Cétassez!
24 octobre 2016
Les promoteurs de l'accord de libre-échange Europe-Québec-Canada appuient leur position sur l'argument de la création d'emplois à la suite de l'enlèvement ou de l'allègement de plusieurs barrières tarifaires commerciales.
Puisque ces créations d'emplois prévues sont des spéculations sur le futur, ces emplois risquent de ne jamais exister. D'ailleurs personnes de ces pro-libre-échange ne peuvent lister où, quand et combien d'emplois seront créés.
D'autre part, envers les emplois existants, pourquoi certains gestionnaires avec les deux mains dedans ne peuvent-ils pas compter sur ces ouvertures découlant de l'accord CETA pour empêcher des mises à pied maintenant ?
C'est le cas par exemple de BOMBARDIER qui il y a quelques jours annonce 7500 mises à pied d'ici à 2018 dont environ 2000 au Québec selon un des syndicats touchés.
N'est-il pas gros pour le citoyen d'une part d'être invité à défendre des "emplois futurs" et en même temps de recevoir la nouvelle de la coupure de 7500 postes d'ici 2 ans chez Bombardier, une société dans laquelle le Gouvernement du Québec a investi plus d'un milliard $.
Les JOHNSON, PETEGREW, CHAREST ET COUILLARD devraient s'expliquer devant les Québécois. Mais, on ne verra pas ces mercenaires, ces lavettes, ces nobles bien gras et hautement rémunérés pour nous offrir des explications au lieu de pures contradictions.