QS et les médias
25 septembre 2018
Bienvenue dans le club, Mme Massé
I think the revolution that Québec solidaire bring up is a revolution who put climate change and people at the center of our target. If you call that socialism, of course we are. If you call it marxism, yes it is.
— MANON MASSÉ (QS), LUNDI, À CBC
Je vais le dire une bonne fois pour toutes: non, QS n’est ni communiste, ni marxiste, ni tous les «istes» que vous voulez
— MANON MASSÉ (QS), MARDI, À ROUYN-NORANDA
Pour la deuxième fois de la campagne, Manon Massé a dû préciser — disons plutôt annuler — des propos devenus controversés. Dans son anglais limité, ce qu'elle appelle sa «langue de Shakespeare toute mélangée», la co-porte-parole de Québec solidaire avait affirmé hier, à la télévision de CBC, que son parti était marxiste dans sa lutte contre les changements climatiques, semblant ainsi acquiescer aux étiquettes que lui collent régulièrement ses adversaires. Aujourd'hui, mea culpa, ce n'était pas du tout ça: ce qu'elle voulait dire, c'est que les étiquettes n'ont aucune importance. «Ce qui est important, a précisé Manon Massé en marge d'une annonce à Rouyn-Noranda, c’est ce qu’on veut faire pour le peuple.» Et d'ailleurs, le parti n'est pas marxiste. À preuve, a illustré la chef solidaire, «ça fait douze ans que je me présente dans Sainte-Marie–Saint-Jacques et il y a toujours eu un candidat marxiste». Rappelons que Manon Massé avait aussi pointé son anglais vacillant pour se justifier d'avoir affirmé que l'anglais — encore lui — était une langue officielle du Québec. Maintenant, roulement de tambour: jamais deux sans trois?
Le Courrier électoral, le Devoir, jour 34
Henri Marineau, Québec