Y a-t-il ici un chef courageux?
24 juillet 2011
Bravissimo Yvan de nous avoir fait partager ce moment de grâce.
Marois, Legault, David-Khadir, les démissionnaires, les anciens chefs et députés
La guerre des chef et des partis paralyse l'avenir : sans nous ils ne sont rien
Réponse à Monsieur Bruno Lavoie
Ceux qui repoussent l'indépendance sont à l'intérieur de ce parti
Réplique à Caroline Moreno
Plus rien ne sera jamais comme avant
Il faut des primaires pour désigner les candidats souverainistes-indépendantiste
Appel à l'unité des forces souverainistes et indépendantistes
C'est un programme indépendantiste qui manque au PQ
Encore faut-il les mériter ses vacances tranquilles
L'immortalité des partis est un leurre
Compétence, imagination, sensibilité et audace
Tout ce que nous voulons, ils ne le font pas.
La route vers l'indépendance est simple, c'est nous qui la compliquons
Que les leaders soient avec nous et non pas au-dessus de nous
Ce n'est pas aux démissionnaires que revient la tâche de former un nouveau parti
Ils se joindront à nous quand nous l'aurons mérité
Lettre à Madame Nicole Hébert - D'autres masques viennent de tomber
Un nouveau parti politique pour faire l'indépendance verrait bientôt le jour
Le masochisme est une forme de névrose
Québec a besoin de ses Nordiques
Une rhétorique ouverte et accommodante
Les propos du député de Québec Solidaire sèment l'indignation
Tir groupé contre l'auteur québécois
Ces névrosés que nous sommes
les occasions manquées
le triste destin des leaders indépendantistes
24 juillet 2011
Bravissimo Yvan de nous avoir fait partager ce moment de grâce.
23 juillet 2011
Bonjour Monsieur Marineau
Je me demande si vous avez remarqué le contraste absolu entre la lumineuse chronique de Nic Payne du 22 juillet et celle plutôt sombre d'André Savard publiée quelques jours plutôt sur Vigile, le 17 juillet.
La meilleure arme d'un conquérant n'est-il pas d'inculquer la peur panique et la terreur à l'égard de tout geste de résistance dès la naissance de ses sujets ? Devrions nous passer le reste de nos existences terrés dans nos chaumières et enfermés dans nos rôles de contribuables-bénificiaires afin de ne pas indisposer l'état et l'establishment canadien qui dominent le nôtre ?
Voilà une raison de plus pour laquelle les Québécois ont besoin une fois pour toute de l'indépendance de leur État : apprendre à maîtriser les peurs inconscientes qui entravent leur liberté et leur identité et en fin de compte le destin de leurs vies et de celle de leurs enfants. Certains de nos politiciens morts de peur littéralement ont passé leur existence à empêcher par tous les moyens l'avènement de l'indépendance géopolitique du Québec, alors qu'en 50 ans la carte du monde entier a changé. Pourquoi consacrer des carrières politiques à nous maintenir dans le confort de la dépendance ? Et je pense à deux premiers ministres en particulier : l'un qui accompagnait Charles De Gaule lors de son passage historique au Québec en 1967 et qui n'a pas eu le courage de d'emprunter la voie de la libération que la France avait ouverte tout grande pour nous alors que pour la première fois les Québécois avaient devant eux l'image de ce qu'est un véritable chef d'état. L'autre qui, au lendemain de l'échec du Lac Meech, n'a pas eu le courage d'assumer la place que l'histoire lui offrait. Le fait d'éviter leur destin ne leur a pas sauvé la vie. Qu'avaient-ils d'autre à perdre ? Quel calcul absurde les a retenu de nous permettre d'exister avant de mourir?
Tout cela pour dire qu'avec la remontée récente du mouvement indépendantiste on va voir revenir les campagnes de peur qui ont été jusqu'ici le meilleur outil pour assujettir l'État québécois à celui du Canada, héritier direct de l'Empire britannique, la monarchie que nous avons à subir en faisant foi.
Hier encore sur Vigile, quand j'ai fait parvenir à Monsieur Barberis le programme d'un parti indépendantiste, pour lui montrer que c'est possible un programme indépendantiste réaliste, Monsieur Rhéaume s'est empressé d'invoquer le "bordel" qui suivrait la déclaration de l'indépendance au lendemain de l'élection d'un parti indépendantiste.
La peur du bordel... c'est une nouvelle variété, celle-là, et jamais évoquée jusqu'ici et je pense que notre ami VLB pourrait s'amuser encore mieux que moi à la commenter ! Décidément notre auteur national visait juste lorsqu'il a osé établir un lien entre la psychanalyse et le comportement des Québécois que nous sommes. Les mots trahissent tellement bien l'inconscient et les peurs qui y sont enfouies.
Bonnes vacances. Je pense que nous allons bien nous amuser au cours de la saison prochaine.
22 juillet 2011
@ Gilles Rhéaume
Encore un dogme qui tente d'enfermer la pensée et de paralyser l'action. Autrefois on disait qu'il fallait faire cuire le poisson, maintenant tout le monde mange des sushis. Il en va ainsi des dogmes. Si vous vous imaginez que l'indépendance va être un processus facile, continuez à la repousser aux calendes grecques parce que quoi que l'on fasse, nos adversaires vont semer la pagaille. Il faut être fait fort et s'affirmer pour traverser les tempêtes. S'ils ne l'avaient pas été, nos ancêtres n'auraient jamais survécu sur ce continent. L'indépendance c'est pour les braves. Aux peureux, je conseille le statu quo.
21 juillet 2011
Mikaël
Précisons que la pétition pour que les démissionnaires forment un nouveau parti, reliée à Jean-Martin Aussant est toujours sur Facebook et a reçu au moment d'écrire ces lignes 160 appuis. (Le 160e étant un test que je viens de faire).
http://www.facebook.com/petition.creation.nouveau.parti.aussant
Par ailleurs, je constate que Jean-Martin Aussant a disparu de la liste de mes amis Facebook. C'est certainement déplorable. Je peux vous dire que ma page Facebook intitulée QUÉBEC PAYS LIBRE ET DÉMOCRATIQUE
http://www.facebook.com/pages/Qu%C3%A9bec-pays-libre-et-d%C3%A9mocratique/210346775653356
a été l'objet à la fin du mois de juin d'une autre forme de cyber-attaque assez surprenante et tordue dont je ne veux pas révéler ici le contenu ni la technique mais que je pourrai vous expliquer si vous me contactez personnellement. Cela devait venir d'un groupe fortement organisé mais je ne veux et ne peux pas croire que cela vienne du parti Québécois. J'ai lu sur Vigile il y a quelques temps que Madame Marois avait abandonné il y a un an son propre blog alors je l'imagine bien mal entreprendre de gaspiller l'énergie de son équipe pour saboter les blogs de ses adversaires.
Je ne suis donc pas tout-à-fait surpris de ce qui arrive au site de Monsieur Aussant, mais pourquoi alors cela ne serait-il pas arrivé aussi aux sites de Facebook en Égypte et en Tunisie ? Il faudrait vraiment tirer cela au clair.
Je voudrais seulement vous conseiller la prudence avant de blâmer un groupe en particulier. Il y a de nombreuses possibilités de se faire des ennemis quand on tente de réveiller le projet d'indépendance. Le nouvel élan indépendantiste qui est en train de naître est très important et les adversaires de l'indépendance en sont bien plus conscients que les indépendantistes eux-mêmes. Toutes les attaques à l'endroit des indépendantistes disent à quel point le mouvement est bien plus fort qu'il ne leur semble.
Il aurait été tellement facile pour le parti Québécois de mobiliser toutes ces énergies, au lieu de cela, ils se recroquevillent sur eux-mêmes et attaquent les indépendantistes comme Jacques Parizeau et tous les autres, de façon très maladroite. Les structures qui ne s'adaptent pas sont condamnées à disparaître.
Ceci dit, j'ai essuyé quelques messages de reproches de souverainistes modérés qui s'opposent à la mise en priorité de l'indépendance mais les pires attaques venaient de fédéralistes enragés ou de personnes plutôt mélangées. L'une d'entre elles était même mal traduite de l'anglais au français. Elles étaient en général anonymes ou signées de pseudonymes.
20 juillet 2011
@ Monsieur Haché
Votre argumentation est fausse. Vous vous gardez bien de mentionner qu'en 1995, le score favorable à l'indépendance est passé de 40 à 49,42 %. Les efforts de Jacques Parizeau à partir de 1987 qui avait dit non au "beau risque" et repris à lui seul la longue et difficile bataille pour l'indépendance avaient réussi à mobiliser des Québécois qui n'avaient jamais appuyé l'indépendance auparavant. Certains opportunistes voyant alors le vent tourner en sa faveur se sont joint à lui avec la plus grande condescendance pour d'abord s'approprier puis finir par parasiter et saboter en bout de piste son projet. On a même eu droit à un coup d'état au lendemain du référendum pour s'assurer que ça n'arriverait plus. 16 ans plus tard, le temps a permis de faire tomber les masques sur ces faux indépendantistes. Ils sont faciles à reconnaître ils ont les uns après les autres renoncé ou reporté aux calendes grecques l'idée même d'indépendance du Québec. Faut-il vous mentionner des noms ?
Vous avez raison de dire que le référendum de 1995 n'a pas été volé. C'est la lâcheté et même la trahison de certains dirigeants de la campagne du OUI dans les derniers jours précédant le vote du 30 octobre 1995 qui qui ont refusé de riposter au LOVE IN c'est à dire à l'envahissement de notre territoire du "Carré Dominion" à Montréal le 25 octobre 1995 par le ROC et l'occupation des rues de Montréal qui a durée jusqu'au jour du référendum ainsi que les images en boucles diffusées par la nouvelle chaîne d'information continue radio-canadienne montrant la mer de drapeaux rouges dans le Carré Dominion qui a semé la confusion et la terreur dans la tête des Québécois abandonnés à eux-mêmes pendant les quatre derniers jours précédant le vote. La victoire symbolique était déjà entre les mains du ROC. Ils ne leur fallait plus qu'une légère victoire numérique obtenue en partie par tricherie pour compléter le tableau. Chapeau aux stratèges fédéraux : c'est comme cela qu'on gagne une bataille.
Voilà le procédé par lequel les fédéraux ont gagné cette bataille alors que nos généraux eux-mêmes terrorisés et manquant tout-à-fait de sens stratégique ont laissé arriver. La bataille a été perdue dans les derniers jours parce que certains leaders de la campagne du OUI ont eu peur ou ont sciemment refusé d'aller jusqu'au bout. Si une bataille avait été perdue de la sorte dans la Venise du Moyen-Age, les généraux s'étant laissé battre auraient eu à subir un procès pour avoir omis d'accomplir alors le seul geste stratégique possible soit de prendre la rue pacifiquement avec 100 000 fleurdelisés et montrer aux nôtres que nous existions et cela jusqu'au jour du référendum. Se refuser à cette riposte comme ils l'ont fait, c'était donner la victoire aux fédéralistes 4 jours avant le vote. Les personnes incompétentes ou mal intentionnées qui ont imposé ce silence et l'inaction n'ont jamais eu à rendre de compte là-dessus. Il a été trop facile pour eux de se plaindre par la suite du vol de référendum. C'est eux qui l'avaient perdu et pas nous.
Monsieur Haché, ce que vous endossez sans convaincre, n'est rien d'autre que la poursuite de ce que Marcel Rioux appelait avec justesse la "gestion de la dépendance" une façon de s'approprier les avantages du pouvoir de notre état provincial sans le mériter et d'en partager les profits entre cassiques du parti sans faire avancer d'un pas l'indépendance. Les indépendantistes se font manipuler et tromper. On reproche à certains de s'en apercevoir. On place le mot "souveraineté" par ci ou par là sans jamais avoir l'intention, ni la compétence ni le courage de vouloir déclarer l'indépendance. Juste ce qu'il faut pour garder l'espoir et le vote des indépendantistes.
Mais le parti Québécois n'a plus l'exclusivité de cette option provinciale : l'éternel rival de Madame Marois, François Legault tout aussi habile dans la rhétorique est à mettre sur pied un parti jumeau du parti Québécois : ce qu'il n'a pu faire au parti Québécois parce qu'on n'a pas voulu de lui, il le fait maintenant de chez lui : un parti tout aussi provincial qui n'en promet ni plus ni moins que le parti Québécois actuel, c'est à dire de remettre à plus tard ce qu'ils n'ont pas l'intérêt, la compétence et le courage de livrer.
Les Québécois ne se sont pas humiliés eux-mêmes. Ils ont été trompés par des tribuns en qui ils avaient mis leur confiance. Quand on promet de livrer une bataille il faut la mener jusqu'au bout. L'indépendance d'un pays n'est pas une théorie abstraite ni une affaire de dilettante. C'est quelque chose de très réel dont la réalisation demande du travail. Il ne sera pas plus le temps dans dix ans que maintenant de faire l'indépendance, tout les discours qui disent le contraire ne sont fait que pour semer la confusion. Pendant le temps de nos vies limitées que nous perdons la carte du monde entier a changé et rien ne se passe ici. Le Québec est toujours enfermé dans la grande noirceur qui maintient dans l'obscurité son potentiel d'exister en tant que pays et cela profite aux autres, pas à nous.
Alors ne blâmez pas les indépendantistes qui n'ont plus envie d'être les moutons qu'on abuse si facilement, de ne pas obéir à l'ordre d'abandonner la réalisation du projet de pays auquel ils croient plus que jamais. Ils ont le droit d'être déçus, indignés et en colère et de chercher les moyens appropriés afin de désobéir à ce mot d'ordre.
18 juillet 2011
Le phénomène Vigile en assurant la liberté de parole et de pensée ne pouvait mener qu'à la reprise en main du projet de pays par la population.
Il serait réaliste de penser que la création d'un nouveau parti engagé ouvertement à faire du Québec un pays aurait des avantages. Cela permettrait de regrouper les compétences et de structurer un discours cohérent. Ce nouveau parti politique deviendrait le laboratoire du projet pays. Les caciques du parti Québécois qui voudraient censurer ce mouvement comme ils ont appris à censurer leurs propres désirs pourraient maintenir ouverte leur boutique de curiosité sur les mille et une façons d'accommoder la dépendance tout en la dénonçant en ayant l'air de rien tandis que nous serions occupés à faire le pays avec les Québécois sans qu'ils l'aient vu venir.
18 juillet 2011
@ Gébé Tremblay
Je ne sais pas si c'est à moi ou à Monsieur LeHir que s'adresse votre commentaire que j'ai mis beaucoup de temps à analyser et comprendre.
Vous dites : "Débarassez-vous de cette image qu’on tente de vous imposer d’un mouvement nationaliste dépassé et menné par des baby-boomers etc...."
Si c'est à moi, que ce commentaire s'adresse, sachez que je suis capable de me faire mes propres images issues de mes propres perceptions. Je n'ai à aucun moment parlé d'un mouvement nationaliste ni de baby-boomers, alors je ne sais pas de quoi vous parlez. Vous devriez relire mon article à tête reposée. Je n'ai aucunement l'intention d'attaquer les nationalistes ni non plus de les instrumenter. Le sentiment nationaliste comme la généalogie et la religion sont des affaires de famille et d'individu et non affaire d'état et je ne construirais pas un parti politique sur ces valeurs.
L'état Québécois laïque qui aura pour langue commune le français, placera les descendants français ayant conservé cette langue, ainsi que les néo et anglo québécois francisés en situation linguistique majoritaire mais devra aussi protéger plusieurs nations minoritaires qui participent à l'identité historique du Québec.
J'ai dit et je pense toujours que l'indépendance du Québec correspondait au rêve et au désir des Québécois. Nous savons qu'il s'agit en majorité des Québécois de langue et de culture française, mais pas exclusivement. Ce pays doit être celui de tous ceux qui en font partie.
Ce rêve et ce désir d'indépendance géopolitique ne trouve de réponse efficace dans aucune formation politique existante.
Je suis d'accord avec vous qu'il nous faut un parti qui réponde aux attentes des Québécois, mais pas pour autant d'un parti "nationaliste".
QUÉBEC PAYS LIBRE ET DÉMOCRATIQUE !
18 juillet 2011
@ Monsieur Richard LeHir,
Cher ami, j'ai pris connaissance avec la plus grande attention de vos très récentes publications. J'y retrouve la nouvelle tendance de certains membre de Cap sur l'Indépendance organisme dans lequel vous êtes impliqué.
Je comprends l'intention derrière le projet de sauvetage en catastrophe du Parti québécois qui est mis en oeuvre depuis une dizaine de jours auquel vous semblez en partie adhérer avec quelques réserves toutefois. Je comprends les pressions qui émanent de certains réseaux. Il m'apparaît cependant que les organismes membres de ces réseaux se trouvent eux-mêmes dans une situation analogue à celle du parti que vous tentez de sauver. Si au lieu d'une coalition d'organismes existants, vous basiez votre proposition sur une coalition de Québécois qui ne se reconnaissent pas dans les différents organismes indépendantistes actuels, je serais plus enclin à vous comprendre. Que Cap sur l'indépendance pense sauver le Parti québécois est un rêve en couleur, un détournement d'objectif et une grande erreur de stratégie.
Je vous ramène à la question sur laquelle je termine mon article :
"La question est plutôt de savoir si nous pouvons rassembler les personnes qualifiées pour former un parti politique qui réponde aux besoins et aux désirs des Québécois."
Cette question laissée en plan vaut autant pour un éventuel nouveau parti politique que pour un improbable parti Québécois réformé. Je considère qu'il y a des personnes qualifiées et hautement compétentes dans le parti Québécois et aussi dans Cap sur l'indépendance, dans Québec solidaire de même qu'à l'extérieur de ces formations, mais les structures actuelles de ces organismes sont définitivement obsolètes au plan des programmes, de l'image qu'elle projette aux yeux du public et de leur culture politique.
Par "besoins et désirs" des Québécois, j'entends ceux de demander à l'Assemblée Nationale de déclarer l'indépendance du Québec au lendemain de la prise du pouvoir du parti ou de la coalition qui en aura pris au préalable l'engagement électoral solennel auprès de la population (fini les cachettes, il faut affirmer tout haut ce que l'on veut), de mener par la suite une grande consultation publique sur ses modalités dont la souveraineté du peuple québécois qui devra faire l'objet elle aussi d'une déclaration de l'Assemblée Nationale mettant fin à l'emprise de la monarchie canadienne-britannique sur le Québec, de négocier les modalités de la restitution de nos pouvoirs avec le ROC, et notre reconnaissance par l'ONU avec les autres pays du monde et par la suite après avoir forgé les contours du pays de mener au besoin et en dernier lieu, un référendum et aussi de voir aux affaires urgentes concernant notamment l'environnement, l'agriculture, l'abandon définitif de l'exploitation du gaz de schiste, la nationalisation de notre pétrole d'Anticosti, la sauvegarde des dernières rivières sauvages du Québec menacées par Hydro-Québec, la correction de l'infamie commise à l'endroit de Yves Michaud, la tenue d'une commission d'enquête sur l'infiltration du crime organisé dans les institutions publiques du Québec, le décrochage scolaire et l'extension de la loi 101 au niveau collégial.
Que ce soit le parti Québécois ou un nouveau parti qui s'engage à endosser intégralement ces positions et qui rassemble et recrute les personnes compétentes et décidées à réaliser ce programme, nous pourrons parler alors d'un nouveau Parti québécois ou d'un nouveau parti indépendantiste crédible. Quel que soit le parti, sans une équipe du tonnerre comme celle qu'avait constituée Jean Lesage, celui-ci ne prendra pas le pouvoir et si malgré tout il le prenait il ne serait pas en mesure de réaliser l'indépendance du Québec. Il est temps pour nous de recevoir les curriculum.
QUÉBEC PAYS LIBRE ET DÉMOCRATIQUE !
5 juillet 2011
@ L'engagé : je trouve absolument odieux de laisser entendre que les Québécois auraient besoin de formation. Les analyses intellectuelles de Séguin valent ni plus ni moins que celles de tous les autres auteurs tant fédéralistes qu'indépendantistes. À tout prendre je leur préfère celles des écrivains, poètes et chanteurs qui se sont penchés sur la libération de notre pays. Il faut vraiment faire preuve de condescendance pour penser que les Québécois auraient besoin d'être rééduqués. C'est un volet imbuvable que Cap sur l'indépendance devrait abandonner. Vaudrait bien mieux se mettre à écouter ce qu'ont à dire les Québécois de toutes les régions et leur ouvrir le chantier du projet de pays.
La littérature doit s'inspirer du peuple dont elle est la représentation, pas question de la rentrer de force dans la tête du peuple pour lui ouvrir les yeux. Le peuple n'est pas aveugle. Là dessus toutes les stratégies d'"éducation" sont naïves, choquantes, insultantes pour l'intelligence, inefficaces et vouées à l'échec...ou à se faire emplumer.
Aucune des structures actuelles dites indépendantistes incapables de comprendre le fossé qui sépare les idéologues désincarnés du peuple québécois, n'est adaptée à l'entreprise de faire l'indépendance. Toute la stratégie est à repenser.
Comme tous les peuples assujettis, les Québécois comprennent très bien leur situation. C'est pour cela que l'indépendance est plus populaire que n'importe quel parti politique. C'est difficile d'être continuellement humilié. Tant qu'un projet concret de libération du pays dépourvu de toute ambiguïté, et de toute idéologie de gauche ou de droite, de tous ces autres pièges qui l'éloignent de la réalité, ne leur sera pas offert ils sauront qu'ils sont condamnés à vivre dans un pays qui n'est pas le leur. Ne blâmez pas le peuple, il est moins ignorant que vous.
Il est odieux de voir comment la carotte de l'indépendance est agitée pour porter des arrivistes à la langue de bois portant cravate ou permanentes au sommet du pouvoir politique et financier de l'état. S'il y a encore une royauté britannique et canadienne qui nous maintient dans notre état de colonisés c'est parce que nos outils de libération sont obsolètes. De Gaule n'avait pas besoin de marketing, de branding ou de packaging : il avait le courage de dire les mots simples et justes qui suffisent et font l'unanimité et mette de la joie dans le coeur : Vive le Québec Libre !
Quatre mots qui enragent plus que tout nos pauvres adversaires. Il faut rendre hommage au RRQ pour avoir rappelé ces mots si simples au monde entier par le coup fumant du passage de l'avion avec sa banderole dans le ciel juste au moment où toute la tribune d'honneur levait la tête pour regarder monter le drapeau du Royal 22e. Le réalisateur de RDI a dû être suspendu d'avoir montré cela si distinctement. Les médias européens l'ont relevé dans leurs articles. Le très pathétique Marc Laurendeau qui se faisait le chantre de la monarchie depuis 3 jours consécutifs en a été décoiffé et, aveu de taille, a qualifié l'événement d'"erreur de parcours" dans son résumé de l'événement.
Après cela ce n'est plus important de savoir si les manifestants étaient au nombre de 200, 300 ou 600. Nous avons gagné par l'intelligence la bataille de Québec. (Jamais je croirai qu'il n'existe pas une photo de cet avion avec sa banderole.) Avec le Moulin à paroles ça fait deux victoires de suite. Pour cela nous devons une reconnaissance au RRQ, vainqueur de cette bataille royale par l'intelligence.
Pour le reste c'est à suivre.
Gérald McNichols Tétreault
QUÉBEC PAYS LIBRE ET DÉMOCRATIQUE
4 juillet 2011
@Pierre Cloutier. Vous avez raison de dire que l'indépendance ne se fera pas obligatoirement par un parti politique traditionnel. J'ai écrit qu'elle pourrait aussi se faire par une coalition de partis. Vous n'avez pas tort de dire qu'elle pourrait se faire par une coalition d'indépendants, cela est possible mais peu probable selon moi parce que les gens laissés à eux-mêmes sont tellement éparpillés dans leurs idées qu'il faudra tôt ou tard avoir un programme commun avant l'élection pour parvenir à nos fins. Une coalition de partis et aussi d'indépendants est assez probable dans le contexte actuel à la condition que tout ce monde puisse s'entendre sur un programme commun. Sans forte cohésion et un véritable esprit d'équipe, la population ne donnera jamais sa confiance et moi non plus. Et puis il y a aussi la possibilité qu'une fois un programme commun adopté par des indépendants réunis autour de la rédaction de cette proposition, l'un des partis indépendantiste existant accepte de faire sien le programme commun mais il faudrait qu'ils fassent le ménage dans leur cour avant. Pouvez-vous imaginer le PQ sans gouvernance provinciale souverainiste, QS sans la lutte des classes et Legault sans Sirois ? C'est pourtant le triste portrait actuel de l'obsolescence des partis qui se disent encore plus ou moins indépendantistes actuellement.
4 juillet 2011
@ Pierre Pichette. Le projet que vous décrivez a beaucoup en commun avec celui que nous proposons. Je vous propose seulement de prendre connaissance de la réflexion que nous avons entreprise et qui permet de prendre en compte la complexité d'une telle entreprise et une multitude de questions qui doivent être prises en compte en même temps que la déclaration d'indépendance. Il faut aussi dans ce processus, amener les Québécois dans leur ensemble à participer activement à l'élaboration du projet de pays.
QUÉBEC PAYS LIBRE ET DÉMOCRATIQUE
http://www.facebook.com/pages/Qu%C3%A9bec-pays-libre-et-d%C3%A9mocratique/210346775653356
Il y aurait plusieurs avantages à former un nouveau parti dont celui de ne pas avoir à porter sur nos épaules les échecs successifs, les rancunes et les chicanes de clocher qui ont fini par y croître. Il y a des gens dans tous les partis politiques actuels du Québec qui se rangeraient à ce nouveau mouvement si seulement il était était déclenché. C'est aussi la seule action qui saura arrêter la proposition de démobilisation nationale de Legault-Sirois.
Et puis cela permettrait d'aller chercher les gens qui ne se reconnaissent pas dans les partis actuels.
@ Monsieur Cloutier: les partis politiques font partie de notre culture politique. Vous ne pouvez pas tout changer en même temps. Seul un parti peut prendre le pouvoir dans le régime politique dans lequel nous vivons. Il faut d'abord briser les liens géopolitiques avec le ROC avant tout. Notre assemblée Nationale possède les pouvoirs de faire l'indépendance si un parti majoritaire ou une coalition de partis qui devient majoritaire le décide à la condition que l'indépendance du Québec figure déjà à leur programme au moment de l'élection. Il est donc important de tracer une ligne définitive entre les partis qui ont inscrit la réalisation inconditionnelle de l'indépendance géopolitique du Québec à leur programme de tous les autres qui la combattent ou qui ne font qu'en parler pour mieux tromper la population sur leurs réelles intentions. Malgré la sincérité de plusieurs leaders l'étapisme ne s'est révélée qu'un subterfuge pour prendre le pouvoir avec l'appui des indépendantistes pour par la suite, se laver les mains de la réalisation de l'indépendance. Ce n'est pas un référendum que nous voulons, c'est un parti ou une coalition de partis formant une majorité légitime à l'Assemblée Nationale qui adopte une déclaration d'indépendance au premier jour de son entrée en fonction.
3 juillet 2011
@ Marcel Haché : Que vous écriviez "Je persiste à dire que les vieux malfaisants comme Jacques Parizeau sont si déconnectés du peuple québécois, qu’ils sont en toute bonne foi, mais en première ligne des fossoyeurs de la cause indépendantiste." vous enlève toute crédibilité à mes yeux. Je serai toujours honoré de voir mes propos méprisés par quelqu'un qui méprise aussi l'un des plus grands leaders indépendantiste de l'histoire du Québec. Vous me faites trop d'honneur.
Personne ne suit Gérald McNichols Tétreault. Soyez le premier!