriel à l'abri des bombardements alliés. Il ne faut pas s'étonner de la Collaboration suisse. Quoique certains bombardements ont eu lieu en Suisse. Erreurs de navigation disaient-ils.

  • Une société normale

    20 octobre 2012


    De la même façon qu’il est anormal de croire qu’un « non » est un « oui », il n’est pas plus normal de nier que l’anglais est une langue étrangère pour une majorité de Québécois.

    Et le français est une langue nationale en Angleterre.

    "Dieu et mon Droit"

    "Honi soit qui mal y pense"

    Jadis le Pas-de-Calais appartenait à l'Angleterre.
    Aujourd'hui, ce sont les îles Anglo-Normandes où on parle encore français.

    Donc l'Angleterre devrait être bilingue dans ses institutions. La fameuse galanterie française :
    "Après vous, messieurs les Anglais."

  • Et si les Anglais n'étaient pas partis?

    19 octobre 2012


    Si les Anglais étaient restés, ce seraient les Canadiens Français qui partiraient plutôt que d'être cantonnés dans une classe locale de prolétaires. Sans doute pour augmenter le prolétariat américain ou celui du Nord de l'Ontario ou de l'Ouest canadien.

    Montréal serait un gros foyer de Jamaïcains, d'Indiens/Pakistanais/Sikhs, et sa population chinoise serait beaucoup plus forte. Le plus gros foyer juif d'Amérique du Nord après New York. Bref, rien pour s'identifier au Québec.
    Les Torontois seraient toujours jaloux de Montréal et les autres Canadiens nous dénigreraient comme ils dénigrent Toronto présentement.

    On étoufferait dans la circulation. Le smog est terrible à Toronto. Imaginer maintenant avec les infrastructures à refaire. Y aurait-il des lieux encore verts sur l'île ?

    Les maisons ne seraient plus achetables.
    Déjà pour résoudre les problèmes de la nouvelle génération il faudrait un autre référendum à fin de voir surgir les pancartes et créer des pressions à la baisse des prix.
    Une stratégie d'avenir : un référendum à chaque génération.

  • Lettre ouverte aux citoyens du Québec

    17 octobre 2012


    N'attaquez pas trop les policiers. Ils font du bon travail dans les limites imposées.

    Premier problème est la tête de la hiérarchie de la SQ nommée par le ministre de la Sécurité Publique. La tête est politique.
    Deuxième problème, les juges font souvent barrages dans les poursuites. Il faut de la preuve bien documentée et irréfutable. Les juges sont nommés par le ministre de la Justice. On a vu dans le cas de la ministre Kathleen Weil, qu'elle suivait les conseils de Jean Charest, et que celui-ci prenait des suggestions de l'entrepreneur Fava.

  • Lettre ouverte à François Hollande et à Laurent Fabius

    17 octobre 2012


    Monsieur Claude Serez,

    Sachez que je compatis beaucoup pour votre fille et les autres Syriens, Chrétien ou Musulman, victimes de l'ASL.

    Ici, sur Vigile, il se dit les vraies choses que nos média ne rapportent peu ou prou. Nous savons que la Syrie est une répétition de ce qui se passait en Lybie. À défaut de minorités chrétiennes, ce fut d'autres minorités qui furent massacrés par "nos amis les libérateurs". Notamment les Africains.

    Et je me désole de l'ignorance crasse des gens de mon pays à votre égard. La position d'Ottawa me fait honte.

    Je dois vous corriger pour une chose. Les Révolutionnaires de 1789 n'ont jamais eu de pitié pour les Chrétiens de Syrie. En fait, ils faisaient la guerre au Christianisme en sol de France (Massacre de Vendée etc...) Avec leur campagne de terreur, ils sont plus près de l'ASL.
    Louis XIV s'est intéressé aux Chrétiens du Liban/Levant.
    Napoléon Ier recherchait l'alliance du clan Chehab du Liban, mais pas particulièrement des Chrétiens contre l'Empire Ottoman. Le fameux "Rôle Historique" de la France s'est plutôt concrétisé par un protectorat à la chute de l'Empire Ottoman. Ils n'ont pas imposé le concept d'Égalité, Fraternité, Liberté. Ce sont les Syriens comme Michel Aflak qui l'ont repris de la France pour faire de leur pays une république laïque.

    Il y a une volonté de puissance des Maîtres de l'Occident à engendrer un conflit de civilisations entre les Chrétiens et les Musulmans pour affaiblir les deux camps. Il faut savoir qui sont ces maîtres et prendre le courage de les dénoncer. Yvan Parent a bien résumé ma pensée.

    À défaut de pouvoir soutenir directement la Syrie, je m'engage à bien me renseigner sur votre situation et à dénoncer l'iniquité de nos gouvernants.

    Francis Déry, Montréal.

  • Avant que le ciel ne nous tombe sur la tête

    17 octobre 2012


    @ssauve

    L'Argentine a jadis connu le problème de la déflation après un grand essor économique à la suite de la chute du dictateur Juan Manuel de Rosas.

    La crise a nourri la réflexion de Silvio Gesell, un Argentin d'origine belgo-allemande qui avait tenté de refonder l'économie avec une monnaie fondante.

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Silvio_Gesell

    Une inflation programmée pour éviter la thésaurisation et dynamiser les échanges.

    En quelque sorte, c'est lui qui a rendu acceptable l'inflation.

  • Avant que le ciel ne nous tombe sur la tête

    17 octobre 2012


    @R. Le Hir
    La liste des 15 est aussi sur ZeroHedge.
    Heureusement que j'en ai visionné plusieurs d'entre eux au courant des deux dernières années, car ils sont longs et lourds.

    @J. Lespérance

    Quand les banques n’ont pas assez d’argent pour satisfaire leur voracité insatiable, que font-elles ?
    Elles hypothèquent l’avenir des plus pauvres et des plus faibles en les endettant davantage.
    On ne peut pas faire ça indéfiniment, c’est impossible, donc le système tire à sa fin.

    C'était le cas allemand suite au traité de Versailles. Les frais des réparations de guerre imposés par le traité avait vidé les coffres de la Reichsbank de leur or. Pour pouvoir fonctionner, le gouvernement de Weimar avait permis à la Reichsbank de monétiser (Assouplir quantitativement) pour payer les dettes. Les banques privées ont emboîté le pas sans se restreindre (une pensée pour le grand-père Adolf de Stephen Jarislowski à inscrire ici) puisque la valeur de la monnaie ne reposait plus sur l'or ou autre métal précieux. Ce qui a fait l'hyperinflation de Weimar. La crise fut jugulée par la création d'une nouvelle monnaie reposant sur un autre actif. C'est le commissaire à la Monnaie Hjalmar Schacht qui lançait en novembre 1923 le Rentenmark sous l'égide de Hans Luther, ministre des Finances.

    Une réforme inévitable

    Elle fut utilisée comme monnaie fiduciaire et distribuée en monnaie et petites coupures entre octobre 1923 et le 15 novembre 1923 par la Rentenbank d'Allemagne. Son lancement officiel eut lieu le 1er décembre 1923.

    Le taux de change avec le papiermark fut fixé à 1 pour 1000 milliards, à un moment (novembre 1923) où le cours des devises donnait 4200 milliards de marks papier = 1 dollar US, ce qui correspondait à la parité d'avant-guerre du mark-or contre le dollar.

    Cette initiative, par-delà le fait qu'elle supprimait douze zéros sur les billets de banque, créait une monnaie, le Rentenmark, couverte à concurrence de 3,2 milliards de marks-or par des hypothèques et des options sur l'agriculture, l'industrie et le commerce.

    Principe

    Le Rentenmark n'avait pas cours forcé, en ce sens qu'il n'y avait aucune obligation de l'accepter comme paiement ; mais la population l'accepta et ce consensus mit un terme à l'inflation : un analyste comme Keynes parla même à cette occasion de « miracle » du Rentenmark1.

    Le Reichsmark fut introduit le 30 août 1924 et circula en même temps que le Rentenmark. La parité était de 1 Reichsmark pour 1 Rentenmark. Contrairement à ce qu'il est coutumier de croire, le Reichsmark ne remplaça pas le Rentenmark, les paiements se firent dans les deux monnaies. La différence tenait à la façon dont les deux devises étaient indexées :

    Le Rentenmark était couvert par l'hypothèque (Grundschuld), c'est-à-dire que tout entrepreneur, tout propriétaire d'usine, de biens mobiliers ou immobiliers hypothéqués devait céder 6 % de la valeur des biens réalisés à l'État. Cette cession « en puissance » couvrait le Rentenmark.
    Le Reichsmark était couvert lui par les ressources nationales potentielles, à savoir dans ce cas, les réserves de charbon, de minerai de fer et bien sûr d'or.

    Conséquences

    La mise en circulation du Reichsmark fit en tout cas disparaître le terme de « Rentenmark » de tous les actes officiels.

    La Rentenbank persista après 1924 et les Rentenmark et Rentenpfennig restèrent en circulation. Les derniers billets de Rentenmark (ceux de 1 et 2 Rentenmark) sont datés du 30 janvier 1937 ; ils furent abandonnés lors de l'entrée en guerre de l'Angleterre le 5 septembre 1939 mais furent convertibles jusqu'en 1948.

    Comme le Rentenmark et le Reichsmark possédaient la même abréviation, à savoir « RM », il n'y avait aucun motif de supprimer le Rentenmark au profit du Reichsmark. On s'effarouchait même à l'idée de provoquer une panique parmi les usagers en leur remémorant l'hyperinflation des années 1918−1923.

    Une anticipation théorique, jamais mise en pratique, du Rentenmark pour combattre l'inflation, fut le Roggenmark, qu'on aurait couvert avec les réserves de céréales, car au terme du Traité de Versailles, l'Allemagne n'avait pratiquement plus de réserves d'or. Ce projet fut toutefois abandonné, ce qui provoqua à partir de novembre 1923 la mise en circulation en dernier ressort des premiers Rentenmark et Rentenpfennig.

    À propos du mark-papier :
    Le Papiermark (« mark-papier ») est le nom donné à la monnaie allemande à partir de juillet 1914, date à laquelle l'équivalence entre le goldmark (mark-or) et l'or comme étalon fut abandonnée. Les billets de banque ne furent plus convertibles en or et eurent cours forcé.

    Entre juillet 1914 et janvier 1920, le cours du dollar américain monta de 4,20 marks (au pair) à 41,98 marks. Par comparaison, le franc était tombé à 25 francs pour 1 dollar pendant la même période.

    Le papiermark connut alors une hyperinflation démesurée à partir du début de l'année 1922, qui s'accéléra de façon exponentielle et ce, jusqu'au 20 novembre 1923. Après cette date, il commença à être remplacé par le Rentenmark, puis le 30 août 1924 par le Reichsmark. Le taux de conversion entre les deux systèmes monétaires fut arrêté à mille-milliards (soit 1 billion) de papiermark pour un rentenmark ou reichsmark.

    Le rentenmark cohabita avec le reichsmark jusqu'en 1945.

    Pièces des monnaie (1914-1923)

    Pendant le conflit de 1914-1918, l'émission de pièces en argent continua quelque temps, on trouve des pièces de 1/2 et 1 marks, mais elles furent thésaurisées. En revanche, les pièces de plus petites dénomination furent fabriquées en des métaux moins stratégiques. Au cuivre et au nickel, succéda le fer et le zinc pour les pièces de 1, 2, 5 et 10 pfennig. À partir de 1919, et jusqu'en 1923, la faiblesse du mark, l'état de l'économie et le début de l'hyperinflation ne permirent pas l'émission de pièces en des métaux autres que le zinc ou l'aluminium. Par ailleurs, des émissions locales eurent lieu. Pour ces monnaies de nécessité (en allemand : notgeld) on employa parfois des matériaux tels que la céramique.


    Hjalmar Schacht


    Un Rentenpfennig (pile et face) de 1923.


    50 rentenpfennig (1924, avers). Non, ce n'est pas une croix gammée.

    Puis vint la crise de 1929. Les répercussions en Europe ont tardé, mais la Crise a frappé de plein fouet lorsque la plus grande banque privée d'Autriche s'est écroulée en 1931, alors que l'Allemagne négociait une union douanière
    à défaut d'un Anschluss interdit par le Traité de Versailles.
    Le 27 mars 1930, le cabinet Müller démissionne et Heinrich Brüning est nommé chancelier. Bien que le style de travail du nouveau chancelier soit plutôt marqué par une certaine distance et un certain retrait, Luther et lui noue une relation étroite. A l'invitation du chancelier, Luther prend part aux délibérations du gouvernement. De cette manière, des décisions importantes entre la banque centrale et le gouvernement peuvent rapidement être prises. Sa première épreuve en tant que président de la Reichsbank, Luther la connait pendant la crise bancaire de l'été 1931. Bien avant que celle-ci ne se produise, il avait averti du fait que la règle d'or n'avait pas été respectée dans la branche des crédits. Le gouvernement et la banque centrale sont surpris par l'arrivée effective de la crise. L'une des causes de la crise est l'effondrement de la plus grande banque privée autrichienne le 11 mai 1931. Des négociations ayant été engagées entre l'Allemagne et l'Autriche en vue d'une union douanière, le ministre des Affaires étrangères Curtius plaide pour une aide allemande en vue de sauver la banque. Il s'en suit une crise diplomatique, on redoute la prise d'influence potentielle de l'Allemagne encore frappée par le Traité de Versailles lui interdisant toute tentative d'Anschluss. Si la banque autrichienne est sauvée, la confiance internationale portée à l'Allemagne est fortement remise en cause. Le deuxième facteur important qui a conduit à cette crise est l'opportunité de la révision des réparations de guerre. Le but est de diminuer les réparations dues par l'Allemagne. Le 6 juin 1931, l'Allemagne se déclare incapable de payer les réparations. Une panique bancaire s'en suit, les capitaux étrangers se retirent.

    Les conséquences économiques sont énormes. Les retraits d'argent enregistrés par la Reichsbank sont si nombreux que la limite de couverture bancaire autorisée par la loi est dépassée. La DANAT-Bank et la Dresdner Bank annoncent leur insolvabilité. Luther décide avec le gouvernement de fermer les guichets bancaires le 14 et le 15 juillet 1931 pour calmer la situation. Il tente également de convaincre les banques centrales européennes d'accorder un crédit de réescompte à l'Allemagne mais en vain. C'est au niveau politique que les mesures décisives pour surmonter la crise sont trouvées.

    source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Hans_Luther

    La république avait besoin de fonds pour relancer l'économie. Les économistes ne voulaient pas de monétisation qui relancerait une hyperinflation. Impossible de fonder la valeur du Reichmark sur l'or que la Reichsbank ne possédait pas. Et l'Allemagne trainait un immense passif vis-à-vis les banques étrangères de Londres et de New York.

    Relancer le Rentenmark, c'était hypothéquer davantage les possessions privées qui finiraient par être saisies par les banques [Juives en règle générale]. Cette vision rappelle l'histoire de Joseph en Égypte. Le spectre du Communisme réapparaissait si le système capitaliste tombait.
    Au niveau politique, c'était l'instabilité. L'officier Kurt von Schleicher entré en politique voulait créer un état militaire total (Wehrstaat). Pour circonvenir le traité de Versailles, il avait inventé les commandos de travail (Reichswehr noire) qui étendaient les effectifs de l'Armée. Il a favorisé l'essor des SA du NSDAP en pensant les contrôler pour les intégrer. Sa vision était plus radicale que celle d'Hitler. En 1932, suite à une loi martiale décrété par von Papen pour abolir les milices de parti, il démissionne pour forcer le renvoi de von Papen. Sous son égide, des grands travaux à l'image du New Deal furent lancés pour préparer l'Allemagne à un futur conflit. Pour financer les travaux publics et un réarmement de l'Allemagne, une stratégie de financement sous le cabinet Brünig fut les bons Öffa. Une société fut légalement créée pour servir de couverture : La Société allemande de Travaux publics AG ( Deutschen Gesellschaft für öffentliche Arbeiten AG) était une coquille vide sans capital suffisant. Cette société émettait des bons ou coupons d'échange garanti avec escompte par la Reichsbank [la traduction allemande n'est pas claire : sans doute des obligations à escompte du Reichsbank] pour faire un système de troc entre les entreprises et l'État, ce qui a permit d'introduire un total de 1,26 milliards de marks en douce sans monétiser.

    Hans Luther s'opposait à la politique de réarmement occulte de l'Allemagne dont les bons Öffa étaient le fondement financier, mais il soutenait la politique de travaux publics initiée sous von Schleicher et continué par Adolf Hitler. Il fut remplacé par Hjalmar Schacht le 17 mars qui s'était rapproché du NSDAP dès 1931. La politique des bons Öffa fut étendue en devenant les bons MEFO de la Société des recherches métallurgiques qui comptabilisaient les échanges de capital-travail.

    Au pouvoir, Hitler nomme Schacht président de la Reichsbank, puis ministre de l'Économie en 1934. En tant que ministre, Schacht développe une politique mercantiliste basée sur de grands travaux comme la construction d'autoroutes financés par l'État. Il s'agit en fait de la politique initiée par von Schleicher depuis 1932 et qui n'est pas très différente du New Deal de Roosevelt à la même époque. À partir de septembre 1934, Schacht lance son « Plan nouveau », qui consiste à organiser l'autarcie en restreignant les importations aux seules matières premières nécessaires au réarmement et à tirer profit de la faiblesse de certains partenaires commerciaux de l’Allemagne.

    Schacht organise de fait l'insolvabilité de l'Allemagne vis-à-vis de l'extérieur. La dette publique massive en devises étrangères que l'Allemagne avait accumulé pendant la Grande Dépression n'est pas résorbée pendant les premières années du Troisième Reich. Schacht négocie plusieurs traités commerciaux avec des pays de l'Amérique du Sud et des Balkans selon lesquels l'Allemagne peut importer des matières premières et payer en Reichsmarks, ce qui donne la garantie que la dette ne s'alourdit pas, tout en permettant au gouvernement allemand de négocier la dette existante. Parmi ses créations les plus spectaculaires, il y a les Bons MEFO. L'idée est la création d'une société imaginaire, la Metallurgische Forschungsgesellschaft, m.b.H., ou "MEFO" dont les titres servent de monnaie d'échange convertible en Reichmarks sur demande. Les MEFO sont surtout utilisés pour payer les industries d'armement. Les banques et les municipalités sont obligées d’acheter des Bons MEFO, jusqu’à hauteur de 30 % de leur portefeuille pour les banques et de 90 % pour les municipalités et compagnies d’assurance. Ceci permet une importante augmentation de la masse monétaire, qui s’accroit de 33 % par an entre février 1933 et février 19381.

    En janvier 1937, Schacht est décoré de la médaille d'or d'honneur du parti. Il est renvoyé du ministère de l'Économie à sa demande en novembre 1937, à cause de différends portant notamment sur l'importance des dépenses militaires, qui créent de l'inflation, et de relations conflictuelles avec Hermann Göring. Il conserve son poste à la tête de la Reichsbank jusqu'en 1939 et est ministre sans portefeuille jusqu'en 1943, titre essentiellement honorifique.

    source: http://fr.wikipedia.org/wiki/Hjalmar_Schacht#Ministre_du_Troisi.C3.A8me_Reich

    Les bons MEFO, pour Metallurgische Forschungsgesellschaft, ont été mis en place en Allemagne par Hjalmar Schacht, ministre des finances de 1934 à 1936, sous le régime nazi. Ils s'inscrivaient dans le projet de relance économique sans augmentation de la masse monétaire. Ils n'étaient pas comptabilisés dans la masse monétaire, et servaient à l'État pour payer les industries d'armement. Le MEFO permet de contourner les restrictions financières du traité de Versailles, et contribue au réarmement sous le Troisième Reich.

    Historique
    En 1939, la valeur des MEFO atteint 12 milliards de marks, contre 19 milliards de marks de dette officielle.

    Analyses
    On peut le voir comme un système de « vraie-fausse » monnaie fondée sur des reconnaissances de dette échangées par les entreprises, émise par la Metallurgische Forschung ou MEFO.

    source: http://fr.wikipedia.org/wiki/Bon_MEFO

    Le programme des travaux publics a permis la constructions des autobahns de l'Allemagne qui seront vitales pour les transferts d'hommes et de matériels pendant la guerre.
    Les initiatives qui ont commencé sous Kurt von Schleicher dans le cadre du NeuPlan pour l'atteinte de l'autarcie allemande, ont influencé le programme du New Deal de Franklin Delano Roosevelt. L'Amérique a retombé en récession en 1937 lorsque l'administration FDR a manqué d'argent pour stimuler l'économie. L'Allemagne commençait à s'essouffler avec une surchauffe inflationniste qui dépassait les hausses du pouvoir d'achat. En janvier 1939, Schacht demandait l'austérité à Adolf Hitler. Ce qui signifiait couper les dépenses militaires puisque la stratégie des bons MEFO atteignait sa limite. Cette demande fut refusée. Les bons MEFO ne furent plus renouvelés et Schacht démissionna. Hitler fit appel à son ancien mentor Friedrich Feder qui permit la création monétaire directe par le Reichsbank.

    Aucun investissement se faisait du côté agricole. La mécanisation des fermes ne se faisait pas et les salaires industriels attiraient les ouvriers agricoles en ville.
    La chute des productions agricoles n'aurait pas aidé le Roggenmark avec les céréales comme gage de garantie.
    Le 3e Reich devenait encore plus dépendant de l'extérieur pour satisfaire ses besoins alimentaires.

    De nouveaux accords de trocs entre l'Allemagne et l'union Soviétique furent discutés au printemps 1939. Ils aboutirent au pacte Ribbentroop-Molotov en août 1939.

    -------------------------------
    Au point où nous en sommes en Amérique, j'imagine que le prochain gouvernement américain va chercher l'équivalent des bons MEFO pour relancer le système économique malgré la dette publique et faire la guerre à l'Iran. Mais il va devoir faire face à la Chine qui cherche à échanger ses dollars contre une partie supplémentaire de l'écoumène.

    Si le Québec fait l'indépendance, il devra développer une vraie monnaie fondée sur autre chose que l'or ou l'or et l'argent puisqu'ils n'existent pas en quantités suffisantes pour générer une monnaie forte perpétuelle. À l'instar du Potosí, les mines peuvent s'épuiser. La meilleure ressource que nous avons est le capital-énergie de l'hydro-électricité qui sera valorisé dans un contexte où les hydrocarbures coûteront plus cher à extraire.

    Une autre leçon de Weimar est la possibilité d'un bimonétarisme pour favoriser une économie autarcique ou simplement assez indépendante. Les Américains avaient déjà connu le Colonial Scrip avant leur indépendance.
    La Constitution nous interdit d'émettre notre monnaie en tant que province. Mais elle n'a pas interdit à des entités privés d'émettre leur propre monnaie. Que ce soit des banques privés ou des compagnies de comptoir qui émettaient de la monnaie autre que la Piastre du Dominion. Aujourd'hui Canadian Tire a sa propre monnaie. Il y a les points Air Miles et ses semblables. Avant de faire l'Indépendance, on pourrait peut-être envisager une société-écran pour émettre de la monnaie québécoise à fin de développer notre propre réseau d'échanges pour le développement de nos infrastructures.

  • Avant que le ciel ne nous tombe sur la tête

    17 octobre 2012


    @Claude Dion

    Warren Buffett , l’investisseur américain, a déclaré en 2009
    qu’il faudrait six % (6%) d’inflation par année....pendant 10 ans consécutifs pour remettre sur pieds les USA.

    Trop optimiste. Mais sans vrai solution à long terme.

    (Les dettes disparaissent rapidement lors de forte inflation)

    Faux. Elles sont amorties sans disparaître.

    Je crois que c’est ce qui se produira. Ce monsieur est un des plus grands contributeurs de la campagne d’Obama.
    Je n'ai pas vérifié en 2012. En 2008, ce fut Goldman-Sachs. WB n'est pas une banque.

    Ma question : les faux monnayeurs de la FED réussiront-ils a
    maintenir cette inflation autour de 6% ?

    Perdront-ils le contrôle , comme en Allemagne dans les années trentes, vers une HYPERINFLATION ?

    Erreur ici. Ce fut de 1919 à 1923. La perte des réserves d'or de l'Empire suite au Traité de Versailles (imposant une dette de 132 milliards mark-or) fit perdre la fondation de la valeur du mark. À cette époque, le Secrétaire de l'Économie fut Julius Hirsch, professeur, puis l'époux d'Édith Jarislowski-Hirsch, la tante de notre sympathique Stephen Jarislowsky, agitateur populiste contre les mauvaises éthiques corporatives selon GESCA. [Okay, c'est de mon cru pour le mousser]
    Julius Hirsch s'est consacré à étudier le contrôle des prix et il a étendu son influence sur le New Deal. Un papier intéressant de JH sur l'hyperinflation weimarienne et pourquoi cela n'arrivera pas aux États-Unis en 1942 :
    http://www.unz.org/Pub/Colliers-1942jun13-00040
    À cette époque, l'once d'or était fixé à 35$ et Franklin Roosevelt avait interdit la possession de l'or physique en le réquisitionnant.

    Hjalmar Schacht a coupé court à l'hyperinflation en introduisant une nouvelle monnaie, le Rentenmark, fondé sur l'hypothécisation immobilière et des productions industrielles. J'en parle dans un prochain commentaire.

    Dans les années trente, Schacht a permis l'essor économique de l'Allemagne sans trop démonétiser en passant par le troc inter-entreprises qui utilisait les coupons d'investissements dans la recherche métallurgique comme métrique des échanges. On verra les failles de son subterfuge.

    J'écris "subterfuge", mais toutes solutions pondues par des banquiers sont des subterfuges en soi.

    Personnellement, je crois que la 2e option est le scénario
    le plus probable. Le marché, avec une once d’Or a $ 1800,
    semble aussi favoriser ce scénario. Plusieurs experts,
    recommandent de se protéger.

    Ils recommandent de conserver de 10 % a 20 % de nos actifs en lingots d’Or PHYSIQUES. La Caisse de Dépôt du Québec devrait, cette fois (!) jouer de prudence. Je crois qu’elle
    devrait investir une portion de nos actifs en Or PHYSIQUE. Non pas en certificat Or, non pas en produits
    dérivés complexes basés sur l’Or.

    Pour détenir de vastes réserves d'or physiques, il faut les contenir dans des voûtes sécurisés. Actuellement, un grande nombre de pays détiennent des réserves d'or dans d'autres pays (principalement New York et Londres) pour éviter de se faire envahir par un voisin jaloux. La City de Londres a l'avantage d'être une île de la Tamise. Et la Grande Bretagne est une île séparée de l'Europe par la Manche. D'où l'intérêt des banquiers du continent d'y déposer leur or physique.

    Actuellement, il y a survente d'or pour maintenir le cours de l'or aussi bas. L'oligarchie qui contrôle la vente de l'or recoure à différentes fraudes. La monnaie de papier était jadis un certificat échangeable de quantités d'or en dépôt chez l'orfèvre. Maintenant, les marchands d'or essaient de vous vendre des certificats d'or dans les voûtes de Perth en Australie. Perth, c'est bien loin pour prendre possession de son or. Et c'est une autre juridiction. Un château en Espagne avec cela ?

    Au Canada pour l'or physique, il y a la banque Scotia qui avait acheté Macotta pour faire dans l'or physique. Au Québec, le vendeur internationalement reconnu, c'est Kitco.
    Sauf que, pour le service en français on repassera. On ne peut plus transiger de l'or par téléphone ou Internet sans passer par des virements bancaires. Se présenter directement au comptoir n'assure plus le bon moment pour une transaction si on suit habituellement le cours des prix.
    Et puis Kitco est empêtré dans une histoire d'évasion fiscale à grande échelle.
    http://affaires.lapresse.ca/economie/201107/22/01-4420022-le-fisc-reclame-320-millions-a-metaux-kitco.php

    Aussi, lorsque les prix tombent à Montréal (montée du $ canadien grâce au cours pétrolier montant), Kitco va préférer cesser de vendre sous raison d'indisponibilité. Si vous aviez acheté un gros volume dans le pool (or supposément stocké chez Kitco) et que vous voulez prendre possession physique, Kitco va demander un long délai pour importer l'or d'ailleurs. Cet or pourrait venir de Hong Kong.

    L'or peut être lampé. Un lingot fraudé peut être une plaque de tungstène plaqué d'or et gravé pour imiter les lingots en cours. Comment se protéger puisque le poids atomique du tungstène est pratiquement le même que l'or ?
    La solution est de mesurer la résistance électrique puisque l'or est un bon conducteur, mais le tungstène est une résistance utilisé notamment pour les filaments d'ampoule.

    Les voûtes de la Banque du Canada ont révélé moins d'or que prévu dans un audit quelques années plus tôt. On croyait à un vol interne, mais une vérification par la firme Deloitte & Touche affirme que c'est une façon différente de conter qui fut à l'origine. Cela pue.

    Un autre détail. Il y a deux ans, je voyais la firme Centurion faire les déplacements de valeur de Kitco. Centurion était une filiale de BCIA, la firme de sécurité de Coretti.

    En Europe, un gestionnaire de fonds de retraites fut mis à l'amende pour avoir investi 15% du capital dans l'or. La raison était une surpondération dans un actif jugé trop risqué.

    J'investissais mes maigres économies dans l'or en fin 2009 pour parer une dévaluation ou un écroulement systémique. Beaucoup se sont moqués de moi et de mon côté survivaliste.
    Je m'en suis éloigné parce que ce domaine est géré par des escrocs. Alain Maronani va encore me reprocher mon antisémitisme. Mais un conseil de celui qui me refilait de bons tuyaux, c'est d'investir dans une terre à bois (qui requiert moins d'investissements qu'une terre agricole) pour maintenir la valeur de mes économies sans perdre ma chemise à la Bourse ou dans des obligations à rendement négatif relativement à l'inflation. Mon problème est d'être un urbain et donc peu connaissant de la gestion forestière.

    Mon meilleur investissement personnel, fut un vélo pour assurer mes déplacements. Non seulement je coupe dans les diverses dépenses, mais j'évite les grippes qui s'attrapent dans les autobus et dans le métro lors des saisons froides. Si je dois sortir de la ville, je peux toujours louer une voiture.

  • L’Atlantisme est un totalitarisme

    14 octobre 2012


    Et quelle clique est servie par le pouvoir de l'Atlantisme ?
    Pourquoi l'hégémonie et le contrôle global est recherchée ?

  • Québecor dérange les intérêts de Power

    8 octobre 2012


    Et serez-vous surpris d’apprendre que la déroute de SNC-Lavalin ces derniers mois ait favorisé l’émergence de rumeurs évoquant sa reprise éventuelle par un groupe du même secteur http://www.lesaffaires.com/secteurs... ? Serez-vous aussi surpris d’apprendre que le groupe repreneur pourrait être le spécialiste français du BTP (Bâtiment et Travaux Publiques, selon la désignation européenne) Bouygues dont les hauts dirigeants sont très proches des Desmarais http://www.lapresse.ca/actualites/2... . Richard Le Hir

    Pas vraiment. Évidemment, je doute aussi que cela résout le problème de fond : une réduction de la compétition via un cartel. Combien de géants sont issus de la fusion de compétiteurs qui se sont mis à s'associer via des ententes de cartels ? Ces ententes obligent les patrons à adopter des cultures corporatives assez semblables. Bref, c'est comme une confédération qui évolue en une fédération. Puis, il vient des forces unionistes.

    En théorie des graphes, on peut procéder à une réduction du graphe relationnel qui lie le gouvernement-client aux diverses compagnies à une relation entre le gouvernement-client et le cartel. Déjà dans mon idée, le gouvernement-client est une réduction de l'État et de ses diverses paliers municipaux ou d'agences.

    Les compagnies étant "Québécoises" en principe, mais dont j'ignore le véritable statut via les Paradis fiscaux des Antilles ou Caraïbes, devraient être contrôlables et retourner les profits dans l'économie québécoise. Ce qui ne serait pas le cas si le marché est ouvert à des joueurs extérieurs. Nous pourrions aussi bien avoir à faire avec des parasites cherchant juste un bon coup d'argent et déguerpir, ou bien des compagnies étrangères dont des intérêts locaux détiennent des parts importantes. Une relation parasitaire sur le long terme peut aussi se produire. Je doute que l'on puisse prouver une amélioration de la compétitivité. L'intérêt de joueurs extérieurs, c'est plutôt l'apport d'un savoir-faire qui nous manquerait.

    Frapper à coups d'amendes pourrait punir une compagnie en la rendant non-compétitive, ce qui la forcerait à fermer ses portes. Tout comme l'exclusion de futures contrats, cela n'arrange pas la situation de l'Etat-client.

    Je vois une autre solution. Une nationalisation sans vergogne des compagnies fautives et leur amalgamation en une agence de travaux publics. Cette agence serait le fournisseur principal en matière de services d'infrastructures. Et elle pourrait repasser des contrats à ses compétiteurs lorsqu'elle ne peut disposer des ressources elle-même, ou former des consortia.

    La nationalisation ne toucherais pas les sous-contracteurs et travailleurs autonomes qui gravitent autour des grands joueurs. Ils sont nombreux et je le sais de première main.

    J'écris sans vergogne parce que ces compagnies se sont engraissées via fraudes et déceptions aux dépens des contribuables. Si une compagnie n'a qu'un comportement délinquant limité, alors l'État devrait prendre une part limitée et y imposer un de ses observateurs sur le conseil administratif.

    ---------

    Un chroniqueur de Gesca profite de la charge contre Québecor, pour dénoncer l’éventuel influence politique sur la Caisse de dépôt sous un gouvernement du Parti Québecois :

    "C’est dans la foulée de ce placement dans Québecor Média qu’on a voulu édulcorer le rôle que devait jouer la Caisse dans le développement économique. Un rôle que le PQ veut réactualiser en demandant à la Caisse de créer un fonds de blocage d’OPA hostiles sur des entreprises québécoises."--JC Pomerleau

    Un Américain francophobe semble plutôt blâmer Jean Charesr.
    http://www.magic-city-news.com/Kenneth_Tellis/1-Billion_Kebec_Fund_Plan_to_help_home-grown_Kebecois_foreign_companies_firms_buy16249.shtml
    Maintenant je comprends que sa francophobie procède d'un mariage raté avec une Beauceronne.

  • Les immigrants: ennemis de la culture québécoise?

    7 octobre 2012


    Le mouvement souverainiste fait l’impasse ou tente de le faire sur la réalité de la dominance économique par une minorité qui s’est considérablement enrichie, les 20 dernières années.

    Les péripéties du gouvernement Marois, les 2 dernières semaines et la réaction de ce groupes de pression illustrent, hélas, qui tient réellement le gouvernail.

    En absence d’une volonté politique réelle de se détacher d’un système marchand, qui règne sans partage, et d’obtenir l’adhésion de la population, nous irons d’élections minoritaires en élections minotaires, jusqu’a l’épuisement du politique...
    --- A. Maronani

    De quel groupe de pression parlez-vous ?
    Si on ne peut nommer un problème, il est plutôt ardu de trouver une solution.

    Se détacher d'un système pour quelle alternative ?
    La population est déjà épuisée et désillusionnée du politique. Qui s'intéresse à autres choses que le hockey ou les téléromans s'aperçoit déjà du paquet de magouilles en ville.

    Les minorités qui s'enrichissent, cela se voit depuis pas mal plus que 20 ans. C'est le propre d'un système colonial.
    C'est juste que certaines cliques relèvent d'autres cliques.

    Bienvenue à Loto-Coloniale !

    Parfois, j'ai le goût d'émigrer en Iran.

  • Les immigrants: ennemis de la culture québécoise?

    7 octobre 2012


    Pour ceux qui se sentent mal-venus de publier sur Vigile, essayer de voir avec le Magic City Morning Star.

    http://www.magic-city-news.com/Kenneth_Tellis/

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Sources de Vigile

  • Vigile
  • La Presse canadienne
  • Le Droit
  • The Toronto Star www.thestar.com
  • http://lesaffaires.com
  • The Ottawa Citizen www.ottawacitizen.com
  • Le Québécois www.lequebecois.org/

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